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Critique d'album

End Of Love


Ghosts on the Radio


(11/12/2015 - Vitalic Noise - Supergroupe vraiment super - Genre : Pop Rock)
Produit par Ted Young

1- Falling Hard / 2- Take This Heart / 3- Fade Away / 4- 100 Years / 5- Who Do You See / 6- Scream Out Loud / 7- Color of My Eyes / 8- Let It Go / 9- Beautiful
Note de 2/5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Avec un line-up plus intéressant que le disque en lui-même, End of Love ne va nulle part"
Erwan, le 19/01/2016
( mots)

Même parmi les nombreux super groupes bancals qui voient le jour un peu tous les ans, End of Love est une formation étrange. Un peu difficile à cerner même. D’une rencontre entre l’ex-batteur du groupe de pop Big Star et un musicien de scène de Lee Ranaldo (Sonic Youth), on se retrouve avec ce Ghosts on the Radio sur lequel interviennent une quinzaine d’artistes d’horizons assez éparpillés. Parmi eux donc Jody Stephens et Irwin Menken, ainsi que Lee Ranaldo, mais aussi Django Haskins (The Old Ceremony), le très talentueux et trop méconnu Nels Cline, les délicieuses voix de Karlie Bruce et Skylar Gudasz, et d’autres encore que la longueur déjà excessive de cette phrase ne me permet pas de citer.


Une joyeuse troupe de talents qui se réunit donc sur un disque avec pour projet de mélanger un peu de pop, un peu de country/folk alternative et un peu de rock alternatif pour un résultat qu’on aurait d’instinct placé sous l’étiquette fourre-tout “indie rock“ sans se casser le bonnet plus que ça. Mais Ghosts on the Radio est finalement moins un disque d’indie rock élaboré qu’un disque de folk/rock qui va simplement à l’essentiel. On a forcément des attentes quand, en lançant cet album, on voit Lee Ranaldo et Nels Cline arriver ensemble sur "Falling Hard". Deux petits princes du noise associés à la voix de Karlie Bruce, et un riff très Sonic youthien qui ne débouche finalement pas sur grand-chose, à l’image de tout le morceau. La faute à un refrain très FM (un peu le cas de tous sur ce disque) et un son qui ne convient pas à cet exercice noise. Si les guitares sont bien saturées dans le break, elles ne sont pas vraiment bruyantes, comme si la production avait cherché à les étouffer.


Le meilleur côté de ce disque sera-t-il le côté folk ? On y arrive juste après. Un petit arpège scintillant, un refrain en chœur, rien de fou mais la voix de Karlie Bruce suffit à tenir "Take This Heart". Skylar Gudasz prend ensuite le relais au micro sur "Fade Away", bien qu’on ne le remarquerait pas sans vérifier tant les refrains de ces deux chansons sont proches. Rien de particulier à dire là aussi, si ce n’est qu’apparaît Mikael Jorgensen et avec lui une autre branche de l’ADN de End of Love, le groupe de folk Wilco. Un bon claviériste qu’on entend là encore qu’à moitié, et c’est encore dommage.


"100 Years" est finalement le premier vrai bon morceau qu’End of Love propose. Un titre rock FM hyper efficace avec des chœurs et un riff joyeux qui reste bien dans la tête, calibré pour les radios et plus entrainant que "Who Do You See" ou "Color of my Eyes", qui lui succèdent dans le même esprit sans fonctionner aussi bien. La ballade "Scream Out Loud" nous offre ensuite un solo de Nels Cline, enfin, et on retrouve sur "Let it Go" un peu plus de créativité sans toutefois crever le plafond. Même constat avec "Beautiful" et son riff de basse entêtant à l’effet accentué par le jeu de Cline, que le refrain vient encore tuer.


Globalement, Ghosts on the Radio n’est pas un disque désagréable même si on se met vite à ne l’écouter plus que d’une oreille tant les morceaux et surtout les refrains se ressemblent. Difficile de comprendre cependant comment ce collectif peut-être un peu trop grand et surtout probablement mal dirigé (quatre personnes à la production) a pu en arriver à produire un disque qui manque autant de personnalité et qui verse dans le rock FM sans originalité à chaque fois qu’il a l’occasion de tenter quelque chose. Seule constante, les morceaux avec Nels Cline sont meilleurs que les autres et les voix féminines sont toutes très agréables. Mais n’espérez pas en tirer davantage que quelques phrases qui vous resteront en têtes contre votre gré.


 


Seuls titres à en retenir : 100 Years et Scream Out Loud

Avis de première écoute
Note de 2.5/5
Prometteur sur le papier, ce supergroupe de rock alternatif inédit peine à vraiment séduire. L'ensemble est bien pensé mais manque cruellement de pêche, n'en serait-ce que par les compositions elles-mêmes, mais aussi par une production moyenne qui met la voix très en avant. Dommage, l'intention était bonne.
Commentaires
Etienne, le 19/01/2016 à 08:40
Très bonne chronique, c'est exactement mon ressenti ! Quel dommage que rien n'est pris dans cet album pourtant prometteur...