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Critique d'album

Forever Pavot


Miguel El Salam 7''


(01/01/2014 - The Sound Of Salvation - Psychédélique - Genre : Rock)
Produit par

1- Miguel El Salam / 2- La Rabla
Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Essai de psychédélisme à la française."
Pierre D, le 14/02/2014
( mots)

Après un premier EP homonyme paru sur Frantic Records en 2013, Forever Pavot débarque sur The Sound Of Salvation Records pour ce mini-EP Miguel el Salam 7''. Forever Pavot est le projet d'un seul homme, Émile, issu du groupe Arun Tazieff qui fait dans le psychédélisme angélique. Après avoir enregistré sous le nom de Forever Pavot pendant quelques années, Émile s'est vu contacté pour sortir ses compositions au grand jour.

Comme chez Arun Tazieff il est avant tout question de psychédélisme et de rêveries opiacées comme le nom du projet l'indique. Émile joue de tout, chante tout et ce disque sonne comme une réelle œuvre de studio. Loin des productions garage cradingue des Brian Jonestown Massacre ou de la monotonie sonore des Black Angels, Miguel el Salam est un tout foisonnant. Mille sons s'entrechoquent pour tenter de créer un hybride entre le psyché sixties et les compositeurs français des années 60 et 70 comme Alain Goraguer ou Jean-Claude Vannier (tout deux ayant travaillé avec Serge Gainsbourg). Les clavecins se font percuter par une batterie ultra-compressée sur le titre "Miguel el Salam" en une suite de montagnes russes vocales, chœurs d'église et crescendo de Western avec cavalcade de chevaux et claquements de fouet sur fond de fuzz enivrante.
"La Rabla" poursuit sur la lancée du psychédélisme à la française oscillant entre variété kitsch un peu surannée (on croirait parfois entendre des rockeurs moquant les tics hippies) et réelle ambition formelle. Sur une mélodie sans cesse surprenante héritée du Pink Floyd de Syd Barrett, "La Rabla" joue sur l'équilibre précaire entre l'écho abyssal des vocaux et la saturation de l'espace sonore par toutes sortes d'instruments (basse liquide, claviers pompeux, tambourin...).

Vu en concert à Bruxelles en janvier 2014, Forever Pavot forme sur scène un groupe soudé, deux des trois musiciens qui accompagnent Émile font d'ailleurs eux aussi partie d'Arun Tazieff. La basse tient alors le rôle scénique central et propulse la dynamique pendant qu’Émile officie au chant et aux claviers depuis le côté de la scène. L'album est prévu pour bientôt et s'annonce plutôt très bien.

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