↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Heartless Bastards


Restless Ones


(16/06/2015 - Partisan Records - Blues-Rock, Folk, Americana - Genre : Rock)
Produit par John Congleton

1- Wind Up Bird / 2- Gates of Dawn / 3- Black Cloud / 4- Hi-Line / 5- Journey / 6- Pocket Full of Thirst / 7- Into the Light / 8- The Fool / 9- Eastern Wind / 10- Tristessa
Note de 4.5/5
Vous aussi, notez cet album ! (1 vote)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Un éventail sonore et émotionnel bien plus vaste que le nom du groupe !"
Marc, le 23/06/2015
( mots)

Il y a des groupes dont le nom semble étrangement dissoner avec leur musique, les Heartless Bastards en font manifestement partie. L'impertinence de leur rock garage n'est plus et point d'outrance ici, il est inutile d'attendre autre chose d'eux que des compositions qui fleurent bon tous les airs, plus ou moins sauvages, du paysage musical américain. Dans leur cinquième opus, Restless Ones, menés par la voix chaude et rauque d'Erika Wennerstrom, les anciens kids de Cincinnati naviguent aisément entre une country-blues-rock et un rock héroïque, sans craindre de s'aventurer vers des accords plus psychédéliques et des refrains pop.

Le contraste temporel superbement mis en image sur la pochette de l'album se ressent tout naturellement à son écoute. "Wind Up Bird", inspiré par un roman de Haruki Murakami, y impressionne d'entrée, sans laisser le moindre doute sur la qualité de ses dépressions atmosphériques rythmées par une batterie impertinente et des riffs aspirés par le souffle d'un Zeppelin survolant le grand canyon. Le transport est immédiat ! Deux autres morceaux empruntent la même voie ou presque, cette même fougue : "Into the Light" lors d'un entremêlement piano-guitare-voix de haute volée, et "Eastern Wind" dans sa cavalcade grandiloquente au coeur de l'Amérique.

Heartless Bastards recèle pourtant bien d'autres genres. Restless Ones c'est aussi du folk-rock qui lorgne vers du Tom Petty ("Gates of Dawn"), de l'americana classique rehaussée par le songwriting d'Erika Wennestrom ("Hi-Line") ou une plus surprenante ligne de basse glam rock qui parcourt un titre garage-pop ("Black Cloud"). Si ces morceaux apparaissent un peu plus fades et éloignés des autres, la faute en revient aussi à l'épaisseur de "Pocket Full of Thirst", où le rythme pacifié des percussions enveloppe à merveille la voix et la poésie de Wennestrom. La brise des guitares et leur réverbération font également écho aux blessures délivrées par Erika lors de ses vertigineuses montées en gamme dans "The Fool". Pour mettre fin à ces diverses impulsions, "Tristessa" ne pouvait être mieux placé. Un titre tiré d'un roman de Jack Kerouac, hanté par l'amour inconditionnel et non consommé pour une prostituée. L'album en est à son point culminant avec des boucles et un sourd ronronnement de guitares qui roucoulent sous les hurlements d'Erika Wennestrom. Tout aussi euphorique que psychédélique, tout aussi lyrique que transcendante, en scrutant les brillantes lumières de la ville elle répète à l'envi "la beauté des choses".

Si Restless Ones n'évoque pas que des jours heureux et ne contient pas que des chansons intemporelles, le groupe de Cincinnati garde toutefois son sens de l'émerveillement en parcourant un éventail sonore et émotionnel de plus en plus vaste avec ce nouvel album brillamment mis en voix.

Commentaires
shalom, le 25/06/2015 à 09:53
A écouter de toute urgence, ainsi que leurs précédents opus.Perso j' adore.