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Critique d'album

Jeepster


What if all the rebels died?


(22/06/2009 - Distile Records - Indie Pop Rock - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- A day in the dark / 2- Don't go too far / 3- Ex oh / 4- Write the end first / 5- Sweet 1:23 / 6- You can't stop / 7- Ditches / 8- Fiction fiction / 9- Be good in your neighborhood / 10- What if all the rebels died?
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Premier album sous forme d'hommage à tout un pan de l'histoire du rock ..."
Geoffrey, le 01/08/2009
( mots)

Les terrains de jeux propices à la création musicale permettent aujourd’hui bien des libertés quand il s’agit de puiser dans des règles passées, maintes fois respectées, aussi souvent bafouées, par des groupes dont les noms trop connus inspirent la folie et l’irrationalité artistique propre aux années 70. C’est à partir de cette décennie, jusqu’à aujourd’hui, que Jeepster prend ses marques pour donner naissance à son premier album : What if all the rebel died?.

Par le titre et l’artwork de l’album très flower power, What if all the rebel died? sonne comme un hommage à l’époque de tous ces groupes de rebelles que le rock a sculpté à grands coups de guitares. Musicalement, c’est la voix aigüe de Jonah Wales, l’orgue, la batterie syncopée et les cymbalettes qui apportent aux compositions cette touche rétro qui caractérise l’ensemble, particulièrement sur des titres tels que "A day in the dark" ou "Don’t go too far", artificiellement bonifiés par un âge où évoluaient au sommet de leur gloires quelques groupes précurseur de la musique d’aujourd’hui. Nombres de ces groupes, comme T-Rex ou Led Zeppelin, se retrouvent crédités comme influences pour Jeepster, qui use du meilleur pour compiler un savant mélange de glam-rock, de punk, ou de pop. Rajoutons à ces pointures quelques références comme les Velvet Underground ou encore Pink Floyd ("Fiction fiction") qui apporte au disque une dimension psychédélique.

Ne prétendant pas uniquement copier ce qui se faisait avant, Jeepster apporte également une fraicheur toute actuelle et établit ainsi l’alchimie d’un revival cultissime et d’un rock indie efficace. Quelques compositions peuvent rappeler leurs contemporains MGMT ("Ditches") alors que la production se rapproche davantage des Modest Mouse, The Walkmen, ou The Brian Jonestown massacre par les sonorités. Difficile alors de trouver sa propre voie, quand elle a été empruntée par de nombreuses formations. Mais les trois californiens parviennent à garder leur personnalité en arrangeant leurs morceaux à l’aide de riffs accrocheurs ou de lignes de basses très présentes, qui arborent une prestance brit-pop, et une intensité psychédélique.

L’art de remettre au goût du jour ce qui a marché avant. Une technique largement utilisée et usée par de nombreux groupes, où les seventies représentent davantage une ascendance qu’une simple inspiration. Et comme le Roi succède au Roi, à la question "What if all the rebels died?" nous répondons "Jeepster" !

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