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Critique d'album

Kings of Leon


Come Around Sundown


(18/10/2010 - Columbia - Garage rock sudiste - Genre : Rock)
Produit par

1- The End / 2- Radioactive / 3- Pyro / 4- Mary / 5- The Face / 6- The Immortals / 7- Back Down South / 8- Beach Side / 9- No Money / 10- Pony Up / 11- Birthday / 12- Mi Amigo / 13- Pickup Truck
Note de 3/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Le rock sudiste qui sent la sueur devient juste moite. Beau piège à filles."
Elise, le 30/12/2010
( mots)

Déçus d'Only By The Night, amoureux de Youth And Young Manhood, chérisseurs d'Aha Shake Heartbreak, fans des premiers pas de Kings Of Leon, ne vous arrêtez pas sur Come Around Sundown. Excepté si vous êtes capables d'accepter la transformation des frères Folowill et si leur nouvelle coupe de cheveux ne vous donne pas envie de pleurer. Car finalement, cette transformation capillaire est le symbole de beaucoup de choses. Face aux photographes, les Followill ont aujourd'hui le cheveu propre, la mèche soigneusement posée au coin de l'oeil, le tout accompagné d'un boléro en jean taillé sur mesure. Fini le long cheveux gras collé par la sueur, la dégaine de bouseux du Tennessee qui joue avec ses potes dans un garage moite, le son crade et spontané des premiers albums. Aujourd'hui, les Kings Of Leon font dans la production soignée et leur son est aussi propre que leur chemise. Ce qu'il reste ? Le même talent qu'à leur début, mais exploité autrement.


Pour apprécier Come Around Sundown, il faut donc oublier les précédents albums de Kings Of Leon, exception faite d'Only By The Night, dernier opus qui annonçait déjà le virage pris par les frères Followill. Aujourd'hui, les quatre garçons font un rock "mainstream". Ce n'est en rien une insulte, simplement le constat que leur mélodie passe beaucoup mieux auprès du grand public et sur les radios que les anciens titres ne le faisaient. La voix de Nathan Followill est toujours la même, mais ses intonations éraillées sont utilisées avec toute la dextérité de l'expert. Derrière lui, Caleb a mis la saturation au minimum, créant un tapis sonore d'une netteté musicale parfaite pour la voix de son frère. Ajoutez des textes un brin fleur bleue comme celui de "Birthday" et le cocktail est parfait : Kings Of Leon fait maintenant du rock pour minauder.


Il n'y a qu'à prendre "Pickup Truck" pour le démontrer simplement. Messieurs, voilà LA ballade rock qui va vous permettre de tomber les filles comme des mouches. Attention, elle nécessite impérativement de maîtriser le chant à la voix cassée, particulièrement sur le refrain. Et la frontière est mince entre la réussite de cette mélopée à fleur de peau et le larmoiement ridicule. Evidemment, Nathan Followill s'en sort à merveille, mais tout le monde n'a pas sa maîtrise. En tout cas, une telle ballade n'aurait jamais pu apparaître sur les précédents albums de Kings Of Leon. Elle est parfaite, mais vise clairement un public différent des premiers fans, les mecs auront peut être du mal à être touchés. On fera le même constat pour "Pyro" et son refrain en "aahahaaaah" lancinant, ou encore pour "The Fall", construit de manière similaire.


Certains mecs, et les filles qui ne se laissent pas avoir si facilement, se rattraperont avec "The End", dont le tempo lent et la basse omniprésente parviennent à saisir l'oreille dès les premières notes. Du côté des titres rock ultra-efficaces aux airs de tubes, on citera "Radioactive" et ses "ouhouhou"en choeur, "Mary" et ses "aaaahaaahaah" sur un ensemble joliment saturé, "The Immortals" et ses refrains sautillants entrecoupés de refrains lourds. De "No Money" à "Pony Up", les mélodies sont bonnes et la rythmique efficace, mais difficile de ne pas avoir l'impression d'une certaine répétition le long des 13 titres pourtant assez courts de l'album. Et quand le groupe s'écarte de sa nouvelle charte musicale, il faut avoir quelques affinités avec la country pour apprécier "Back Down South, voire avec Amy McDonald pour "Beach Side".


Il serait facile de renier Come Around Sundown simplement parce qu'il est loin de ce qu'ont fait auparavant les Kings Of Leon et parce qu'on préférait la lointaine époque où ces quatre garçons étaient des gamins sans foi ni loi. Et si l'on aimerait faire son Francis Cabrel nostalgique, il faut admettre que même loin du rock indé crasseux de leurs débuts, les frères Followill assurent. Preuve, ceux qui n'avaient jamais écouté le groupe avant cet album le trouvent excellent. En vieux de la vieille, on aimerait quand même, un jour, un retour aux sources.

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Commentaires
MaximelAR, le 08/10/2022 à 18:42
Je peux comprendre ta remarque Alan_Anranm, et je parle au nom de toute la rédaction. Si l'utilisation du terme tient davantage de la maladresse qu'autre chose, ça n'a rien à faire dans une chronique de disque, quelle qu'en soit sa qualité. Ça n'est pas franchement une excuse, mais la chronique date de 2010, ceci explique peut-être cela. Nous allons modifier la chronique dans ce sens. En tout cas, merci pour ton retour.
Alan_Anranm, le 08/10/2022 à 12:06
Qu'on critique l'album je veux bien mais critiqué le public qui écoute ça en utilisant le terme "lopette" c'est abusé, c'est clairement de l'homophobie là...