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Critique d'album

Legendary Tigerman


Masquerade


(01/11/2006 - Exclaim - Blues - Genre : Autres)
Produit par

1- Someone Burned Down This Town / 2- The Whole World’s Got The Eyes On You / 3- I Got My Night Off / 4- Say Hey Hey / 5- Honey, You’re Too Much / 6- Route 66 (Bobby Troup) / 7- Walkin' Dowtown / 8- Masquerade / 9- Let Me Give It To You / 10- Blue Moon Baby (Dave Diddley Day) / 11- Bad Luck Rythm’n Blues Machine
Note de 5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
" Un blues-rock intimiste des plus rafraîchissants."
Bylli, le 07/12/2006
( mots)

Attention les oreilles. Quand Paul Furtado, alias The Lengendary Tigerman, quitte Wraygunn, prend sa six-cordes et passe le blues à la moulinette White Stripes, le résultat est l'une des meilleures surprises qu'il ait été donné d'entendre depuis bien longtemps. Le blues n'est en aucune manière révolutionné, mais l'indie rock profite d'une bonne bouffée d’air frais.

Si l'on excepte cette ouverture en forme d'un peu timoré incendie urbain éclot un disque cohérent, compact, régulier et objectivement très bon. La formule est globalement la même que pour les débuts des faux frère et soeur de Detroit, à savoir guitare qui fait tout, batterie simpliste et voix partant dans des rauques légèrement faux.

Certes, ne poussons pas le bouchon trop loin, la réinterprétation des racines blues et les éclats de guitare n'ont pas le lustre d'un Jack White. Dans un style minimaliste The Legendary Tigerman (quel nom tout de même…) s’en tire néanmoins haut la main. A part une introduction sans doute un peu timide à laquelle il manquerait une pincée de poivre, une voix voulant parfois se faire un peu trop sensuellement sombre et cet horrible scratch en fond de "Honey, You’re Too Much", le produit fait réellement du bien aux conduits auditifs.

La reprise de "Route 66" des Rolling Stones, en plus d'être une excellente idée, est réellement une piste valant le détour car réelle adaptation dotée d'une touche personnelle. Le tout laminé à coups de petites notes aiguisées comme autant de lames de rasoir. Le son de l'album paraît souterrain, abysses au-dessus desquelles flottent au premier plan cette guitare simple et tranchante.

Une fois le premier effet Kisskool (la fraîcheur) passé, l'album perd quelque peu de sa superbe. Cependant, ce style intimiste, cette production quasiment absente lui confèrent une personnalité qui fait hélas défaut à bien des rayonnages de nouveautés dans votre point de vente habituel. C'est en cela que ce Masquerade mériterait d'y figurer, même si l'on peut se permettre un certain scepticisme vis-à-vis de la concrétisation de cette idée.

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