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Critique d'album

Ou Est Le Swimming Pool


The Golden Year


(11/10/2010 - Fire & Manouvre - Nu Rave - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Jackson's Last Stand / 2- These New Knights / 3- Dance The Way I Feel / 4- Outside / 5- Better / 6- The Key / 7- Our Lives / 8- The Feeling / 9- Get Along / 10- Curtains Falls / 11- Next To Nothing
Note de 5/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un autre disque de nu rave en provenance de la perfide Albion"
Thomas B, le 29/01/2011
( mots)

Impossible d'entamer la chronique de The Golden Year sans replacer cet album dans son contexte, particulier s'il en est. Charles Haddon, le leader de Ou Est Le Swimming Pool s'est donné la mort lors d'un festival belge en août dernier, soit deux mois avant la sortie de la dite galette. Évidemment, rester entièrement objectif avec ce fait divers à l'esprit relève de l'exploit, mais on va essayer quand même. Reprenons depuis le début. Trois fringants jeunes hommes de Camden décident un beau jour de 2009 d'investir dans des t-shirts fluos et des synthés pour surfer sur la vague britannique de la nu rave. Un single ("Dance The Way I Feel") et une tournée en première partie de La Roux plus tard, et voilà que nous arrive le sus-nommé premier opus de la formation. Ajouter qu'il s'agit certainement aussi du dernier ne relève pas de la divination.

L'originalité n'est pas vraiment le point fort de Ou Est Le Swimming Pool. Les sonorités sont le résultat de l'influence de groupes comme Pet Shop Boys ou plus récemment, Late Of The Pier plutôt que des composantes d'une identité propre. Heureusement, ce petit défaut est bien vite oublié à l'écoute des quelques tubes qui composent The Golden Year ("These New Knigh"t, "Jacksons Last Stand"...). Des mélodies accrocheuses et dansantes donc, mais aussi, et c'est plutôt surprenant, des balades plus douces qui nous expliquent que la vie n'est pas rose tous les jours quand on est jeune, perdu et légèrement émotif. Mention spéciale à la touchante "Better" et son entêtant refrain qui évoque le "Ceremony" de New Order (ou de Joy Division, vous décidez).

Malgré quelques chansons dispensables, ce premier essai est au final assez réussi et surtout, révélateur d'un potentiel qui aurait pu être très prometteur. L'avenir du désormais duo étant incertain, plutôt que d'espérer l'impossible, sinon l'improbable, on reprendra volontiers un peu de The Golden Age. Un disque à mettre dans la catégorie "à apprécier sans trop se poser de questions".

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