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Critique d'album

Pas de printemps pour Marnie


Nuit fièvre


(16/08/2010 - MVS Records - Pop-folk - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Run to me / 2- You should be dancing / 3- Stayin alive / 4- Night fever / 5- Massachussets / 6- Holiday / 7- How deep is your love / 8- Tragedy / 9- Got to get a message to you / 10- To love somebody / 11- I started a joke / 12- More than a woman / 13- Too much heaven
Note de 5/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Etonnantes reprises des Bee Gees, façon électro-pop"
Geoffrey, le 18/09/2010
( mots)

Etonnant projet que ce Nuit fièvre, de Pas de printemps pour Marnie. Si le nom du groupe s’inspire complètement du film éponyme d’Alfred Hitchcock, le concept du disque, lui, repose sur la traduction du titre en anglais : "Night Fever", célèbre tube interplanétaire des Bee Gees. Un exercice de thème qui illustre ces treize reprises façon folk, rock et pop de la carrière des frères Gibb. 

Pas de printemps pour Marnie propose donc un disque de reprises. Chose habituelle pour la formation toulousaine, qui nous a fait grâce par le passé d’un premier album de reprises, réorchestrant déjà à sa manière la carrière de My Bloody Valentine dans My bloody covers. Aujourd’hui, ils s’attaquent donc aux monstres sacrés des strass et des pattes d’eph’. Et il n’a pas été une mince affaire pour eux que de s’inspirer du groupe disco sans trop le transpirer. Une manière de se détacher complètement du modèle, en y intégrant la personnalité propre de Pas de printemps pour Marnie, à savoir les sonorités basées sur un mélange entre une pop électro planante et des guitares folk sautillantes. Le groupe pousse la gentillesse jusqu’à faire intervenir une classe de gamins pour chanter certains refrains, façon Pink Floyd sur "Another brick in the wall". Ainsi, seuls subsistent les mélodies globales et les paroles, interprétées ici par quatre voix féminines. Le reste est librement adapté, les accords parfois différents ("How deep is your love"), pour une ambiance presque lounge bien moins dansante que l’originale, dans la lignée des Nouvelle Vague pour le style et la démarche, ou encore de Air pour l’aspect léger et pop des arrangements.

Un aspect de la musique qui peut en rebuter certains, tellement elle est capable de ne pas toucher les plus extrêmes des auditeurs. Parfois même les moins extrêmes. Un petit manque global de relief qui convient davantage à une écoute passive, en fond lors d’une soirée où l’on n’est pas obligés de faire attention à la programmation musicale laissée en arrière-plan. Car finalement, rien ne tranche, et l’impression de vide prédomine. Pas de gros son, une voix plutôt susurrée, une myriade d’instruments parfois trop bordélique pour être bien entendus. Un vrai manque d’émotion perturbant un équilibre musical nécessaire pour en faire un disque plaisant. 

C’est à la fois dommage et frustrant, car on est en droit d’imaginer mille manières de moderniser les tubes disco des Bee Gees, surtout au regard de la recette magique à base de cordes et de synthés, appliquée sur une base, admettons-le même si on n’est pas adepte des soirées paillettes, des plus efficaces, qu’il s’agisse des mélodies ou des paroles. Alors rangeons ce disque là où il devrait être : au milieu des essais plus qu’intéressants, qu’on écoutera pour se dire "tiens, c’est rigolo", sans y revenir trop souvent.

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