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Critique d'album

Radio Moscow


Live In California!


(08/07/2016 - Alive Records - Blues-rock psychédélique - Genre : Rock)
Produit par

1- I Just Don't Know / 2- Death Of A Queen / 3- Broke Down / 4- I Don't Need Nobody / 5- 250 Miles/Brain Cycles / 6- Before It Burns / 7- The Escape / 8- City Lghts / 9- Chance Of Fate / 10- Deep Blue Sea / 11- These Days / 12- No Good Woman / 13- So Alone
Note de 5/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Griggs Rules"
Nicolas, le 27/08/2016
( mots)

L’année 2016 file à une vitesse prodigieuse, avec son lot d’horreurs et de raisons d’espérer, et alors que certains de nos collègues pros se gargarisent d’un soit-disant millésime musical exceptionnel, la rédaction d’Albumrock, visiblement moins hype et/ou enthousiaste, a de la peine à ne pas vous faire partager un certain marasme quant aux récentes nouveautés éprouvées à la fin du printemps et durant l’été. Or il existe toute de même quelques exceptions qui méritent d’être signalées, et il allait sans dire que Radio Moscow en ferait très certainement partie.


On ne va pas vous refaire la bio de ce groupe essentiellement centré sur le plénipotentiaire Parker Griggs, homme à tout faire de la radio moscovite : il compose, produit, chante, joue de la guitare et de la batterie, rien que ça. Manque un bassiste qui, dans cette formation, a une sale tendance à changer tous les ans, quoiqu’Anthony Meier ait l’air de tenir bon depuis 2013. Et bien sûr, le live impose un batteur qui n’est autre que Paul Marrone, absent des studios mais fidèle au poste face à la foule. Là-dessus, on rappellera simplement que Radio Moscow, c’est du psyché heavy blues rock à l’ancienne, comprenez par là coincé grosso modo entre 1969 et 1970 (si c’est pas précis, ça), qui se réclame principalement de Jimi Hendrix mais aussi, en vrac, du Jeff Beck Group, de Cream ou de Vanilla Fudge. Avec ça, vous savez tout, hormis le fait que Radio Moscow, ça déchire. Mis à part un troisième album en deçà, Griggs a su se saisir comme personne du courant musical en question et le transcender en studio et surtout sur scène. Pas étonnant que ce Live In California! soit si réussi.


Imaginez : un double album - selon les standards de l'époque, n’incluant que des hits, reprenant des riffs implacables et des soli de folie tout en rallongeant la sauce, en ajoutant des trips psychés improvisés à l’ancienne, à la manière de ce faisait le grand Jimi. Impossible ? Non, la preuve. Parker Griggs livre ici un best-of particulièrement soigné, redoutablement interprété, gorgé de fuzz et de wahwah, agrémenté de lignes de basse fluides et de partitions de batterie aux petits oignons comme Mitch Mitchell n'en ferait pas, et qui se paye même le luxe d’améliorer les versions studio des morceaux interprétés. Par extension, explorer la tracklist n’a ici que peu d’intérêt : TOUT le concert est au diapason, énergique, électrique, pugnace, imparable, immanquable. Du vrai rock analogique à l’ancienne qui sent bon la sueur, le LSD, les pédales vintage et la réverb face aux amplis, les soli orgasmiques et les toms qui bastonnent. Seul point discutable : le chant. Parker Griggs n’est pas un grand interprète vocal, se contentant souvent d’aboyer plus que de moduler ses mélodies. Si cet aspect ne faisait déjà pas forte impression en studio, c’est pire en concert, même si les atours instrumentaux du groupe rattrapent allègrement ce manque. Eh oui, Mr Griggs, même Jimi savait chanter : pourquoi ne pas essayer d’apprendre, tout simplement ? En attendant, on se délectera, et le mot n’est pas trop fort, de ce succulent double live à écouter bien sûr en vinyle si vous le pouvez pour un résultat encore plus intense. Et en attendant un cinquième album studio, la bave et le sourire aux lèvres.

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