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Critique d'album

Sébastien Schuller


Happiness


(07/02/2005 - Catalogue - pop électro - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- 1978 / 2- Weeping willow / 3- Sleeping song / 4- Wolf / 5- Ride along the cliff / 6- Where we had never gone / 7- Tears coming home / 8- Edward's hand / 9- Donkey boy / 10- Along you walk / 11- Le dernier jour
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un mélange pop électro planant unique et envôutant"
Charly, le 19/02/2005
( mots)

Sébastien Schuller sort son premier album en ce début d'année 2005 : Happiness. A la première écoute, on se demande comment un seul homme arrive à créer des musiques aussi complexes et variées où sont mis en oeuvre une quantité d'instruments de sons et de mélodies aussi diverses qu'étonnantes. L'artiste fait partie de cette mouvance pop électro et fait tout de suite penser à des groupes comme Air ou Radiohead. Cet album respire la tranquilité et nous entraîne à travers 11 titres d'une atmosphère enivrante vers un état de plénitude, de joie paisible : Happiness, le titre de l'album est d'ailleurs parfaitement en harmonie avec son contenu. C'est exactement le sentiment qu'on ressent à l'écoute de l'album. L'artiste se plait à mêler les instruments dit classiques (piano, guitare sèche) à des sons plus électros pour donner un rendu surprenant mais très agréable à l'écoute. L'intro "1978" est d'ailleurs une introduction parfaite à l'oeuvre. Un piano solitaire qui se lance dans une mélodie des plus merveilleuses, tout en douceur, l'électro fait son apparition et on comprend tout de suite le but de l'artiste : la sublimation des sons classiques par l'électro.
La voix de l'artiste n'apparaît jamais telle quelle, elle est toujours modifiée pour se prêter à l'ambiance du morceau. On a l'impression que l'auteur classe donc plutôt la voix ou tout du moins sa voix dans la catégorie des sons électros, peut-être parce qu'il ne la trouve pas assez unique et exceptionnelle telle quelle : nature. Belle preuve d'humilité mais on aurait voulu l'entendre au moins une fois, pour se faire une idée.
On flirte sagement entre la nostalgie, une beauté triste, une joie tenue : des émotions si proches qui s'emmêlent continuellement pour nous perdre. C'est difficile de tenir une sensation certaine après avoir écouté cet album parce qu'on est toujours à la limite d'un sentiment de joie et d'un sentiment de tristesse. Un mélange unique qu'on ne peut comprendre qu'en écoutant cet album. Et le dernier morceau n'est pas là pour nous aider, "Le dernier jour", se la joue musique de film, musique d'une histoire d'amour un brin nostalgique qui ne choisit pas son camp, qui laisse un arrière goût mitigé sur les évènements passés et à venir.
Cet album comme vous l'aurez compris se veut calme, paisible et planant, ne pensez pas y rencontrer rythmiques soutenues et mélodies dansantes, c'est avant tout un album qui nous entraîne dans un voyage initiatique des plus reposants et qui manquent peut-être parfois d'une touche plus agressive. Question de goût certainement, mais les amateurs de pop électro seront sans doute ravis de cet album qui est un pur bonheur à l'oreille !

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