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Critique d'album

The Butterfly Effect


Final Conversation of Kings


(20/09/2008 - Village Roadshow Music / Superball - Hard rock / progressif - Genre : Rock)
Produit par

1- Worlds on Fire / 2- Room Without a View / 3- Final Conversation / 4- The Way / 5- Window and the Watcher / 6- ...And the Promise of the Truth / 7- In These Hands / 8- 7 Days / 9- Rain / 10- Sum Of 1
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Vous aim(i)ez Muse ? Jetez donc une oreille à cet album..."
Nicolas, le 23/08/2010
( mots)

Superball Records, retenez bien ce nom. Ce label allemand spécialisé dans le progressif entame depuis quelques années une ascension irrésistible qui a vu des groupes tels qu' Oceansize ou encore Pure Reason Revolution (excusez du peu) rejoindre ses rangs. En attendant la sortie des nouveaux albums de ces deux cadors, albums tous deux attendus en septembre, intéressons nous à une rareté dénichée par les teutons de l'autre côté du globe. En Australie, et plus précisément à Brisbane.

Marrant, ça : c'est pile au moment où Tonton Zegut s'extasie sur le succédané de Muse qu'est The New Regime (projet solo du p'tit Ilan Rubin, ex Lostprophets et batteur de Nine Inch Nails) que l'on découvre une autre formation qui rappelle furieusement Matt Bellamy et ses deux compères. Et après, n'allez pas nous faire croire que Muse n'est pas un groupe de rock progressif ! The Butterfly Effect a connu une trajectoire assez particulière qui n'est pas sans rappeler celle de Cave In : débuts effectués en fanfare dans un segment metal alternatif / nü hard rock, puis revirement vers un art rock plus tempéré qui explose véritablement sur ce troisième album, Final Conversation Of Kings. Mine de rien, Clint Boge et ses sbires connaissent un beau petit succès chez les kangourous et réussissent régulièrement à placer leurs disques dans le top 5 australien. Ce qui n'en fait pas moins, nous sommes bien d'accord, de parfaits inconnus dans nos contrées.

Les points communs avec Muse, s'ils ne sautent pas aux oreilles dès les premières secondes de "Worlds On Fire", confinent à l'évidence un peu plus loin dans le morceau alors que les guitares commencent à s'emballer : basse stroboscopique et opulente, voix ultra haut perchée, lyrisme volcanique, on se croirait vraiment revenu dans les plus hautes sphères d'Absolution, et ce n'est pas une insulte. Ce morceau est par ailleurs le seul à s'autoriser quelques digressions progressives, notamment au sein du très joli pont atmosphérique glissé dans son écrin de cuivres. Un peu plus loin, on retrouve encore quelques traces bellamiennes sur "Rain" et son grand refrain enflammé. Le reste du temps, The Butterfly Effect se cantonne à un rock direct, brut dans son instrumentation, plus fin (voir précieux diront certains) dans son chant, et cherchant toujours à flatter la fibre héroïque qui sommeille en chacun de nous. Parfois, les six cordes trahissent les origines metal du groupe et rugissent comme aux premiers jours ("7 Days"), mais ces passages bourrins restent rares et laissent souvent leur place à une musique plus fine, qui joue beaucoup sur les effets d'écho. N'oublions pas de mentionner un sens mélodique particulièrement affuté, qui culmine sur "In These Hands" avec ses jolis riffs de guitare réverbérés ou encore sur le très catchy "Window And The Watcher".

Mais toujours le trio de Teignmouth se rappelle à notre bon souvenir, même si The Butterfly Effect se révèle être bien plus qu'une vulgaire bande de pasticheurs. Final Conversation Of Kings est un très bon album d'alt-rock à la fois fin et racé, et qui de surcroît conserve une parfaite tenue tout au long de son déroulement. Seule la production un peu brouillonne de Forrester Savell ternit un poil ce beau tableau, fait d'autant plus regrettable que l'olibrius a su bien mieux capter les excès baroques de l'autre groupe majeur de Brisbane, Dead Letter Circus, sur son premier effort studio. A suivre donc, mais il est très probable que vous entendiez parler un jour ou l'autre de ces bougres de kangourous dans notre vieille Europe grâce à Superball. Le battement d'aile du papillon en Australie parviendra-t-il à déclencher une tornade en France ? Wait and see.

 

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