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Critique d'album

The Cranberries


Bury The Hatchet (the complete sessions 1998-1999)


(30/07/2002 - Mercury - Rock irlandais - Genre : Rock)
Produit par

1- Animal instinct / 2- Loud and clear / 3- Promises / 4- You & me / 5- Just my imagination / 6- Shattered / 7- Desperate Andy / 8- Saving grace / 9- Copycat / 10- What's on my mind / 11- Delilah / 12- Fee fi fo / 13- Dying in the sun / 14- Sorry son / 1- Baby blues / 2- Sweetest thing / 3- Woman without pride / 4- Such a shame / 5- Paparazzi on mopeds / 6- Promises (live) / 7- Animal instinct (live) / 8- Loud and clear (live) / 9- You and me (live) / 10- Shattered (live) / 11- Desperate Andy (live) / 12- Delilah (live)
Note de 3/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
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Alice, le 05/09/2005
( mots)

Formés en Irlande en 1990, les Cranberries sont devenus le groupe incontournable des dix dernières années, grâce notamment à la voix emblématique de leur chanteuse Dolorès O'Riordan. Ils connaissent leurs premiers succès avec "Dreams" et "Linger" (extraits de Everybody else is doing it, so why can't we ?) et triomphent réellement avec l'album No need to argue et le titre "Zombie" (le clip fait d'ailleurs sensation, Dolorès O'Riordan y est recouverte de peinture dorée, attachée à un bûcher et dénonce les atrocités de la guerre). Avec un tel succès, on attendait les Cranberries au tournant : leur troisième album, To the faithful departed, n'obtient malheureusement pas le succès escompté : le groupe a risqué ici un virage très rock, des textes encore plus engagés, des mélodies recherchées mais le disque reste boudé par le public.
En 1999, les Cranberries sont bien décidés à littéralement "enterrer la hache de guerre" avec Bury the hatchet, et reviennent à un univers plus proche de No need to argue. Bury the hatchet semble emprunt d'une douce mélancolie, comme une porte entrouverte à un nouveau départ. L'album se veut très personnel, chaque chanson semble illustrer une expérience vécue, de nombreux thèmes y sont abordés : la récente maternité de la chanteuse transparaît dans "Animal instinct" ; "You & me", "Saving grace", "What's on my mind", "Sweetest thing" sont de belles chansons d'amour ; dans un autre genre, Dolorès O'Riordan dénonce également la lâcheté des hommes et leurs tromperies (si, si) dans "Shattered", "Woman without pride" et la fragilité de l'amour dans "Dying in the sun" (certainement les plus belles chansons de l'album) ; la chanteuse rend hommage à Lady Diana en dénoncant les "Paparazzi on mopeds", condamne l'abus sexuel sur enfants dans "Fee Fi fo", l'effet de mode dans "Copycat".
Encore une fois, la voix de Dolorès O'Riordan est remarquable. Reconnaissable entre mille, elle s'applique merveilleusement bien aux différents styles de l'album : de l'optimisme de "Just my imagination", on passe au rock de "Promises" ; de la douceur de "Dying in the sun", à l'énergie de "Desperate Andy".
A noter qu'il existe une édition double CD, encore disponible à la vente, qui vaut vraiment le coup : dans une jolie pochette cartonnée, en plus de l'album original, le deuxième disque comporte cinq titres indédits et sept titres live, enregistrés le 9 décembre 1999 à Bercy. Si certains n'ont pas eu l'occasion de voir le groupe sur scène, les sept derniers morceaux montrent bien la performance vocale de la chanteuse : en 10 ans, elle n'a pas perdu de son charme ni de son énergie.
Il est bien dommage que l'album n'ait pas convaincu le public, il ne méritait en aucun cas l'accueil désastreux qu'il a rencontré. L'album suivant, Wake up and smell the coffee, inconstestablement le plus mauvais album des Cranberries, finit de précipiter le déclin commercial et artistique du groupe. Depuis un album best-of, Stars, en 2002, il n'y a malheureusement plus aucune nouvelle quant à l'avenir du groupe : reste donc à se (re)plonger dans la douceur de Everybody else id doing it, so why can't we ?, le classique No need to argue, le rock de To the faithful departed ou bien l'incontournable Bury the hatchet.

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