↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

The Dead 60's


The Dead 60's


(26/09/2005 - Deltasonic Records - Rock anglais - Genre : Rock)
Produit par

1- Riot Radio / 2- A Different Age / 3- Train to Nowhere / 4- Red Light / 5- We Get Low / 6- Ghostfaced Killer / 7- Loaded Gun / 8- Control This / 9- Soul Survivor / 10- Nationwide / 11- Horizontal / 12- The Last Resort / 13- You're Not The Law / 1- Too Much TV Dub / 2- Invader Dub / 3- D-60 Fights The Evil Force / 4- No Control Dub / 5- Tower Block Dub / 6- CNS Lazer Attack D-60 / 7- Police Radio Dub / 8- Flight Mission Dub / 9- No Good Town Dub / 10- Game Over
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (9 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Mort aux 60's ! Un disque urbain, noir et claustrophobique."
Jérémie, le 02/12/2005
( mots)

Une fois n'est pas coutume, l'Angleterre nous livre un nouveau groupe sorti de presque nul part. Signés chez Deltasonic (à qui l'on doit The Zutons et The Coral), les Dead 60's nous viennent de Liverpool et sont prêts à affronter le monde. Leurs armes : un album de 34 minutes et des fringues plus fashion encore que celles d'Ewan McGregor dans Trainspotting.

Oscillant entre la révolte du punk, le groove haché du ska et les envolées de la dub, les Dead 60's nous plongent avec urgence dans leur univers urbain, noir et paranoïaque. On ne pouvait pas mieux faire, pour y pénétrer, que de commencer par le single "Riot Radio", une entrée en matière brutale et directe. Riffs efficaces, batterie carrée, hymne à la révolte : les bases sont là, il n'y a plus qu'à développer. L'album entier est une fuite à travers la ville. On s'y fait poursuivre sous le son des sirènes dans l'angoissante "Red Light", on y cède à l'hystérie collective dans la claustrophobique "Ghostfaced killer" ("You'd better watch out, you'd better lock your door, 'cause you don't know who that killer will be waiting for"), on y crache sa colère les dents serrés sur "Control This". Malgré quelques passages plus apaisés, on entend la colère monter, on sent que les rues peuvent s'embraser à tout moment... Ajoutez à cela les contre-temps ska et les reverbs dub, et l'on a au final un album plutôt réussi, pas follement original mais qui peut se placer sans honte sur les épaules de papa Strummer.

A écouter au casque, dans une ruelle sombre, les épaules voûtées sous le cuir pour se protéger de la pluie qui dégouline des toits.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !