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Critique d'album

The Kooks


Inside In / Inside Out


(06/03/2006 - Virgin Records - Garage pop - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Seaside / 2- See The World / 3- Sofa Song / 4- Eddies Gun / 5- Ooh La / 6- You Dont Love Me / 7- She Moves In Her Own Way / 8- Matchbox / 9- Naive / 10- I Want You / 11- If Only / 12- Jackie Big Tits / 13- Time Awaits / 14- Got No Love
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Oh surprise ! Un très bon album pop-rock dont on aurait tort de se priver."
Bylli, le 24/02/2006
( mots)

Et un autre groupe anglais en "the", un ! En plein renouveau du rock britannique nous débarque ce quatuor dont les membres n’ont pas la particularité d’être jeunes, mais très jeunes. En effet, à côté des 17 ans du guitariste Hugh Harris, la toute fraîche vingtaine du chanteur Luke Pritchard semble canonique. Influencés par à peu près tout ce qui s’est joué, chanté ou tapé depuis un siècle, les quatre musiciens de Brighton, littéralement kidnappés par Virgin à la sortie du lycée, nous offrent avec "Inside In / Inside Out" 14 titres d’une pop-rock mâtinée de folk, reggae et autre soul qui risquent de relancer une musique pop au bord de la marmite de soupe. Car si The Kooks ont bien deux qualités, c’est de ne pas avoir la prétention de réinventer le rock, et de ne pas hésiter à aller jeter une oreille dans d’autres genres musicaux…

Tout débute le long d’une mer calme avec la douce balade folk "Seaside", égrenée par la voix de Luke Pritchard, accompagnée d’une simple guitare acoustique. Plutôt inhabituel si l’on se réfère aux tonnerres sonores qui éclatent lorsque l’on lance les albums de la plupart de leurs – plus rock - homologues (The Subways, The Others, Art Brut…). Mais le spectre de la pop-rock anglaise rattrape nos quatre compères 1'40 plus tard, lorsque hurle la guitare de l’incontestable meilleur morceau du disque, "See The World", hymne qui n’a pourtant pas donné lieu à l’heure actuelle à un n°1 outre-Manche. Suivent les excellentes "Sofa Song" et "Eddie's Gun", premier simple du groupe dans lequel Luke Pritchard aborde de façon non dénuée d’humour ses problèmes de pannes sexuelles !

Alors que l’album progresse à un solide rythme de croisière, on sera indulgent sur la doucereuse (abandonnons l’indulgence finalement, et disons fade) "Ooh La", et l’on se réjouira du fait que le groupe retrouve son mordant dès la chanson suivante ("You Don’t Love Me"). En dépit de l’incommensurable originalité des paroles ("You don’t love me the way that I love you"...), il faut reconnaître aux Kooks un talent certain pour composer de très bonnes chansons pop. Et puis, après tout, on est à des années-lumière d’une chèvre à l’agonie gémissant "You’re beautiful"... Les accents funk et reggae de "Matchbox" viennent apporter une fraîcheur nouvelle à cet album qui a la grande qualité de ne pas sombrer dans une lassante monotonie. "If Only" vient redonner un élan rock en deux minutes montre en main, avant (comment ne pas le mentionner ?) un "Jackie Big Tits" au titre pour le moins évocateur…

Enfin, l'album achève son voyage musical, après le très reggae "Time Awaits", par un apaisant (mais néanmoins dispensable) "Got No Love", qui aurait tendance à faire oublier les quelques perles qui ont précédé, tant l’envie de couper le CD se fait grande avant la fin du morceau... Alors abandonnons immédiatement ce morceau pour revenir directement au début du disque et à sa fraîcheur réjouissante quant à la tenue de ce qu’est aujourd’hui devenue la brit-pop.

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