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Critique d'album

Wishbone Ash


Illuminations


(00/10/1996 - HTD - - Genre : Rock)
Produit par

1- Mountainside / 2- On Your Own / 3- Top of the World / 4- No Joke / 5- Tales Of The Wise / 6- Another Time / 7- A Thousand Years / 8- The Ring / 9- Comfort Zone / 10- Mystery Man / 11- Wait Out The Storm / 12- The Crack Of Dawn
Note de /5
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Note de 2.0/5 pour cet album
"Sans Illusions"
François, le 06/12/2024
( mots)

Drôle d’affaire (sic) que l’aventure de Wishbone Ash durant la décennie des 90’s. Celle-ci commence par un album moyen, Strange Affair (1991), avant de se poursuivre avec un long silence discographique marqué par les départs successifs des deux frères Turner, Martin puis Ted, qui laissent Andy Powell seul aux manettes du groupe culte. Celui-ci s’entoure alors d’une nouvelle formation, au sein de laquelle se trouve Tony Kishman (chant), Roger Filgate (guitare) and Mike Sturgis (batterie), et avec laquelle il compose un dix-septième album inattendu en 1996, Illuminations.


À l’instar de Marillion ou de Radiohead, Powell sait s’adapter aux évolutions de son époque (la suite de l’histoire nous dira que cela peut aussi être pour le pire) et il propose un financement participatif pour permettre à ce nouvel opus de voir le jour. Cela en valait-il la peine ?


Par sa démonstration épique à la guitare, l’introduction de "Mountainside" pouvait le laisser espérer, mais le titre se dirige très rapidement vers un registre AOR sans saveur et à peine relevé par le solo emphatique. Or, Illuminations bascule de très nombreuses fois du mauvais côté du miroir, jusqu’à l’indigestion de mièvrerie ("Top of the World"), de 80s mal digérées ("Another Time", "Mystery Man"), de pseudo-Yes de la pire époque ("A Thousand Years"). Sinon, le groupe est tout au plus capable d’un classic-rock servi par un savoir-faire indéniable mais d’une inspiration variable – le blues-rock "On Your Own", le dansant "No Joke", le hard-rock "Comfort Zone". Signalons tout de même "The Ring", qui se distingue par ses lignes de guitare acoustique plutôt bien trouvées, l’instrumental folk (en bonus) "The Crack of the Dawn" (un écho à la période Pilgrimage) et "Wait Out the Storm" pour ses quelques lignes de guitare celtisantes, hélas un peu ternies par une composition sans relief. Ajoutez à cela le fait que l’album soit incroyablement long, plus d’une heure, en partie à cause de longueurs trop nombreuses pour être honnêtes, notamment les dix minutes de "Tales of the Wise", un slow interminable et sans grand intérêt, faussement progressif dans sa digression instrumentale certes mélodique mais peu inventive (en tout cas, pas du tout au niveau du groupe).


Moins qu’une illumination, c’est album est à peine une illusion qui masque un groupe en perdition et dont la tête pensante ne sait plus vraiment sur quels rivages accoster. Mais ce n’est rien en comparaison avec les deux albums suivants, qui troqueront le rock pour la Techno/Dance.  


À écouter : "The Ring", "Wait Out the Storm", "The Crack of the Dawn"

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