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Billet Albumrock

Vinyl : La petite histoire dans la grande, Episode 8


Erwan, le 10/04/2016

Nous rappelons que si American Century Records, ainsi que les personnages qui la composent et quelques autres éléments de l’univers de la série sont de l’ordre de la fiction, la plupart des évènements et des personnages cités sont bien réels et font partie de l’histoire de la musique des Etats-Unis.

Force est de constater que les caisses sont vides, et qu’American Century Records a besoin de fond pour continuer de travailler. Zak réfléchit à hypothéquer sa maison pour financer la maquette d’un nouveau talent, et face au refus de soutient de la part des banques la compagnie se voit contrainte d’avoir recours à la mafia pour trouver des liquidités rapidement. Et voilà que les forces de l’ordre continuent de traquer le moindre écart de Richie… Heureusement, côté artistique, les choses commencent à se mettre en place.

Les Nasty Bits, groupe de punk fictif de la série, sont en studio pour enregistrer leurs premiers morceaux avec leur nouveau guitariste sous les yeux de leur manager Lester. Mais avec tous ces changements, le groupe de punk a du mal à trouver ses marques dans ce nouveau cadre. En essayant de se prendre au sérieux, les Nasty Bits jouent un rôle qui ne leur va pas. Rien ne sort de bon de ces sessions en studio, et cela commence à énerver toute l’équipe. Richie, qui ne peut pas payer le studio plus d’une journée. C’est alors qu’il intervient auprès du groupe avec un discours qui résume tout ce que le punk a pu faire ressentir aux gens à son apparition.

"Quand j’ai écouté votre démo, j’en ai eu le souffle coupé. C’était sauvage, violent. Ça m’a attrapé et emmené dans votre monde, votre univers, votre expérience complètement tordue de crime, d’amour, de drogue et de sexe. C’était la bande son de tout ce qui se passait de plus fou dans cette ville"

Si Richie met autant la pression sur les Nasty Bits, c’est parce qu’il compte sur eux pour être la nouvelle figure de son nouveau sous-label Alibi Records. Pour lancer le projet, les Nasty Bits feront l’ouverture d’un groupe majeur de la scène New Yorkaise : les New Tork Dolls.

On a déjà eu l’occasion de parler des New York Dolls dans cette saga sur la série Vinyl, mais il y a une chose que nous n’avons pas encore abordée. Avant de sortir leur premier disque en 1973, les Dolls ont travaillé sur des reprises de vieux titres blues et rock n’ roll. Avant de trouver leur voie dans le glam/punk. Tout comme les Stooges. Un parcours qui peut paraître étrange vu de l’extérieur, le blues et le punk semblant si éloignés musicalement. L’un est considéré comme intellectuel, et suit des règles strictes musicalement. L’autre n’a aucune consistance technique et n’est que défoulement de colère sur des accords choisis au hasard. Pourtant l’histoire de la musique ne les a pas toujours éloignés. En puisant dans des influences protopunk et blues rock, de nombreux groupes de la fin des années 70 aux années 90 ont trouvé un équilibre rock garage qui a parfaitement fonctionné. On peut citer parmi eux The John Spencer Blues Explosion (groupe sans aucune limite qui va également puiser des codes rythmiques dans le hip hop), The White Stripes bien sûr, ou encore The Kills. Chet Weise, leader des The Immortal Lee County Killers, utilisait ces mots pour décrire et justifier ce mélange des genres : "le punk et le blues réagissent honnêtement à la vie. C'est le blues, c'est notre blues. Il est juste un peu modifié et plus rapide". Un mélange que la série met en scène à travers la relation de mentor que Lester entretien avec les Nasty Bits quand il s’empare d’une guitare pour leur expliquer comment se construit un morceau. Finalement, les Nasty Bits vont enregistrer une chanson. Une bonne chanson. Mais pas leur chanson. Lester leur lègue un de ses morceaux pour que le groupe le réadapte façon punk. Et ça marche.

Vinyl épisode 8, c’est aussi le moment people de la série. Devon est toujours en fuite et n’a pas repris contact avec Richie. Problème, pour rester à l’hôtel Chelsea, Devon doit pratiquer une activité artistique. Alors qu’elle traîne en boîte de nuit (pas n’importe quelle boîte de nuit, on parle du Max’s Kansas City, haut lieu culturel dans les années 70 où a notamment été enregistré le premier album live des Velvet Underground), Devon croise John Lennon accompagné d’une charmante jeune femme asiatique, May Pang.

On connaît très bien l’histoire d’amour entre Yoko Ono, on connaît moins sa petite amourette avec May Pang. En 1973, John Lennon se fait mettre à la porte par Yoko Ono. Seul et à la rue, errant comme une âme en peine, il se réfugie dans les bras de sa jeune assistante May Pang. May Pang était assistante de production auprès du couple dans leurs projets artistiques, et John reçoit de la part de sa temporairement ex-compagne une bénédiction pour qu’il entame une relation avec mademoiselle Pang. De ses propres mots, ces 18 mois passés aux Etats-Unis avec May Pang sont un "week-end perdu" (un sacré long week-end dis donc mon John…), un week-end durant lequel il rencontre David Bowie, renoue des liens avec Paul McCartney et va même rejouer avec lui, et apparaîtra sur un album live d’Elton John. Mais ne reforme pas les Beatles. Mais c’est toujours la faute à Yoko s’ils se sont séparés. Tout rentre dans l’ordre dans le conte de fées quand Yoko accepte de lui donner une seconde chance en 1975.

 

C’était le huitième épisode de Vinyl et la carrière des Nasty Bits est sur le point de décoller alors restez avec nous ! Et en attendant, délectez-vous les oreilles avec les meilleurs titres que vous pouvez retrouver dans la série : "Here Come The Sun" des Beatles, "Get Up, Stand Up" de Bob Marley, et "Gypsy Queen" de Van Morrison.

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