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Compte-rendu de concert

3 minutes sur mer


Date : 01/03/2013
Salle : La Manufacture chanson (Paris)
Première partie :
Emilie, le 08/04/2013
( mots)
Récit d'une découverte.
L’histoire a commencé un soir de Prix Moustaki. Ne pensant pas avoir de révélation ce soir là, je n’étais réceptive qu’aux groupes avec qui j’étais venue, Luciole et Céline Ollivier. Certes un jeune homme bien charismatique avait retenu mon attention dans les couloirs des pseudos-loges de la Sorbonne où se déroulait la soirée, mais son identité restant floue je ne me suis point attardée. La soirée défile, je me dis qu’il doit lui aussi accompagner un groupe car je ne le vois passer nulle part ailleurs que dans des coins de murs. 
 
Plusieurs groupes se font suite rapidement sur la scène de l’amphithéâtre devant un jury mené par Alexis HK, et alors que je discute du fin fond de l’amphithéâtre, le dernier groupe vient me couper le souffle et me fait taire. Mais. Mais. Le blond du couloir n’est pas un fantôme omniprésent, mais bel et bien un chanteur qui qui plus est, vient de me couper le sifflet.  
 
Qu’est ce que cet o.c.n.i. (objet chantant non identifié), coincé entre Brel, un synthé et des guitares électriques ? A deux ils brisent le silence bien présent et l’atmosphère bien chétive qui régnait au Prix Moustaki. Deux morceaux sur scène ne sont pas suffisants pour me rassasier, mais suffisamment interloquant pour me titiller. Je regarde avec curiosité et subit ce qui se passe à quelques mètres de moi en me disant que c’est la révélation de la soirée, comment avais-je pu passer à côté jusque là.
 
Un tour de merchandising plus tard, je note dans mon agenda que Guilhem et Samuel feront partie de ma soirée le week-end d’après. Contente. 
Manufacture chanson, bonjour. Cordialement invitée, j’ai le choix entre deux soirs : un électrique, un acoustique. Je bloque sur l’idée de l’électrique mais par soucis d’organisation et de mémoire je me décale au samedi. Hum, me dis-je, l’acoustique ce n’est quand même pas ce que je préfère, j’ai peur de passer à côté de leur projet cinglant, si seulement j’avais pu venir le vendredi. 
Petit public dans la petite salle située au pied du Père Lachaise, qui aurait mérité d’être bondée jusque dans le hall. Sur scène deux sièges, deux guitares, un synthé. Sur un siège, une Emilie prise de la pointe des cheveux jusqu'au bout des ongles par 3 minutes sur mer
 
Fulgurant.
Seul mot qui n’a pas arrêté de clignoter dans mon cerveau ramolli, absolument dévoué lobes et méninges à ce que ce duo était en train d’envoyer. La puissante voix de Guilhem se suffirait presque à elle-même, alors autant dire que chaque élément ajouté n’est que bonheur en plus. La guitare de Samuel vient accompagner et soutenir les mots de Guilhem dans une osmose saisissante. Le micro se fait violenter tout au long du set, on s’en prend plein les écoutilles et on écarte grand les yeux en ne pouvant dire mot.
Fulgurant. 
 
Finalement, la version acoustique présentée était tout autant fusillante qu’un live électrique. Je me demande donc dans quel état on ressort suite à une version électrique… 
3 minutes sur mer. 3 minutes pour plaire. Et pour se taire.
 
 

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