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Compte-rendu de concert

Dionysos


Date : 29/05/2002
Salle : L'Olympic (Nantes)
Première partie : Bubblies
Jérémie, le 29/05/2002
( mots)
Le concert commence donc avec ces Toulousains de Bubblies, formation de 4 musiciens très sympathiques, qui nous font du rock à la française, avec cependant beaucoup de textes anglais et, comme le fait remarquer le chanteur, un peu de pop. Ces quatre là nous donnent un très bon concert, malgré un public au début un peu mou. La clavier (oui oui, une demoiselle, en collants blancs et robe rouge très... euh... pop !) n'arrête pas de bouger, on pourrait la regarder tout le concert sans se lasser, mais ce serait rater le guitariste / chanteur, très sympathique lui aussi, qui n'est pas en reste quand il s'agit de s'énerver sur sa gratte... enfin, le bassiste pas inintéressant non plus à regarder. Un bon jeu de scène, en somme, très sympa pour les yeux, et de la bonne musique, indéniablement. La présence du clavier nous donne quelques envolées électro, mais toujours en arrière plan d'un rock très... dollyen ? Du bon rock qui passe sans problème, une voix entraînante (le batteur s'y met aussi de temps en temps... quand à la clavier, on a uniquement eu droit à un cri - sans micro, s'il vous plaît -, complètement déchiré... le plus grand moment du concert pour ma part, mais bon c'est peut-être un peu trop personnel ;)). D'ailleurs au passage, j'ai appris que la chanson "Dans le ciel, les oiseaux" (je connais pas le titre, ça c'est les paroles du refrain), et bien que cette chanson, c'était eux justement ! Maintenant, quand j'entendrai parler de Bubblies, sûr que j'écouterai avec attention ! Après un rappel qui leur a apparemment plu, ils nous jouent encore deux / trois morceaux et laissent la place à Dionysos. Le public se rapproche de la scène aussi sec (pour Bubblies, deux bon mètres séparaient les premiers rangs de la scène, ça voulait pas dire qu'on aimait pas, juste que c'était plus pratique pour regarder). Alors là, autant vous dire, le reste est plutôt flou dans ma mémoire... Je vais essayer d'être le plus fidèle possible mais ce sera peut être pas facile... Matthias commence à chanter quelque chose de plutôt calme... et puis après, tout s'envole, et c'est une vraie bombe à retardement, on dirait pas comme ça, à écouter, l'album, hein ? Il nous annonce qu'il va chanter une chanson sur une femme qui découpait des oiseaux... grands cris dans le public. Visiblement, tout le monde connaît l'album. Cool. Pour résumer, Dionysos sait foutre le feu quand il faut, et sait forcer le respect et l'écoute là où il faut. Dès que ça bouge un peu, ça pète... que ce soit sur Le coiffeur d'oiseau, Whisky ou Song for Jedi (n'en parlons même pas !), tout le monde est par terre. Matthias se balade avec son électro accoustique, saute tout le temps, de très chouettes sauts d'ailleurs, en plus c'est gros comme guitare ! La demoiselle du groupe est très convaincante aussi, avec son clavier ou son violon, elle sourit tout le temps, semble presque ravie de la prestation que le public offre (c'était mon impression tout du moins). Le guitariste a également une bon jeu de scène, nan vraiment, personne n'est en reste sur ce coup là, meme si... il faut bien l'avouer, c'est Matthias qui fout le feu... Rien à dire sur la musique, on connaît, c'est du très bon, ça se barre dans des envolées lyriques et poétiques, dans un univers unique et original. La présence de la voix féminine apporte aussi un touche supplémentaire, indispensable. Et quand il s'agit de communiquer avec le public, je dirai palme d'or. Quand quelques gueulards se mettent à interpeller Matthias, il interrompt la chanson, leur répond et demande au public d'applaudir ces improvisateurs, et puis le groupe reprend là où ils s'étaient arrêtés... c'est arrivé plusieurs fois, sans jamais durer trop longtemps. ça détend, ça fait sourire et ça nous montre que chaque concert est unique. Matthias slame une première fois dans le public, se fait balader jusqu'au milieu de la salle et revient sur scène... pour finir la chanson. Au moment où le groupe quitte la scène, intutile de préciser qu'il fait très chaud, que la grande majorité des chemises et T Shirts sont complètement trempés (qui eut cru qu'on pouvait pogoter sur Dionysos ???) et bien entendu, le bruit enfle et le groupe laisse traîner un court instant le rafut... Ils reviennent sur scène pour finir leur prestation (avec un rappel comme ça, ne pas revenir et tout le monde les descendait !). Ils continuent donc de jouer. Le public réclame Don Diego, Matthias nous en interprète a cappella le refrain pendant une petite minute... dommage qu'elle n'ait pas été prévue dans le set. Vers la fin du concert (il me semble que c'était après le rappel, je ne suis pas certain de m'en souvenir...), Matthias slame une deuxième fois... et traverse toute la salle ! Personne dans le public n'a du penser à le ramener sur scène... Il arrive donc du côté des ingénieurs du son, au fond là (L'Olympic n'est pas une salle très grande, pour ceux qui ne connaissent pas... 500 personnes, peut-être, mais quand meme !) et monte debout sur leur table (bon, c'est pas vraiment une table, c du ciment donc c du solide)... Du coup il est bloqué à l'autre bout de la salle... Qu'à cela ne tienne, il demande au public de se taire et se remet à chanter, a cappella, sans micro, sans rien... dans le public, les connaisseurs reprennent les paroles et au bout d'un petit moment, le groupe (qui lui est donc resté sur scène) se remet en marche et ça explose encore une fois ! Et pendant ce petit moment magique, complètement innatendu, on ne sait plus vraiment où regarder : devant ou derrière soi, le groupe ou le chanteur, les deux bougent comme des tarés, on a envie de tout voir ! Au bout d'une autre petit moment, Matthias se replonge dans le public et remonte vers la scène comme s'il remontait le courant ! Une moment grandiose et unique, en somme. Ils finissent donc leur concert, enchainant morceaux du nouvel album et des plus anciens (quasiment autant repris par le public)... et avant de partir, ils viennent nous saluer, comme au théâtre, profitant visiblement de l'ovation qui s'échappe du public... ils font traîner un peu le plaisir, certains ferment les yeux. A voir ça, le public continue de plus belle... puis ils s'en vont... Et... là où tout concert se serait arrêté et où le public se serait rué aux robinets, tout le monde reste et fait du bruit pour les faire revenir... et ô miracle, ils reviennent ! Matthias s'approche du micro et nous annonce que ce serait plus sympa si on s'asseyait tous pour écouter une ou deux chanson en accoustique. Tout le monde obéit, on fait rapidement de la place pour nos fesses, le silence s'installe, le groupe s'assoit sur le bord de la scène, et on écoute... on aurait pu se croire autour d'un feu, 500 personnes qui écoute un mec avec sa guitare et sa voix. On entend sans problème, personne ne parle... puis c'est au tour de la demoiselle, qui murmure quelque chose à Matthias avant de commencer à chanter... d'une voix très douce, presque faible... la guitare s'est tut... le silence est total, tout le monde l'écoute attentivement... un moment très impressionnant, où l'on entend meme le murumre sourd des ventilos de l'Olympic... et une petite voix douce qui s'envole. Une ou deux chansons en accoustique et dans un silence totale font durer le plaisir... Matthias a enlevé sa guitare et il ne lui reste plus que la voix, alors il fait semblant de la gratter en imitant le bruit... puis un bruit de train est censé se faire entendre, alors il imite le train... des moments que chacun savoure en souriant. ... puis ils se lèvent, s'en vont, toujours sous les acclamations... et Matthias revient pour prendre son harmonica et s'éloigner doucement en soufflant dedans... et là, c'est vraiment la fin. Je me souviens avoir entendu dire qu'ils valaient le coup sur scène, mais à ce point, je ne dis qu'une chose : WAW ! Le temps d'atteindre la sortie de l'Olympic, la température du public est rapidement prise : tout le monde est sous le charme de Dionysos, tout le monde échange ces moments délirants, mémorables, magiques... c'était... waw !
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