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Compte-rendu de concert

Festival "Les femmes s'en mêlent"


Date : 20/04/2006
Salle : Olympic (Nantes)
Première partie : Mi & l'Au, Under Byen, The Organ
Tim, le 21/04/2006
( mots)
Cette année encore, le festival "les femmes s'en mêlent" (9ème édition) nous propose de découvrir des artistes "célébrant la création musicale fémininee", c'est eux qui le disent. Au programme de cette soirée nantaise, Mi & l'Au, Under Byen et The Organ. C'est Mi & l'Au qui débute le concert. Sur une scène bien encombrée des instruments des groupes suivants, les deux membres du groupe, à savoir l'Au (un Français) et Mi (une Finlandaise) s'installent tout simplement sur une chaise sur le devant de la scène avec pour seuls instruments deux guitares sèches. Ambiance folk, très calme, la plupart des gens restent assis dans la salle pour les découvrir, on se prend même à devoir chuchoter pour se parler, ce à quoi on est pas vraiment habitués dans les concerts de rock. Les deux artistes disposent d'un micro mais Mi est la seule à chanter sur la première chanson. Dès la deuxième l'Au prends aussi part au chant, sa voix nettemment plus chaleureuse que celle de Mi est vraiment très belle et la musique prends alors toute son ampleur. Le concert est une succession de chansons folk accoustiques et intimistes. On regrettera le manque de rythme global, du coup le public peine à s'intéresser à leur musique dans la longueur, si le concert avait été le dernier de la soirée je pense que beaucoup de gens n'auraient pas attendu la fin... Le deuxième groupe est Under Byen, sur les portes il est marqué qu'ils utilisent des stroboscopes, épiléptiques attention. Ce groupe originaire du Danemark pratique une musique laissant place à l'imaginaire, chantée uniquement en danois. Quand on lit leur biographie, les références à Björk et Sigur Ros sont omniprésentes, les plaçant dans ces groupes nordiques produisant une musique planante rapellant les grands espaces froids. Mais Under Byen est plus qu'un groupe ressemblant à quelques références. Avec sa formation atypique (deux batteries, piano, violon, basse... mais pas de guitare), les 7 membres d'Under Byen présents ce soir présentent une musique tourmentée oscillant entre moments calmes dominés par les instruments à cordes (violon, violoncelle, scie musicale) et le piano et des moments nettements plus énergiques, deux baterries au diapason ça peut envoyer du lourd. L'un des musiciens s'agenouille parfois pour triturer une sorte de télécommande balançant des sons électro alors que le fond de la scène est sans cesse agrémenté de formes géométriques projetées depuis le balcon (si vous allez sur le site du groupe vous verrez le genre des images). Henriette Sennenvaldt fondatrice du groupe et chanteuse est placée au fond de la scène relégant la voix au rang de simple instrument. La fin du concert fait place à une très grosse ovation de la part du public qui en redemande. Alors même que les lumières se ralument (pas de rappel prévu visiblement), le public continu à acclamer et à réclamer une dernière chanson. Les lumières se réteignent et le groupe remonte sur scène pour un dernier salut, visiblement heureux et gênés car ils n'ont pas le temps de jouer ce dernier morceau. Difficile de passer après ce groupe et la tâche en revient au groupe 100% féminin de The organ que certains auront déjà pu apercevoir cet été à la Route du Rock. Changement radical, la scène vidée de tous les instruments d'Under Byen laisse place à un ensemble beaucoup plus minimaliste. Les 5 membres du groupe (guitare, basse, batterie, clavier et chant) font front au public (sauf bien entendu la batterie derrière) et Katie Sketch la chanteuse se tient debout avec son micro tenue ente ses deux mains (pas de pied de micro). Le ton froid de leur new wave va de pair avec l'absence de communication que l'on peut remarquer entre les membres du groupe comme si chacune d'elle faisait sa musique dans son coin... dommage car cela nuit je trouve à leur prestation scénique, on n'a pas l'impression qu'elles prennent leur pied. Si l'on enlève ce petit désagrément qui disparaîtra je l'espère avec l'expérience, leur musique envoûtante et minimaliste est prenante et l'on peut espérer beaucoup de leur avenir. Une musique très adolescente et pourtant terriblement ancrée dans le passé qui ne demande qu'à se développer.
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