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Compte-rendu de concert

Les Barbarins Fourchus


Date : 25/03/2005
Salle : Théâtre 145 (Grenoble)
Première partie :
Hélène, le 27/03/2005
( mots)
C'est le printemps dans le jardin secret public des Barbarins Fourchus; tongs, marcels et chapeaux de paille font leur apparition; l'émotion bourgeonne et les nouvelles chansons fleurissent. Tellement nouvelles ces chansons, que mon âme émerveillée les a laissé filer au vent léger. L'âpre nectar provenant des cubis du 145 a achevé de diluer les souvenirs distincts en un sentiment vague et agréable d'un spectacle rafraîchissant. Voici une tentative modestement Perecquienne de transmettre la magie d'un instant. Je me souviens les silhouettes projetées en un théâtre d'ombres, tantôt fausses, tantôt vraies, à l'endroit ou à l'envers, timides ou envahissantes, elles dansaient. Je me souviens la moquette verte, le ciel bleu et les nuages, un air de samba, deux verres de mousseux, JC et Delfino qui dansaient irrésistiblement gauches et sûrs d'eux. Je me souviens avoir ri devant les sketchs de Marco, buveur d'eau ventriloque, journaliste empêtré ou 33 tours accéléré. Je me souviens d'une chanson parlant de nous. Je me souviens n'avoir pas écouté une chanson de JC, scotchée par la réalisation d'une peinture de Delfino en direct. Une femme, nue, lascive. Je me souviens les lumières éteintes, l'arrivée de Sylvain et son ogre de barbarie à la lueur des bougies. Un son d'un autre âge, deux voies, trois ingrédients d'un mirage. Je me souviens de la journée d'un ouvrier d'une usine de tupperware, et je dis non à la société de consommation et à la constitution. Je me souviens de Delfino, de sa voix puissante et rauque, troubadour des temps dispersés, racontant l'histoire de Saint-Exupéry et les nomades à chameaux. Parabole de la vanité de la course au temps. Au fond de la scène, des grandes mains claquent. Je me souviens de chansons, "J'sais plus quoi faire" sur la mode. Chanson sur l'alcool et un couple. Ballade de l'amour qui s'effrite et du poète qui s'essouffle. Je me souviens de chorégraphies... comment gardent-ils leur sérieux? Et toujours Lino et son numéro de cuillers impressionnant sur "La Vie Rêvée Des Tanges". JC dopé aux Clash avec sa gratte électrique. Sergio sérieux derrière son piano. Des roues de vélo qui tournent, parsemées de personnages... comme un air de cirque. Marco fatigué sur une chaise, Delfino toujours classe. Des instruments étranges...
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