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Compte-rendu de concert

Les Barbarins Fourchus


Date : 19/12/2003
Salle : Théâtre 145 (Grenoble)
Première partie :
Hélène, le 19/12/2003
( mots)
Pour finir cette année 2003 en beauté, je vais vous parler d'un groupe que vous ne connaissez sans doute pas. Un groupe local comme on dit. Personne n'illustre mieux le coté "inclassable" de cette catégorie. J'ai nommé : Les Barbarins Fourchus. Nombreux et facétieux, ils déboulent sur la scène, et Delfino s'avance pour annoncer la décision unanime du conseil : ils ne joueront pas et ne rembourseront pas les billets, pour protester contre la réforme de leur statut. Mais JC, avec ses allures de parrain de la mafia, le bouscule et entame la première chanson de voyous de la soirée. Sur les planches, certains barbarins ne jouent ni ne chantent. Ils en profitent alors pour faire les marioles, fumer des clopes ou boire un coup. C'est ce qui donne à leurs concerts des allures de spectacles de cirque ou de cabaret. Peu après, la salle se rallume et des chasseurs de tête sont envoyés dans le public, à la recherche de deux charmantes demoiselles (si possible à forte poitrine) qu'ils font assoir sur scène, le temps d'une chanson romantique parlant de cul! Ils enchaînenent les morceaux, chansons d'amour ou de voyous, arabisantes, gitanes, musette ou carrément rock. Notons au passage une magnifique interprétation des "Eléphants perdus", et l'envolée de "Elle était belle", soutenue par la projection de vieilles vidéos noir et blanc représentant des pin-ups début de siècle. Puis Delfino annonce de sa voix majestueuse "Des chapiteaux, nous n'avons gardé que l'essentiel". Arrive alors, heureux et empêtré Marco avec sa grosse valise. Il nous livrera un spectacle de cirque, hilarant de maladresse, avec en clou du spectacle Le Tourniquet (J'en dis pas plus pour vous inciter à aller les voir). Lino, le vieux gitan, introduit alors le traditionnel concours de chanteurs d'amour des barbarins : "Non pas 1, ni 3, mais 2 candidats! Les barbarins, c'est pas du pipeau." JC présente sa toute nouvelle chanson d'amour, qu'il a écrite il y a 3-4 jours : "La cigarette". Il la dédie aux femmes qui fument et qui boivent. Elle est ma-gni-fi-que ! Delfino, deuxième candidat, réclame alors un deuxième guitariste, indipensable à l'interprétation de la "Tantarelle" (j'ai pas bien saisi le nom), chanson en voie de disparition et en ma fajeur. Et à l'annonce du gagnant, Sergio saute par-dessus son clavier, donne un billet à Lino et déclare que le gagnant, c'est lui! Et il se lance dans un rock endiablé sur Berlusca (on en reparlera). Changement d'ambiance, lumières rouges, vidéos du Vietnam, et trip-hop lancinant soutiennent un morceau sur la connerie de la guerre. Citons encore Onanisme Blues, chanson sur les plaisirs sexuels solitaires ou La Vie Rêvée Des Tanges, sur laquelle Lino s'en donne à coeur joie avec ses cuillères. Et les barbarins sortent, nous laissant spectateurs de Berlusca, un court-métrage muet, en noir et blanc, fortement teinté d'expressionisme allemand. Puis une vidéo nous montre le groupe devant le théatre arrêtant les voitures en pleine rue pour nous inciter à les rejoindre au bar.
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