Maximilian Hecker

Double casquette pour moi ce soir. En effet, je me rends au Café de la Danse pour prendre des photos mais également rédiger un report ! Aïe, le travail va être difficile. En plus de ne jamais me prêter à cet exercice, je dois le faire pour un artiste que je découvre tout juste.

Sur scène ce soir, Maximilian Hecker, jeune songwriter allemand récemment signé chez Roadrunner. Ce n’est pourtant pas une déferlante de décibels qui vont s’abattre sur le quartier Bastille. Au contraire, avec sa pop mélancolique et romantique, Max va alterner les morceaux piano/voix avec des morceaux plus rythmés, accompagné par son groupe comme il le présente : « Maximilian Hecker & his Band ».

Le show débute sur des notes fantaisistes : Maximilian arrive sous une pluie d’applaudissements pré-enregistrés et chante le premier morceau  masqué. Pendant le second, lui et ses musiciens miment  des automates à l’arrêt et stoppent au beau milieu du morceau avant de reprendre quelques instants plus tard.

La suite sera bien plus classique, sans théâtralité. Maximilian, entre piano et guitare, délivre un chant fragile et sensible, allant parfois jusqu’au murmure. Le public attentif et calme mais malheureusement peu nombreux semble ressortir, une heure et demie plus tard, léger et empreint de douceur.

Une chose est sûre, Maximilian Hecker est un artiste talentueux et polyvalent, qui devrait remplir sans peine les salles parisienne lors de ses prochains passages si la promotion est là pour l’appuyer.