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Compte-rendu de concert

Richard Ashcroft


Date : 07/02/2006
Salle : RTL2 - Grand Studio (Paris)
Première partie :
Lilian, le 15/02/2006
( mots)
Beaucoup d'heureux auditeurs pourront se venter d'être tombé, ce soir là, sur un excellent concert de Richard Ashcroft à la radio : "Comment ? T'as raté ça !". Mais d'autres encore plus chanceux auront pu se trouver en face du chanteur à ce même moment. Et comme j'en faisais parti, hé hé, je vais essayer de vous peindre le décor de cette soirée Ô combien magique ... Richard Ashcroft nous donne donc rendez-vous ce soir pour un concert privé qui aura lieu pendant l'émission du célèbre et éternel Francis Zégut ("Pop rock station") au Grand Studio, comme il l'appelle. Ne boudant pas ma chance j'arrive quelque peu en avance et rejoins une file d'une vingtaine de personnes devant l'horrible façade de RTL au 22 rue Bayard. Quelques minutes avant l'heure H, Zégut sort prendre la température extérieure et en profite pour serrer la main de tout le monde avant de lâcher : "Vous allez vous régaler! J'ai vu les répétitions, c'était fabuleux !". Deux minutes plus tard, une grosse Mercedes dépose dans la rue un Michael Youn sûrement motivé pour aller faire une belle promo à son nouveau film sur RTL, quand enfin nous lui succédons pour nous rendre dans le Grand Studio. Ce que RTL2 appelle le Grand Studio, est sûrement un studio d'enregistrement de grande taille, mais pour les néophytes que nous sommes, il apparaît surtout comme une très petite salle de concert. Mais qu'importe, la cinquantaine de personnes que nous sommes ne remplira même pas tout l'espace. Zégut nous donne le programme, ce sera un concert de 50 minutes suivit d'une interview de dix minutes. Tout est en place à la bonne heure et après un morceau de U2, Cyril Keller lance notre animateur qui se retrouve alors en direct dans une apparente décontraction. Il comble alors sans mal les blancs jusqu'à ce qu'Ashcroft et ses musiciens débarquent enfin sur scène sous les applaudissements. Richard Ashcroft reste fidèle à sont look de Brit-Pop-Rocker, et une fois déchaussé, le chanteur caché derrière ses grosses lunettes façon "Top Gun" entame son set par "Keys to the World" (chanson qui a donné son nom à son tout nouvel album). Le gros son est là d'entrée de jeu. Guitares saturées, saxophone distordu, basse, batterie et samples, tout y est pour notre plus grand bonheur, sans oublier l'inimitable voix du songwriter qui prend directement aux tripes. S'en suit le titre "Science of silence", morceau de son second album. Et comble du titre, une personne du premier rang se bouche les oreilles ayant sûrement cru qu'il aurait affaire avec une cession acoustique. Ashcroft se joue alors de la situation et pose ses mains sur les oreilles du malheureux avant de lui offrir, la chanson finie, une jolie paire de boules Quies. Les première notes du très soul "Music is power" résonnent alors, et les sons de violons viennent s'ajouter pour une version assez semblable à celle de l'album. Le chanteur fignole ces réglages et nous annonce que "This song's called Lucky Man", et quelques nostalgiques font alors entendre leur bonheur de redécouvrir en live ce tube de The Verve. Et ils ont raison d'en frétiller d'avance, car la chanson n'a pas pris une ride et la version de ce soir est une pure merveille, un joli retour dans les années 90. "Sweet Brother Malcom" et "Words Just Get In The Way" suivent pour le passage "Ballades Pop" de la soirée. En live ces morceaux prennent une dimension insoupçonnée et dépose l'auditoire sur un petit nuage. On appréciera aussi les petits solo du lead guitar sur "Words Just Get In the Way". Après le calme la tempête, et les musiciens entame alors le très rock "Why not Nothing ?" mais la timide assemblée ne se contentera que de secouer la tête pour accompagner le rythme, alors qu'Ashcroft se donne à fond sur sa six cordes. Avant dernière chanson et enfin les mélodies de "Break The Night With Colour" se font entendre, aussi fabuleuses que sur l'album. Encore une fois le chant nous emporte jusqu'à un final haut en couleur. Pour conclure, rien de tel que "Le" morceau de The Verve, "Bitter Sweet Symphony" annoncé sur la track list dans une version Blues. Mais de Blues il n'y aura que l'intro, le rock reprenant largement le dessus pour terminer ce concert avec un inévitable goût d'insuffisance. 50 minutes c'est court, mais ça restera inoubliable. Zégut déboule ensuite sur scène avant qu'Ashcroft n'ait eu le temps de la quitter pour commencer sa fameuse interview. Ils parleront de football, des paroles de ses chansons et même d'Internet. On découvre alors un Richard Ashcroft plutôt bavard et plutôt simple, blaguant de temps à autre avec le public, qui joue le jeu en faisant (pour la plupart, dont moi) semblant de comprendre. Tout le monde sort apparemment ravis de la salle et retourne vers son moyen de transport. Ce fut une excellente soirée, le chanteur ayant largement réussi son show et promettant une belle tournée que vous ne pourrez évidemment pas manquer !
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