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Furia Sound Festival 2009


Margaux, le 27/07/2009

Samedi 4 Juillet


Après les fashion Housse De Racket, Anis le natif de Cergy entraîne le public dans un concert reggae funk généreux et bon enfant. Heureux d'être là malgré la maigre foule, il déroule un set plein de bonne humeur.
Mais c'est Gabriella Cilmi, qui constitue la véritable bonne surprise de l'après-midi. Elle arrive et conquiert le public dans un – urgh – tregging rouge et des bottes blanches. Véritable bête de scène, furieusement charismatique, elle lâche des chansons terriblement efficaces. "Sweet About Me" avait ce petit côté niais quand on l'entendait à la radio. Mais sur scène, les poses de rockeuse de stade, son fuck-le-style vestimentaire et les reprises culottées ("Whole Lotta Love") font passer la pillule et n'agacent même pas.


Sous le chapiteau, Still Flyin se prépare à jouer en même temps que Grand Corps Malade sur la plus grande scène. Dilemme. Un type en jogging qui déblatère mollement mais qui fait sensation ? Ou un groupe totalement inconnu dont le leader arbore un tee shirt turquoise, de fausses Wayfarer roses Barbie et ressemble vaguement à un branleur première qualité ? Le choix est vite fait, et contre toute attente, bien fait. Non seulement leur dub de blancs becs fait danser, mais surtout, ils ont LE joueur de xylophone le plus vif du monde. Ce petit moustachu saute, danse, rate ses touches, convulse de joie. Et participe donc avec grand bonheur aux morceaux bordéliques et funky de son big band. Et puis, avec ce petit bout de Grand Corps Malade finalement entrevu ("La prochaine fois tu prendras l’bus.") , force est de constater que même si le public est au rendez vous, le fun se passait sous le Châpiteau. Sans regret, il est abandonné au profit de Pascale Picard Band.
Alors qu'on pouvait penser que la trop mignonne Canadienne et son accent Céline Dion horripilerait gravement avec ses chansons pop-folk; à la surprise générale, elle se révèle gouailleuse et rigolote, avec un set sympathique et sans fioriture. Elle fume, boit, rit, présente toutes ses chansons. La simplicité fait mouche, le public est conquis.


La nuit commence doucement à tomber sur Abd Al Malik, le nouveau fleuron du rap conscient, qui livre un show impeccable. Il déclame ses textes en bougeant son corps de façon désarticulée. Il est jovial, se la pète un brin, sûr de son talent. Mais le set s'essouffle unpeu au bout d'un moment, desservi par trop de blablas pseudo-philosophiques en guise d'interludes qui noient le message d'origine.
Il laisse la place, sur la plus grande scène aux cultes Steel Pulse. Un amas de rastas en tout genre (dreads jusqu'au pieds, chapeaux haut de forme, etc.) se presse sur le devant. Steel Pulse est donc LE groupe reggae, A.O.C., pur produit de Jamaïque. Musique contestataire mais également vrai appel au feel good, leurs morceaux illuminent la soirée. Tout y est, les choristes dansantes, les hymnes, l'ambiance. Sans aucun doute une agréable surprise pour le spectateur reggae novice.
Les concerts s'enchaînent et Steel Pulse est abandonné un peu à regret pour The Go! Team. Groupe arc-en-ciel mélangeant les styles, The Go!Team enflamment la foule. La chanteuse Ninja montée sur ressorts, tel la prof d'aérobic survoltée , saute, donne des coups de poing dans le vide, court, fait bouger sa tignasse, voire même les quatre à la fois. Les chansons ambiance farandole hip hop menées par deux batteries, par le phrasé saccadé de Ninja ou les cris de Tsuchida font grand effet. "On ne veut pas que vous applaudissiez, on s'en fiche que vous souriez, on veut que vous dansiez!", hurle la chanteuse. Efficace.
Dernier concert avant de rentrer, le chapiteau accueille les confidentiels Deerhoof. Ambiance geeks de la musique, la chanteuse pépie de sa voix de Pikachu en pinçant les cordes de sa guitare avant de sortir des gros solos distordus à la Sonic Youth. Très Blonde Redhead dans l’esprit, le set se déroule sous l’aile du bizarre.
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