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La série d'été Albumrock : #11 The Strokes


Diego, le 15/07/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, les fers de lance de la renaissance du rock, The Strokes.

 

10 - “One Way Trigger”, Comedown Machine, 2013. Choix “polémique” pour démarrer ce Top 10, puisque le titre le plus mémorable de l’album qui l’est le moins est un excellent diviseur entre les fans du groupe : on adore ou on déteste la tentative de rock sud-américain mettant en avant le tout récent falsetto de Casablancas. Il faut avouer que, décris comme ça, le morceau peut laisser au mieux dubitatif. Il s’agit toutefois d’une composition unique, qui aura laissé une marque particulière dans la discographie du groupe.

9 - “Electricityscape”, First Impressions of Earth, 2006. A nouveau, un choix pouvant surprendre. J’ai toujours eu une affection particulière pour ce titre qui réunit style “traditionnel” des deux premiers albums, tout en se permettant quelques prises de risques, notamment au niveau vocal. La détresse de Julian Casablancas se fait sentir et est particulièrement communicative : “I wish two drinks were always in me”. Il s’amuse même des critiques sur le style répétitif du groupe “I’ll just borrow all the chords from that song and all the words from that other song I heard yesterday”

8- “The End Has no End”, Room on Fire, 2003. La mise en lumière par une pub à la fin des années 2000 ne doit pas occulter la brillance de ce morceau. Le ton de guitare quasi électronique de Valensi, les breaks de batterie parfaitement sentis et le refrain génial sont autant de raisons de se repasser ce single en boucle.

7- “You Only Live Once”, First Impressions of Earth, 2006. Première incursion de la voix de Casablancas en dehors du territoire balisé par Lou Reed, le titre symbolise bien la tentative de renouveau qu’a représenté First Impressions of Earth. C’est ici plutôt très réussi, la mélodie est imparable, le riff entêtant. Dommage que le reste de l’album n'eût pas été de cette trempe…

6- “Last Nite”, Is This It, 2001. Vous l’attendiez peut-être plus haut ? Et bien voici la preuve que nous ne faisons pas forcément tout comme tout le monde sur albumrock.net. Bien sûr, ‘Last Nite” est un des titres les plus emblématiques du groupe, véritable symbole de la renaissance du rock du début des années 2000. “American Girl” de Tom Petty and the Heartbreakers vous salue également.

5-  “Hard to Explain”, Is This It, 2001. Tout le premier album des Strokes est un puits sans fond de perles. Les parties de guitares croisées d’Albert Hammond Jr. et Nick Valensi sont particulièrement inspirées sur cette bombe d’énergie. Le sens mélodique aigu du compositeur Casablancas se révèle sur les break permettant de ralentir le rythme pour mieux l’accélérer plus tard et finir en apothéose.

4- “Macchu Picchu”, Angles, 2011. Cinq ans se sont écoulés depuis la sortie de FIOE. Le premier titre d’Angles (album moyen au demeurant) est une gifle venue de nulle part : des bongos (oui oui, des bongos) introduisent les hostilités avant que les guitares ne déflagrent et ne délivrent un des riffs les plus mémorables de la discographie des New-Yorkais. Les musiciens ne s’y trompent pas et laissent les 6 cordes faire le job sur le refrain.

3- “The Modern Age”, Is This It, 2001. Coup de cœur personnel pour ce morceau qui entraîna un coup de foudre pour le groupe.  Premier titre du premier EP des Strokes. “Work hard and say it’s easy (...) tomorrow will be different”. La désinvolture comme réponse au désespoir. Fabrizio Moretti martèle sa caisse claire comme jamais, comme pour prouver que les cinq gamins sont venus pour en découdre. L’histoire lui donnera raison.

2- “Someday”, Is This It, 2001. Comme annoncé plus haut, Is This It est très représenté dans ce top 10, et en particulier dans le haut du classement. “Someday” dépasse largement le cadre du titre rock, il devient un quasi-hymne que tous ou presque connaissent et reconnaissent. L’attitude de joyeux branleur de Casablancas n co se résume en mot “Someday”... Un jour peut-être… Une pure merveille d’indie pop.

1- “Reptilia”, Room on Fire, 2003. La chanson “strokes” par excellence. Une structure calibrée : intro intrigante, riff hystérique, Reptilia est la combinaison parfaite des recettes d’un tube et d’une chanson rock. Les breaks sont à nouveau d’une qualité hors norme, et le point d’orgue se retrouve sur le jeu de questions/réponses entre les deux guitaristes, dont les partitions s’entremêlent et servent de terrain de jeu délicieux à la basse vrombissante de Nikolaï Fraiture.

 

 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=3qsj2469mm97

Commentaires
DiegoAR, le 26/07/2022 à 16:42
Merci @Atlas ! De mon côté, bien qu'ayant pris plaisir à l'écouter, le dernier album n'a pas titillé le top 10 (à la limite Ode To The Mets aurait pu intégrer un top 15) :)
Atlas, le 15/07/2022 à 10:56
Une bien belle liste ma foi, mais j’aurais bien vu 1 titre du dernier album (At The Door)