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Critique d'album

Eloy


Planets


(01/05/1981 - EMI - Rock progressif - Genre : Rock)
Produit par Eloy

1- Introduction / 2- On The Verge Of Darkening Lights / 3- Point of No Return / 4- Mysterious Monolith / 5- Queen Of The Night / 6- At the Gates of Dawn / 7- Sphinx / 8- Carried By Cosmic Winds
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Un album-concept progressif en 1981 ? Eloy relève le défis ! "
François, le 19/06/2019
( mots)

S’adapter sans se renier pourrait être l’adage de Bornemann au début des années 1980. Après un album en demi-teinte mais plein de qualités, le patron d’Eloy semble vouloir redonner dans l'album-concept progressif avec une longue fresque calibrée pour un double-album. Mais les maisons de disque ne l’entendirent pas ainsi, et l’œuvre dut être scindée en deux parties, dont la première s'intitula Planets. D’après les dires de la formation (à lire sur leur site), cette décision n’était pas partagée par les musiciens. 


Planets est donc un album-concept, format cher au groupe par le passé, mais retrouve-t-il la qualité et l’ambition artistiques d’antan ? L’audace de sortir, en 1981, un tel objet, suffit-elle pour produire d’un bon album ? 


Pour ce qui est de l’adaptation à l'air du temps, on peut clairement souligner la sonorité des claviers purement 1980's, des synthétiseurs dans l'esprit de ce qu’on pouvait trouver chez Rush à la même époque. C'est pourquoi Planets pourrait avoir moins bien vieilli que les grands opus des 1970's, de l'avis de certains auditeurs qui ne se retrouveraient pas dans cette esthétique forcément datée. Surtout que les synthétiseurs sont vraiment omniprésents et mis en avant comme jamais auparavant. Le long titre "Mysterious Monolith" est assez illustratif de cette inclinaison, se perdant un peu dans la longueur (plus de 7 minutes), ou encore "Carried by Cosmic Winds" où les chœurs gâchent un peu un titre néanmoins solide. 


Mais de vrais réussites sont à mettre en avant comme "On the Verge of Darkening Lights" ou encore "Point of Know Return" (oubliez Kansas) au riff assez mémorables après le second refrain. Dans ces deux titres, on retrouve avec plaisir une guitare assez acérée, lourde, presque heavy. 


Autre bon moment, le long "Sphinx" qui, bien que sonnant parfois trop 80’s, est varié (nombreux plans, nombreux sons de synthé) et plein de bonnes idées : il s'avère envoûtant et énigmatique à l'image de la créature à laquelle il fait référence. 


Mais c’est loin d’être un sans-faute : "Queen of the Night" par exemple, avec ses violons ajoutés en post-prod’ et son introduction piano-bar, est plus que passable. Une seconde pochette sera d’ailleurs prévue, par le même illustrateur que celles (par ailleurs magnifiques) de Magnum, c’est dire …


N’arrivant pas à retrouver la flamme des albums de l’âge d’or, principalement à cause d’une production et de sonorités trop inscrites dans leur époque, Planets ne se hisse pas au rang de chef-d’œuvre. Pourtant, on passe un moment agréable à son écoute : les ambiances travaillées et les mélodies accrocheuses sont bien présentes, et il faut saluer la sincérité du groupe et sa volonté de produire ce type d’album dans ce contexte. 


A écouter : "On the Verge of Darkening Lights", "Point of Know Return",  "Sphinx"

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