
Izïa
Izia
Produit par
1- Let Me Alone / 2- Blind / 3- The Light / 4- Lola


Du haut de ses 16 ans, Izia éclate par la grandeur de sa voix et une maturité plus que troublante dans la puissance infinie de son timbre. Bien que pierre centrale de l'édifice, l'architecture musicale se construit pour et autour d'elle, dans des mélodies rock sans grande révolution. Sans même un enregistrement en poche, elle s'élance, insouciante, dans un univers artistique personnalisé. Preuve d'un talent instinctif, les seuls 4 titres lâchés sur son myspace ont réussi à envoûter la rédaction d'AR : Izia est notre sélection du mois de mai.
Le doux riff intemporel de "Let me alone" se noie dans une voix charnelle et cassée, avant de déchirer toute sa puissance dans un ton bien plus intense et musclé. Tout fonctionne, entre le son pop de Stars et la fièvre de You Say Party! We Say Die!, conforme mais si jouissif, bien loin d'une adolescente accro de la mèche et du portable, et sans parallèle aux produits marketing rock d'aujourd'hui (Les Plastiscines notamment). Analogue, "The light" débute en un rythme caressant, puis asservit la douceur par la passion d'un son euphorique. Comme toute histoire d'amour, elle s'évanouit en rage. Et la lumière s'estompe.
Chef d'œuvre technique, "Blind" repose sur la maîtrise rythmique et la voix envoûtée d'Izia, épousée d'une mélodie protectrice assurant l'essentiel par un jeu batterie/guitares performant et certainement le plus abouti des 4 titres. Loin d'un esprit "Nouvelle Star" basé uniquement sur la performance, la prouesse vocale signée de la jeune parisienne s'accompagne de titres originaux, écrits de sa main et qui collent parfaitement à sa personnalité.
Captivante, elle contrôlera vos peurs et douleurs, votre destin et futur : celui de s'abandonner à sa fougue juvénile et transpirante, vers un avenir fascinant.
Pure Reason Revolution
Above Cirrus
La résurrection inespérée de Pure Reason Revolution, survenue en plein premier confinement, a maintenant laissé place à la perspective d’un groupe de nouveau pérenne, en témoigne cet Above Cirrus paru moins de deux ans après son grand frère - autant dire qu’on n’en espérait pas tant, et surtout pas aussi vite.
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