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Critique d'album

Johnny Boy


Johnny Boy


(01/11/2006 - Johnny Boy - Punk-Rock - Genre : Rock)
Produit par

0- JBPIDK / 0- Fall Children / 3- It was fine / 4- Distand Land / 5- The First night / 6- Don't be sad / 7- I don't care / 8- Let me laugh / 9- Love and war / 10- Born to work / 11- I can do nothing for you / 12- Addicted to riot / 13- What she did / 14- Lad / 15- Only words / 16- Bonus track
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Coup de cœur du mois de février, punk-rock enragé , voici les Johnny Boy."
Pierig, le 15/02/2007
( mots)

Le rock est à la mode. Ils s'en foutent, délaissent clichés et formules préconçues. Toujours sur le fil, chargés d'esprit punk, les Johnny Boy abandonnent batterie et basse, et s'avouent dualistes, courant 2005. Les 2 tourangeaux s'appuient donc sur boîtes à rythme et cordes sulfureuses, enchéries d'électro primaire pour tenter d'emballer les fans de plus en plus nombreux. Souffle novateur, les Johnny Boy ont ce "je ne sais quoi", arrangé de mélodies parfois très pop.

Un CD autoproduit de 16 titres est disponible et reflète de manière synonyme le boulot de Salo et Nicky. Ouverture enthousiaste, "JBPIDK" se joue d'une association entière de vocales et d'une batterie imaginaire qui ne manque pas d'audace, même si le rythme reste monotone, tombant parfois dans l'itératif. Redondance oubliée dans "Distand Land", se reconnaissant comme un petit chef d'œuvre d'agressivité jouissive, crachant riffs frénétiques et jouant pleinement de son écriture loufoque. La qualité sonore brouillonne -certains diront "garage"- n'enlève en rien à la force déchirée des Johnny Boy, voguant clairement dans du Suicide. "Let me laugh" morcelle le peu de doute persistant dans une mélodie très "british" mariée d'un duo en pleine fusion autistique, désunie de la réalité."The First Night" rattrape les JB vers leur péché majeur, une sonorité commerciale archétype d'un punk californien abject s'effondrant dans ses pires tournants (notamment avec Sum 41) il y a de cela quelques années. S'enchaîne alors une succession de titres courts (2 à 3 minutes) pleins de caractères ("I can't do anything", "Lad", "Love and War") beaucoup plus audacieux, lâchant enfin des voix retenues, accords inexpérimentés et une frénésie rock fougueuse, imaginative de slams mémoriaux…

Coup de coeur plein d'expérience, une 40aine de concerts (Allemagne, Belgique, France) et d'ambition, ils veulent frapper. Sans véritable modèle, Johnny Boy trace sa destinée le long des routes méandriques, en quête de label. Ils sont notre sélection du mois de février. En tournée dans toute la France jusqu'au mois de Juin.

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