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Eurockéennes 2011


Elise, le 22/07/2011

... d'Interlude à Lily...

Interludes en tout genre


Nouveauté du festival, des saltimbanques dans la tradition du genre se baladait dans les allées, que ce soit sur le site ou dans le camping. Entre le Klaxonarion et la brigade de sécurité du camping, il y avait de l'ambiance… D'ailleurs, cette dernière n'a pas spécialement fait son boulot vu l'état des allées du camping samedi soir. Elles ont tout simplement disparu quelques heures plus tard.

Journées à thème


Cette année, la programmation des Eurocks avait quelque chose d'un peu plus "réfléchi", peut être, que les années précédentes. Ou tout du moins, on a délaissé l'habituelle envie de rassembler de multiples styles chaque jour pour un semblant de cohérence, à la manière du Main Square. Ainsi, le vendredi était plus disco et world, le samedi était dédié aux fans de gros rock bien lourd, et le dimanche a fait la part belle au rock teinté de pop. Des thématiques qui faisaient donc varier le public chaque jour, pour une meilleure rentabilité...

Keziah Jones en forme


Keziah Jones n'est peut être plus autant dans le vent qu'à une époque, mais au fil des ans, il a su s'imposer et gagner son public. Résultat, c'est sans difficulté que l'artiste a fait danser le public du greenroom, sous un beau soleil. Le groove de sa musique se prêtait bien à l'ambiance, et ce malgré les nuages de poussière qui s'élevaient sous les pans des danseurs.

Lily… Aaron au-delà du single


Dimanche, c'est sur la scène du Greenroom et sous un soleil flamboyant qu'apparaît, progressivement, instrument par instrument, Aaron et ses musiciens. Ils sont trois à encadrer le duo, dont le chanteur, Simon, fait son entrée en dernier lieu, sous les cris historiques d'une horde de groupies aux premiers rangs. Il faut dire que le beau brun a la grâce naturelle mais en joue de manière originale, arborant sur lentilles et maquillage bleu sur les yeux. Sur scène, la musique d'Aaron prend une nouvelle ampleur, des titres comme "Blow" résonne avec une rythmique amplifiée. On n'attend même plus le titre "Lily", trop entendu, et on apprécie l'énergie de compositions plus aériennes à l'origine.
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