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Critique d'album

Anti-Flag


The People Or The Gun


(08/06/2009 - Side On Dummy - punk hardcore politisé - Genre : Ska / Punk)
Produit par

1- Sodom, Gomorrah, Washington D.C. (Sheep In Shepherds Clothing) / 2- The Economy Is Suffering... Let It Die / 3- The Gre(A)t Depression / 4- We Are The One / 5- You Are Fired (Take This Job) / 6- This Is The Firts Night / 7- No War Without Warriors (How Do You Sleep?) / 8- When All The Lights Go Out / 9- On Independance Day / 10- The Old Guard
Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Un an après The Bright Lights of America, le gang de Pittsburgh signe son retour"
Jerome, le 27/06/2009
( mots)

Rien ne semblait réussir à émousser la ligne directrice d'Anti-Flag. Jusqu'à l'arrivée du prétentieux et trop laborieux The Bright Lights of America sorti il y a tout juste un an. Avec regret, on pensait alors la dépose des armes toute proche. Car même si les idées étaient toujours présentes, la forme avait pris l'aspect d'un disque indigeste. Exit l'urgence et l'impact qui faisaient la force des compositions du combo, on se retrouvait avec un plein sac de morceaux boursouflés et surproduits. Attitude étonnante et discutable de la part d'un des fers de lance du punk contestataire habitué aux escouades acérées et venimeuses. Quelle fut donc notre surprise de retrouver Justin Sane et les siens à peine quelques mois plus tard, pour déjà donner une suite à leur revendications. Qui plus est en les sachant de retour du côté indépendant par le biais du label Side One Dummy.

La couleur avait d'ailleurs été annoncée très tôt avec "Sodom, Gomorrah, Washington D.C. (Sheep In Shepherds Clothing)" - une soit disante chute de studio qui daterait de 2004 - chargée d'ouvrir l'album et balancée sur Myspace en guise de teaser pour ce The People Or The Gun. Résultat : dix titres pour à peine plus d'une demi-heure. On peut dire que les types ne font pas dans la demi mesure. Et si quelques doutes planaient encore sur un hypothétique virage musical suite au faux pas précédent, il y a de grandes chances que ce septième album rassure les foules. Entre de véritables attentats hardcore aussi rapides qu'incisifs ("You Are Fired (Take This Job)", "No War Without Warriors (How Do You Sleep?)") et des morceaux punk classiques presque typés old-school ("The Economy Is Suffering... Let It Die"), Justin et Chris#2 osent même se la jouer comme au bon vieux temps ("When All The Lights Go Out") avec ce phrasé qui leur est propre, prouvant au passage que le groupe n'a rien perdu de son mordant et qu'il ne fallait pas enterrer Anti-Flag trop vite. Du coup, les quelques passages encore un peu poussifs qui viennent plomber l'ambiance ("This Is The Firts Night" et sa rythmique mollassonne en tête) sont bien vite oubliés.

Depuis plus de vingt ans, le groupe le plus incompris de sa génération continue donc de tracer sa route malgré les évènements. Affichant toujours la même détermination et le même engagement politique. Qu'importe si une réputation d'anti-patriotisme leur colle aux pompes depuis qu'ils ont oser s'élever contre le départ des troupes américaines en Irak, rendant du coup et pendant un temps laborieux la distribution de leurs disques et l'organisation de concerts sur leurs terres. Et rien à secouer si la base radicale de leurs fans firent la gueule et leur tourna le dos lors de leur signature chez RCA. Si le groupe a vu à une époque son public Made in US fondre comme neige au soleil en l'espace de quelques années, et même si la tendance s'inverse aujourd'hui, sa réputation n'a jamais cessé de croître hors des frontières de l'oncle Sam. En même temps, quand vous prenez le nom d'Anti-Flag et que vous balancez en bonus d'un disque (The Terror State) une chanson intitulée "Fuck The Flag", il ne faut pas non plus s'attendre à recevoir des fleurs de la part des beaufs néo-conservateurs. Surtout au pays de la bannière étoilée.

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