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Critique d'album

Lily Allen


It's not me it's you


(09/02/2009 - EMI - pop garce - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Everyone's at it / 2- The Fear / 3- Not fair / 4- 22 / 5- I could say / 6- Back to the start / 7- Never gonna happen / 8- Fuck you / 9- Who'd had known / 10- Chinese / 11- Him / 12- He wasn't there
Note de 3/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Un album un peu trop amer pour une pochette si rose. Lily, que t'est-il arrivé ?"
Laura, le 01/07/2009
( mots)

Il est absolument impossible de ne jamais avoir entendu, volontairement ou pas, l’une des mésaventures de la jeune Lily Allen à travers les media people. En effet, l’anglaise a affolé les "Voici" et autres "Public" avec ses multiples affaires de couple, de fausses couches, de grosses cuisses, de colorations capillaires au goût contestable et de bastons contre des paparazzis, à un point tel qu’on était presque pardonné d’oublier que Lily faisait aussi de la musique. Elle se débrouillait alors bien dans son rôle de jeune femme changeante et pas sage. Mais voilà, il a bien fallu qu’on se réveille un jour, et c’est grâce à son deuxième album, It’s not me it’s you, que Lily nous rappelle qu’elle a un jour été la brillante créatrice de l'album Alright, Still en 2006. A l’époque, Lily Allen, la grande ado qui porte des Nike avec ses robes vintage, surprend tout le monde avec son excellent premier album, underground au départ, puis créant très vite un buzz incroyable. Depuis, Lily Allen a changé de look, mais aussi d’état d’esprit. La jeune Lily est-elle toujours "Alright" ?

It’s not me it’s you est empli d’une haine noire tellement palpable que cela en devient gênant. Certes, Lily Allen chante toujours de son exquise voix des airs sucrés et entrainants, mais quelque chose cloche. Le premier single, "The Fear", en est un exemple très concret. La chanson, une pop de très bonne facture, est accompagnée de paroles très amères : "Everything’s cool as long as I’m getting thinner", ce qui nous rappelle à quel point Lily Allen a été traquée et placardée dans tous les magazines pour ses kilos en trop. Le deuxième single, "Not fair", très country dansante, est du même genre. Lily y raconte qu’elle a rencontré un homme formidable, le seul hic étant qu’il ne sait pas s’y prendre au lit. Un peu langue de vipère, cette chanson reste totalement dans l’esprit –vengeur- de l’album. Et enfin, le titre du troisième single, "Fuck you", parle de lui-même. Dans le refrain, l’anglaise y chante "Fuck you, fuck you very very much" sur une petite musique digne d’un générique de dessin animé, comme une enfant désabusée qui aurait envie de faire des bêtises.

Les trois singles sont très bons, mais le reste se révèle très plat et répétitif. Certains titres sortent du lot, comme "He wasn’t there", avec des accents vieillots qui rappellent les bons titres du premier album. Les autres pistes se résument en une pop sympathique mais qui sent l’argent à plein nez. Tout est formaté pour faire danser les petites soeurs, rien ne décolle vraiment, et la curiosité du numéro d’espiègle jeune femme qui règle ses comptes à travers un album retombe très vite. Sur Alright, Still, au moins, les compositions eclectiques et originales valaient clairement la chandelle. C’est terminé, Lily Allen a grandi, mais elle a dû comprendre que grandir signifiait abandonner son originalité rebelle et se formater. C’est peut-être plus classe, oui, mais nettement moins cool. Les trois singles se suffisent donc à eux-mêmes, le reste est à réserver aux fans absolus du genre et aux adolescentes en discrète rebellion. 

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