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Critique d'album

Band of Skulls


Sweet Sour


(20/02/2012 - Pias Recordings - Blues Rock - Genre : Rock)
Produit par

1- Sweet Sour / 2- Bruises / 3- Wanderluster / 4- The Devil Takes Care Of His Own / 5- Lay My Head Down / 6- You're Not Pretty But You Got It Goin' On / 7- Navigate / 8- Hometowns / 9- Lies / 10- Close To Nowhere
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Le trio de Southampton valide son ascension même s'il nous "
Marc, le 24/02/2012
( mots)

Après le succès de Baby Darling Doll Face Honey, comment les Band of Skulls allaient-ils assumer leur notoriété naissante et passer le cap du deuxième album, étape tant redoutée pour tout groupe ? Telle aurait pu être l'interrogation première avant de découvrir ce Sweet Sour. C'est pourtant sans aucune crainte d'être déçu que l'on attendait de ces trois personnalités, tout aussi brillantes musicalement que timides et attachantes (il n'y a qu'à les apprécier sur scène), la confirmation de leur savoureux blues-rock pêchu à la sauce anglaise.


C'est d'ailleurs au sein de leur Royaume-Uni que ce deuxième opus a vu le jour avec le même Ian Davenport à la production et Nick Launay (Grinderman, Yeah Yeah Yeahs, Arcade Fire) au mixage. Un retour quelque peu anticipé par la distillation de trois clips avant même la sortie de l'album, quasiment le tiers des chansons. Trois preuves incontestables qui témoignent de la nouvelle force de frappe des Band of Skulls ! Avec le kung-fu qui illustre le single "The Devil Takes Care Of His Own" on retrouve d'emblée les riffs mortels de Russell Marsden qui s'est acoquiné d'une Gretsch White Falcon pour mieux nous faire décoller en compagnie des harmonies d'Emma Richardson et des puissantes tanneries de Matt Hayward.


"Bruises", puis "Sweet Sour", ont suivi en montrant que le trio de Southampton savait toujours marier sans tourment ses élans mélodiques avec des accélérations telluriques. Seule nouveauté, on découvrait également avec ces chansons que l'album serait à priori beaucoup plus engagé que Baby Darling Doll Face Honey. Une première impression confirmée avec un contenu lyrique exprimant l'amour de son prochain, notamment envers les exclus d'une société qui peine chaque jour un peu plus à accepter la liberté de celui qui lui semble différent. Pour contrebalancer cette rage, qui reste malgré tout contenue, la nature du trio oblige, Band of Skulls nous attendrit avec des ballades spacieuses où les chants à l'unisson d'Emma et de Russell laissent une place à la guitare de ce dernier. Le temps pour lui de démontrer toute sa polyvalence et son aisance technique en parcourant des chemins sonores aux accents folk et psychédéliques ("Lay My Head Down", "Navigate", "Hometowns" et "Close To Nowhere", la plus émouvante).


Avec ces quatre ballades entrecoupées des morceaux blues-rock aux riffs corsés dont les Band Of Skulls maîtrisaient déjà les recettes sur leur premier opus, la très belle mid-tempo "Wanderluster", avec une palpitante guitare vintage et une légère touche prog-rock, est la chanson de cet album pouvant réconcilier les amoureux des deux penchants. Et si, pour certains, ce Sweet Sour peut apparaître un peu trop fade à cause de ces ballades, pour d'autres, ce mélange aigre-doux assaisonnera leurs émois musicaux sans aucune faute de goût. 

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