↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

Cold War Kids


Robbers And Cowards


(13/02/2007 - V2 - - Genre : Rock)
Produit par

1- We Used To Vacation / 2- Hang Me Up To Dry / 3- Tell Me In The Morning / 4- Hair Down / 5- Passing the Hat / 6- Saint John / 7- Robbers / 8- Hospital Beds / 9- pregnant / 10- rubidoux / 11- God, Make Up Your Mind / 12- Red Wine, Success!
Note de 4/5
Vous aussi, notez cet album ! (25 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Note de 3.5/5 pour cet album
"Premier album inégal mais fort réjouissant des magnétiques Californiens."
Bylli, le 07/07/2007
( mots)

L'attaque de piano ne laisse guère de doutes : les Cold War Kids attaquent bille en tête, et peu importe ce que l'on en pensera. Quelques notes simples martelées le temps nécessaire pour que l'oreille cède. Si les "succès internet" ne cessent de fleurir, avec plus ou moins de réussite, le petit nouveau de Long Beach a toutes les chances de tirer violemment son épingle du jeu, avec la voix magnétique et sexy de Nathan Willett et ces influences blues qui ne peuvent résister à sortir la tête.

"We Used To Vacation" et "Hang Me Up To Dry" accrochent donc à merveille, même si l'on ne sait pas trop pourquoi on ne trouve pas cette dernière trop mièvre. Ces cordes vocales entêtantes portent d'ailleurs l’album, crânement agressives (l'audacieux "Saint John" notamment), même si les baisses de rythme sont délicates à négocier, tel ces "Robbers" et "Pregnant" qui se perdent quelque peu en chemin.

Là où Robbers And Cowards, premier essai long des Californiens, surprend, c'est toutefois dans son endurance, et dans sa capacité à rebondir lorsque que l'intensité semble s'éteindre. Si cette voix légèrement nasillarde semble unir le tout, les genres varient sans même que l'on s'en aperçoive, permettant à ce coup d'essai de tenir le choc.

Un grand merci à "Hospital Beds", qui relance la machine là où ne l'attendait guère, s'envolant vers les sphères d'Arcade Fire. Même effet pour la lente complainte "God, Make Up Your Mind", qui passe de Cat Power au jazz, avant de s'effiler et d'exploser dans une déconstruction noisy grandiose. Si ce n'est pas ce sur quoi Cold War Kids a mis l'accent, c'est bel et bien ce début de piste qu'il faut incontestablement écouter pour se faire une idée de quoi les quatre individus sont capables.

Commentaires
Soyez le premier à réagir à cette publication !