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Critique d'album

Director


We Thrive On Big Cities


(08/01/2007 - Atlantic - - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Easy To Me / 2- Standing In My Way / 3- Reconnect / 4- I Only Realise / 5- She's Saying Things / 6- Leave It To Me / 7- Come With A Friend / 8- Big Cities / 9- Can You Take It / 10- Never Know
Note de /5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Un premier album pop-rock classieux, sans grande originalité mais séduisant. "
Elise, le 05/06/2009
( mots)

Dans la catégorie "rencontre sur les bancs d'école", let's introduce Director. Une nouvelle fournée de garçons à l'apparence proprette, fils de musiciens et de profs, pour qui la musique folk irlandaise ne représente pas un idéal musical. C'est pourtant aux sons des violons, dans les pubs et sous des litres de Guiness qu'ils ont passé leur adolescence, qui n'est d'ailleurs pas si loin. En 2006, les envies communes prennent forme autour des compositions de Michael Moloney, chanteur du groupe, et We thrive on big cities fait un début remarqué dans le paysage musical irlandais.


L'album est introduit par un premier single habilement choisi, "Reconnect". Troisième titre de la galette, le morceau en est indéniablement le plus réussi. On distingue en effet dans la montée en puissance calme et posée un vrai potentiel émotionel, que les deux titres d'ouverture ne laissaient que peu présager. Car avec "Easy to me" et "Standing in my way", Director semblait vouloir jouer dans la catégorie "petit groupe sympa aux chansonnettes agréables". Titres légers et entraînants portés par la douce voix de Michael, ces morceaux annonçaient un album sans beaucoup de punch. 


Mais après la petite révélation "Reconnect", l'album prend une nouvelle ampleur. L'intensité monte d'un cran et se maintient avec "I only realise" dont l'entame presque a-capella cache un joli moment de rock à l'anglaise dont on apprécie l'énergie tout en retenue. Et c'est sûrement là que se cache la particularité de Director. Car loin des voix éraillés ou volontairement à la limite de la justesse d'un Peter Doherty ou d'un Luke Pritchard, loin également des profondeurs abyssales d'un Tom Smith, le timbre doux et caressant de Michael Moloney ne se prête guère à une débauche d'effets sonores ou aux envolées symphoniques. Les quatre garçons l'exploitent donc de la manière la plus judicieuse, en construisant autour d'elle un écrin musical qui semble un peu fragile, mais porte en douceur une vraie intensité. 


Malgré tout, We thrive on big cities reste un premier album, par là même loin d'être parfait. Outre l'entrée en matière un peu poussive, on passera rapidement sur "Leave it to me", titre un peu raté, pour s'arrêter sur "Come with a friend" et "Can you take it", beaucoup plus sautillants et joyeux, qui viennent tempérer la tendance un peu dépressive qui pouvait se dégager des morceaux précedents. Pour conclure, petit passage au piano pour un morceau qui jongle entre une ambiance fifties intimiste et des refrains très rythmés, mais "Never Know" réussi au final moyennement son pari. 


Disponible uniquement en import, le premier album de Director mérite le détour. Il a marqué les débuts encourageants du groupe sur son île natale, nominé notamment lors des victoires de la musique nationale. Son successeur I'll wait for sound est sorti début mai, toujours en Irlande, et semble marquer un virage vers un son plus new-wave. Affaire à suivre.

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