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Critique d'album

Dwail


Helter Skelter


(09/04/2011 - - Death Metal Groovy - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- An Iron Hand In A Velvet Glove / 2- The Next Step / 3- Sleepless Dream / 4- 3T / 5- Rude Awakening / 6- Smoke And Steel / 7- Still Waters Run Deep / 8- UT / 9- Neither Man Nor Woman
Note de 5/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Ou quand le filon du metal français à tendance Gojira commence à s'épuiser."
Pierre, le 04/04/2011
( mots)

En plus de sortir des albums de grande classe, Klone sévit depuis quelques année dans le milieu associatif pour promouvoir des petits artistes sans label. La klonosphère essaye donc de faire vivre en France un genre prolifique, mais en manque cruel de moyens : le métal. En 2010, Clampdown, Saw ou Plebe avaient ainsi pu arriver à nos oreilles. Cette année, l’association récidive et nous présente son petit nouveau, Dwail.

La jaquette, pas du meilleur goût, nous promet un concept album nous baladant entre l’Andalousie et l’Inde. Concrètement, ça signifie que l’on aura droit à deux instrumentaux aux influences espagnoles et indiennes, un point c’est tout. Un peu chiche le concept. En dehors de ces deux interludes, Dwail nous propose sept morceaux de metal burné, entre trash et death. Dans la plus pure tradition de qui se fait en France depuis l’avènement de Gojira. Autre tendance qui saute aux yeux : il est dans l’air du temps d’aller se faire construire un son aux Etats-Unis. Pour le coup, Dwail a choisi Logan Mader, un bon boucher du riff amplifié à qui l’on doit les derniers DevilDriver, Cavalera Conspiracy ou encore Gojira. Dwail débarque donc avec une production fine comme un bûcheron canadien, au service de morceaux rentre dedans, de riffs syncopés et de hurlement bien rageux. C’est le cas dès l’ouverture, "An Iron Hand In A Velvet Glove", qui oscille entre blast beat, tapping et break tapageur. Puis "The Next Sleep" reprend exactement les mêmes arguments. La formule marche, mais pour combien de temps encore ?

Car le problème qui se joue avec Helter Skelter n’est pas dû au groupe, mais à une observation générale. A force d’avoir tous le même gros son, de jouer le même type de metal groovy, les groupes y perdent en identité, quitte à écoeurer l’auditeur initié. Pas de chance pour Dwail, le groupe arrive exactement à ce moment de saturation. Pourtant, ce premier effort n’est pas vraiment mauvais, même assez efficace par moments ("Smoke And Steel" notamment). Malgré tout, l’auditeur perçoit trop vite la limite du disque, aussi massif soit-il. Les breaks, les blast, les montées en puissance sont propres, carrées, mais déjà tellement entendu chez DevilDriver, Lamb Of God, Hacride, Gojira. Si bien qu’il y a très peu de moments où l’on découvre ce dont Dwail est vraiment capable. C’est regrettable, d’autant que sur la fin du disque ("Still Waters Run Deep" et son final screamo, "Neither Man Nor Woman" et son intro bien "dans ta face") on entrevoit un peu ce que le groupe a dans le bide. En dépit de cette grogne, assez personnelle, Helter Skelter devrait contenter les amateurs qui guettent avec attention la sortie des prochains Cavalera Conspiracy ou Gojira.

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