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Critique d'album

Gush


Maxi 2007


(01/04/2007 - - - Genre : Rock)
Produit par

1- I Just / 2- Back Home / 3- Can't Stop / 4- Vain
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Fantaisiste mélange entre son rétro et moderne, Gush, sélection de juillet. "
Pierig, le 01/07/2007
( mots)

Le talent voyage et ne se ternit pas, d’Izia (sélection du mois de juin) à Gush il n’y a qu’un pas. Une corde, celle de Vincent, qui relie les 2 formations. Un trajet artistique commun et invariable, chronique d’une éclosion progressive : en 2004, première tentative avec un maxi, "Amazing", qui leurs ouvrent les portes reconnues de La flèche d’or, du Triptyque ou encore du Show case. Accompagnant le plus ringard (Emma Daumas) au plus branché (Adanowsky, Housse de racket), Gush tient de cette scène rock actuelle, sans stratégie ni manœuvre, qui joue de son appétit sans relâche pour la musique, aussi simple soit elle. Avril 2007, le temps de s’élancer vers un nouvel appel, celui de la confirmation ou de l’éphémère : baignés d’influences rituelles, Gainsbourg, Neil Young, les Beatles, nos 4 parisiens sortent un maxi 4 titres intriguant. Prisonnier du temps, enchaîné à un rock usé 80’ s’élève un boogie moderne post 00’, initiateur d’un trou noir renversant. Gush est notre sélection du mois de juillet.

Mise en scène féroce, ligne de basse appuyée et voix insistante, coupée d’un chœur aux accents "bee gees", confient à "I just" un  air attenant à du Maroon 5 et distant d’un Bob Dylan. Grand écart incohérent et fantasque. Et pourtant, il suffit de quelques minutes pour que cette transition brutale ait lieu. Dommage. Le génie rattrape promptement la commodité. "Back Home", histoire d’un fatras d’influences (Led Zeppelin, The Who) sans redites ni copies. Un morceau pourrait-on croire déjà culte, populaire et répandu tant la construction du titre est admirable. Un finish aux allures d’un bon Metallica pour un titre spectaculaire, détournant à merveille l’effet du "déjà entendu". L’ombre du grand Dylan (notamment dans Modern Times) revient de nouveau à la charge par la voix enraillée de Yan et une profondeur musicale pénétrante par son solo de guitare glaçant, hurlant et transpirant le Angus Young. So, "Can’t Stop"! Il suffit alors d’un dernier titre pour achever un papier élogieux. Alex Turner (Arctic Monkeys) envahit l’histoire d’un instant le chant atone et émouvant du doux "Vain", pour abandonner soigneusement son auditeur à une langueur jouissive et communicative. Abusant de notre écoute religieuse, les cordes lâchent un dernier riff illustre de la prestance gracieuse de Gush.

Un mot sur la B-side. A retenir, une teinte de country épicé ("Meadow"), un titre pop dans le vent, à l’image du génial Andrew Bird, dans "Favorite Song". Le quartet joue de sa voix tiraillée et déchirée dans un acoustique sommaire et un style "dandy anglais" élégant, dû sûrement au périple de Yan (chant et guitare), en 2006, outre manche. Gush réussit à sortir de la torpeur musicale contemporaine et à marier ces influences diverses en une musique initiante et novatrice.

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