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Critique d'album

Vampire Weekend


Vampire Weekend


(29/01/2008 - XL Recordings - Rock Indé - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Mansard Roof / 2- Oxford Comma / 3- A-Punk / 4- Cape Cod Kwassa Kwassa / 5- M79 / 6- Campus / 7- Bryn / 8- One (Blake's Got a New Face) / 9- I Stand Corrected / 10- Walcott / 11- The Kids Don't Stand a Chance
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Retour sur le premier album du quatuor New-Yorkais, en attendant la suite."
Gregory, le 04/01/2010
( mots)

Découvert durant l’été 2007 à travers nombre de blogs américains (Stereogum…) à la faveur d’un titre "Cape Cod Kwassa Kwassa", Vampire Weekend fait partie de ces groupes fraîchement sortis de l’université, au look de premier de la classe mais au talent proprement scandaleux.

Tout juste diplômés en musicologie de la prestigieuse fac New-Yorkaise de Columbia, Ezra Koenig (chant, guitare), Rostam Batmanglij (clavier, guitare, chant), Chris Tomson (batterie) et Chris Baio (basse) ont décidé de produire eux-mêmes leur premier album, dont ils avouent sans concession les influences de la pop, de la new-wave et des musiques africaines. Et effectivement, leur album éponyme, sorti en France en 2008, s’affiche clairement comme le mariage annoncé entre les mélodies pop des Beatles et les sonorités très décalées des Talking Heads accouchant sur des morceaux d’une irrésistible efficacité.

"Mansard Roof" premier titre s’ouvre sur la voix claire et limpide d’Ezra accompagnée du clavier sautillant de Rostam. Après quelques secondes viennent enfin s’ajouter basse et batterie provoquant l’envie immédiate de bouger. Et si l’on se découvre alors le désir surprenant de danser en tous sens sur ce morceau, l’envie ne nous quittera plus tout au long des onze morceaux qui constituent l’album. On passe de hits imparables ("A-Punk", "Campus", "Walcott") à des morceaux plus discrets ("Oxford Coma", "Bryn", "I Stand Corrected") sans jamais sentir l’ennui nous ronger les oreilles. Les interventions surprenantes de violons et violoncelles (sur l’entêtant "M79") viennent cependant ajouter du piment supplémentaire à un album déjà bien épicé en influences aussi diverses que variées. Le tout sur fond de vieilles histoires de fac, de filles inaccessibles ou de copains pour le moins étranges, les quatre de Vampire Weekend signent là un petit chef d’œuvre de pop moderne, mêlant tambours africains, synthé aphrodisiaque, et guitares entêtantes pour accompagner toutes les soirées les plus hypes du moment, ou simplement pour débuter chaque nouvelle journée avec le sourire, ce qui est déjà, en soi, pas si mal.

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