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Compte-rendu de concert

Ben Harper


Date : 07/10/2006
Salle : Zénith (Toulouse)
Première partie : Piers Faccini
Jerome, le 09/10/2006
( mots)
S’il y a bien un endroit où il fallait être ce samedi 7 octobre dans cette bonne vieille ville rose, c'est sans aucun doute au Zénith. Le festival Jazz Sur Son 31 fête ses 20 ans et quoi de mieux pour anniversaire que de se payer une des premières dates en France d'un des artistes marquant notre époque. A savoir le grand Ben Harper. 20h pétante, extinction des feux et entrée en scène de Piers Faccini, chargé de donner ses 1er frissons à un Zénith aussi bondé qu'un taxi marocain. Avec son blues-rock relativement calme, le trio est plutôt bien accueilli par un public toulousain décidément très en forme ce soir. Set maîtrisé d'un bout à l'autre et sans temps morts, malgré une petite baisse de régime passé les vingt premières minutes, c'est sous les applaudissements de quelques 9000 personnes qu'ils quitteront les planches laissant présager le mieux pour le reste la soirée. Après une grosse 1/2h d'attente, le temps d'installer tout le nécessaire, c'est avec un "Glory & Consequence" toutes guitares dehors que Ben Harper, accompagné de ses Innocent Criminals, décide d'enflammer le Zénith. Et, pour notre plus grand bonheur, Monsieur Ben Harper tient une forme olympique ce soir, en témoigne les envolées de guitare slide interminables qui alimentent une version de "Faded" plutôt musclée. La dernière production en date de l'artiste (Both Side Of The Gun) n'est pas non plus en reste et après deux ou trois tubes de Diamonds On The Inside, c'est "Waiting For You" et "Morning Yearning" qui nous sont servis sur un plateau. Les six artistes s'éclatent sur scène, et il n'en faut pas plus pour qu'à l'heure des présentations, une véritable ovation accueille chacun des acteurs de la soirée. De mémoire de moi, je n'avais pas vu tel hommage depuis la tournée d'adieu des Smashing Pumpkins. S'en suivra en version des plus sensuelle de "Sexual Healing" et "Please Don't Talk About Murder While I'm Eating" joué à 200 à l'heure avec un Ben Harper flirtant avec le punk...Cette première partie de concert se terminera par un solo monstrueux du bassiste Juan Nelson sur "Black Rain", réussissant à lui tout seul à faire lever un public en extase. Je crois que quand je serais grand, je voudrais jouer de la basse. Quelques minutes après cette démonstration, c'est un Ben Harper accompagné uniquement de sa guitare qui vient s'installer au centre de la scène. Et c'est dans un silence de cathédrale (suffisamment rare pour être précisé) que s'envoleront les petites merveilles que sont "Another Lonely Day", "With My Own Two Hands" et j'en passe. Entre passages instrumentaux et mélodies planantes, c'est dans une grande intimité que l'artiste le plus convaincant de ces dernières années réussi à envoûter un public suspendu à ses lèvres. Fin du confessionnal, retour en coulisse le temps de se faire acclamer, et c'est un jumbé dans les bras que David Leach apparaît pour lancer "Burn One Down". En guise de réponse au solo balancé par l'imposant Juan Nelson avant le départ de la scène des Innocent Criminlals, c'est une pluie de percussions qui s'abat sur le Zénith dans une transe dont Miser Leach est l'investigateur. Si on m'avait dit qu'on pouvait faire tout ça avec un simple jumbé... Quand je serais grand, je voudrais être percussionniste... La dernière ligne droite se déroule avec autant de rythme que le reste du concert, voyant passer entre autre, différents titres du dernier album et un énorme "Ground On Down" et venant s'achever sur un "Better Way" interminable et joué toutes lumières allumées. Fin du rêve ? Presque. C'est sur une ola digne d'un Stade Toulousain - Biarritz que les héros du soir tirent, cette fois pour de bon, leur révérence. Après 4h de musique (dont 2h30 rien que pour Ben Harper And The Innocent Criminals), il est temps de redescendre de notre petit nuage et de rentrer difficilement à la maison. Moi, des concerts comme ça, j'en veux tous les soirs. Et décidément, Ben Harper vieilli aussi bien que le bon vin.
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