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Albumrock, les 10 ans !


Matt, le 10/10/2011

Ils ont participé à l'aventure

Un webzine, c'est avant tout une aventure humaine, une auberge espagnole où cohabitent des personnalités et des parcours aussi contradictoires que complémentaires. Petit coup de projecteur sur quelques anciens membres qui ont tous contribué à leur manière à l'histoire d'Albumrock. Merci à eux !

Aurélie : Blonde on Blonde


Comment as-tu découvert Albumrock ? Pourquoi as-tu souhaité y participer ?
J'ai rejoint l'équipe d'Albumrock en 2003 dans le but d'alimenter la section "Livres et DVD", à l'époque désespérément vide ou presque. Je suivais l'évolution du site depuis quelques temps déjà par l'intermédiaire de l'un de ses cofondateurs, Jérémie (a.k.a, "the boyfriend"), et l'idée d'écrire quelques textes me taraudait. C'est finalement Yellow Submarine, le cultissime film d'animation mettant en scène les Beatles, qui a servi de point de départ à ma première chronique, suivi de près par les mémoires à quatre mains de Marilyn Manson et le journal intime de Kurt Cobain. Au début de l'année 2004, je me suis enfin essayée à la critique d'album, essayant de faire redécouvrir aux lecteurs de grands classiques (Sergeant Pepper's Loney Hearts Club Band des Beatles, You All Look the Same to Me d'Archive, Beautiful Freak des Eels, Odelay de Beck) mais aussi de partager mon intérêt pour certaines nouveautés du moment (Trampin' de Patti Smith, Fly or Die de N*E*R*D, Keep On Your Mean Side des Kills, Welcome Interstate Managers des Fountains of Wayne ou le méconnu Velvet Hours des Branded Women). A raison d'une chronique par semaine ou presque, je me suis ainsi penchée sur une trentaine de livres, films et albums relevant de près ou de loin à la "culture rock" entre octobre 2003 et le début de l'année 2005. Après m'être inscrite en thèse d'histoire américaine cette année-là, j'ai cependant dû abandonner ce rythme soutenu et ma motivation a faibli au fur et à mesure que mon enthousiasme pour d'autres sujets augmentait. Sans doute était-il temps de passer à autre chose...

Quels sont tes projets actuels ?
Aujourd'hui, je continue d'écrire, mais le thème de mes publications (l'histoire politique des Etats-Unis) ainsi que leur forme (des articles universitaires plutôt que de courtes chroniques) ont un peu changé. Je n'ai pour autant pas fait une croix sur le rock puisque je m'intéresse de près aux liens qui existent entre rock et politique et espère un jour consacrer un livre à ce sujet. Affaire à suivre !

Quels souvenirs en gardes-tu ?
Je garde un excellent souvenir des quelques mois passés au sein de l'équipe Albumrock (composée alors de Lilian, Matthieu, Jérémie, Ben, Toutoun, Maxime, etc.) et des réunions organisées chez les uns et les autres pour discuter de l'évolution du projet... Sans compter les CDs gratuits et les places de concert ! La bande-son de mes années 2003-2005 a décidément été très rock !

Corentin : le stoogien


Comment as-tu découvert albumrock ?
Via mon vieux copain Charly. Il a fait parti de la rédaction d'Albumrock a ses débuts, et à l'époque, le concept même de webzine ne me semblait pas loin d'être révolutionnaire.

Pourquoi as-tu voulu y participer ?
Parce que j'étais complètement jaloux de Charly, et j'ai voulu lui piquer sa place. D'ailleurs, si je me rappelle bien, il a arrêté plus ou moins à l'époque où je suis arrivé. Accessoirement, j'ai toujours adoré écrire, et je pensais qu'il n'y avait rien de plus classe au monde que de faire de la critique rock. Vu que j'étais un jeune vieux con (c'est toujours un peu vrai), je préférais écrire sur des valeurs sûres du 20ème siècle que faire un travail de défricheur de jeunes talents. Ce qui, rétrospectivement, était complètement idiot et un peu fainéant. Cela dit, c'est sur cette profession de foi que je m'étais fait "embaucher", et vu que j'ai pas nécessairement un goût très sûr en matière de nouveautés, c'était pas forcément une mauvaise chose pour Albumrock.

Quels souvenirs en gardes-tu ?
J'ai adoré couvrir des festivals, écrire des papiers et surtout y prendre des photos. J'ai passé l'été 2007 sur les routes à cette occasion : ça reste un de mes meilleurs souvenirs. J'ai aussi beaucoup aimé faire le dossier sur les inédits des Stooges, ma dernière participation à Albumrock je crois : même aujourd'hui en le relisant, je me dis que je n'en changerais pas une virgule. C'est un peu mon groupe fétiche, et je suis assez fier d'avoir fait ce petit dossier relativement exhaustif.

Quels sont tes projets actuels ?
Je suis toujours "critique", mais de jeux vidéo maintenant. Cela dit j'ai l'impression de travailler toujours un peu de la même façon. Essayer de transmettre ma passion pour mes coups de coeur, indépendamment de la hype. M'attarder sur ce qu'un jeu tente de nous dire plutôt que sur ses simples qualités objectives. Et snober autant que possible les productions tièdes et formatées. Du moins, j'essaye, tant bien que mal.

Est-ce que tu consultes encore le webzine ?
Je consulte toujours le webzine, notamment le forum, mais aussi les news, qui paraissent avec une régularité et une exhaustivité qui m'étonnent toujours. Je lis aussi quelques chroniques de temps en temps, mais plus autant que par le passé. Il faut dire que les petits jeunes de la scène rock n'ont jamais été ma tasse de thé. J'écoute toujours les grands anciens, mais pour le reste, mes goûts sont plus versatiles aujourd'hui : un peu de hip-hop, pas mal d'électro, et beaucoup de n'importe quoi.

Caroline : la première rédac chef


Comment as-tu découvert Albumrock ?
Par hasard, en cherchant sur le web des sites spécialisés sur le rock avec qui je pouvais collaborer en tant que journaliste.

Pourquoi as-tu souhaité y participer ?
Journaliste spécialisée dans le voyage, je souhaitais travailler en parallèle dans le rock, mon autre passion ! Une première rencontre avec l'équipe, Maxime et Matthieu, dans un pub, a fini de me convaincre de rejoindre les rangs d'AR.

Quels souvenirs en gardes-tu ?
Beaucoup d'investissement de la part de l'équipe, des réunions bières/pizzas dans le petit appart de Matt, Maxime qui ronchonne, Matt qui trouve qu'on ne va pas assez vite, Pierig excité par une nouvelle découverte hype… La confiance qu'on m'a fait en me confiant la rédaction en chef, les tentatives de "discipliner" ce petit monde du rock en termes journalistiques ("non, on ne peut pas écrire un papier de 25 000 signes sur le web, c'est trop long") et la fougue des rédacteurs qui a toujours le dernier mot ! Mais aussi de belles découvertes en concert, des CD pourris à écouter, des groupes très attentifs à la moindre critique sur leur album… et de belles rencontres !

Quels sont tes projets actuels ?
Je suis toujours journaliste spécialisée dans le voyage… et depuis que j'ai arrêté, faute de temps, mes activités de critique rock, je suis passée de l'autre côté et me suis mise à la basse. Avec Paul Simonon comme mentor. Pas gagné.

Lis-tu toujours Albumrock ?
Pas tous les jours, mais bien souvent ! Surtout pour me donner des idées d'albums à télécharger, guetter des nouveautés… mais aussi pour les actualités et l'édito (trop rare) de Maxime.

Elodie : responsable comm de chic et de choc


Comment as-tu découvert albumrock ?
En cherchant un stage dans le cadre de mes études, grâce à une connaissance de Matthieu.

Pourquoi as-tu voulu y participer ?
Pour faire un stage qui me permettait de travailler quand je voulais, car j'avais un emploi à mi-temps en plus de mes études. L'expérience acquise au contact des labels, maisons de disques et organismes de promotion pouvaient être un plus sur mon CV.

Durant toutes ces années en tant que responsable comm, quel était l'avis des professionnels sur le site ?
Le site était considéré comme sérieux mais pas sexy. En général on me refusait des interviews ou des places de concert au profit d'autres sites plus "branchés". Mais le travail effectué avec l'équipe pour être réactif a permis de développer de bonnes relations avec certains labels et le webzine s'est lentement imposé comme l'une des références françaises sur le rock.

Quels souvenirs gardes-tu de ton passage à albumrock ?
Une équipe fondatrice vraiment sympa puis une évolution dans les objectifs et de nouveaux recrutements de rédacteurs. Donc une ambiance plutôt bonne et de chouettes rencontres.

Quels sont tes projets actuels ?
Je travaille aux Cuizines de Chelles à la programmation. On prépare les 10 ans de la structure, ce qui va être un gros chantier.

Est-ce que tu consultes encore le webzine ?
Je le consulte à titre personnel pour suivre son évolution et j'ai mes rédacteurs fétiches dont j'aime lire les chroniques.

Florent : radioheadien et ex floodeur de forum


Comment as-tu découvert albumrock ?
Mon meilleur ami était à la fac avec une demoiselle qui connaissait quelqu'un de l'équipe. Bouche à oreille en fait !

Pourquoi as-tu voulu y participer ?
Petit à petit je me suis bien intégré et bien plu sur le forum et je me suis proposé un jour. J'avais vraiment envie de participer à l'aventure, les autres chroniqueurs me donnaient envie de bosser avec eux.

Quels souvenirs en gardes-tu ?
Plein de bonnes choses, des passions, des bagarres de chroniques aux petites réunions pour le site, et la fierté de participer à cette aventure !

Quels sont tes projets actuels ? Continues-tu à écrire sur la musique ?
Hélas non, autant je passe de plus en plus de temps à écouter de la musique et à vivre ma passion pour le rock et ses dérivés, autant je n'ai plus le temps ni l'envie nécessaires pour bosser sur un webzine. Si on ne peut pas faire les choses à fond, on ne les fait pas et je n'ai plus les moyens de le faire !

Est-ce que tu consultes encore le webzine ?
Oui bien sûr, quasiment de façon journalière, tant le forum que le site. L'équipe a beaucoup changé mais la ligne conductrice est là et vous avez de quoi être fiers de vous !

Louisa : l'ex-benjamine


Comment as-tu découvert albumrock ?
Je pense que c'était en naviguant à la recherche d'une chronique ou d'un avis sur un disque que j'ai découvert Albumrock et que je m'y suis attachée. Comme beaucoup de gens de nos jours (enfin, je suppose), j'achète assez peu les journaux musicaux en kiosque et depuis que je traîne sur internet j'ai l'habitude de consulter pas mal de webzines différents pour me tenir informée de l'actu musicale... C'est une méthode qui est ancrée dans mes habitudes. Et puis évidemment, en tant que mélomane je pense qu'il est parfois bon de s'éloigner des circuits un peu "traditionnels" de recherche musicale, sortir de la patte Rock & Folk si j'ose dire. Albumrock fait partie des premiers webzines à avoir occupé la première place dans mes favoris et peu à peu j'ai commencé à m'y référer pour avoir un véritable avis constructif et critique sur des albums, des concerts qui me tiennent à coeur. La découverte d'Albumrock a éveillé un peu plus ma curiosité musicale !

Pourquoi as-tu voulu y participer ?
Je suis depuis longtemps passionnée de musique et d'écriture et j'ai toujours voulu concilier ces deux domaines qui m'ont toujours plu et qui aujourd'hui encore me motivent dans ma poursuite d'études. Pratiquant également la photographie à mes heures perdues, j'avais déjà eu au moment de mon arrivée dans l'équipe d'Albumrock quelques expériences de scène locale, et j'étais déjà impliquée au sein d'un petit webzine ciblé sur la scène toulousaine par le biais duquel j'avais déjà fait quelques interviews, photos de concert et modestes live reports. Puis j'ai pendant quelques temps commencé à fouiner sur quelques webzines plus importants, pour voir si je pouvais prendre contact avec les équipes afin de me joindre à eux si c'était possible. Quand j'ai vu en bas de la page d'Albumrock le petit message "on recrute!", j'y ai tout de suite vu l'occasion de m'investir réellement dans la critique musicale et de rencontrer des gens motivés par les mêmes choses que moi. J'avais envie d'effectuer un travail à plus grande échelle, couvrir des concerts de taille plus importante. Je me suis dit que cette expérience ne pouvait être qu'enrichissante et épanouissante pour moi !

Quels souvenirs en gardes-tu ?
Beaucoup, et de très bons ! Beaucoup de temps passé à écrire, à écouter, à raturer, à ré-écrire différemment, à ré-écouter, à comparer, à tourner les phrases différemment... J'ai énormément apprécié écrire le reportage sur Solidays édition 2009. J'avais déjà tâté le terrain l'année précédente et c'est un festival que j'aime tout particulièrement. Je crois que c'est la première fois que j'écrivais un reportage aussi long. Ma mémoire me faisant souvent défaut, j'avais si peur d'en perdre une miette que je me souviens d'avoir noté pendant certains concerts quelques bribes de phrases qui me venaient pour qualifier le set qui se déroulait devant mes yeux, histoire d'être sûre que je n'oublierais rien. Je crois que c'est une expérience vraiment unique, c'est à partir de cette aventure que j'y ai réellement pris goût.

Quels sont tes projets actuels ?
Après avoir quitté l'équipe d'Albumrock je me suis orientée vers différents domaines. Les études, évidemment. J'ai aussi continué la musique et actuellement j'évolue au sein d'un petit groupe de pop, Alone With Everybody. On a d'ailleurs eu la chance d'être chroniqués il y a quelques temps dans le magazine Magic. Depuis peu je recommence à écrire sur la musique et je m'investis énormément dans un webzine musical, Martine, axé sur les nouvelles tendances pop, rock, folk et new wave. Ecrire pour Albumrock (et, évidemment, toujours et encore, lire des critiques rock) est une expérience qui m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise dans l'écriture et je prends actuellement beaucoup de plaisir à chroniquer quelques dernières sorties. Mais sur Martine on a également pas mal de contenu vidéo (interviews filmées), et j'ai grâce à cette expérience découvert le plaisir d'aller à la rencontre des musiciens pour les questionner sur leur travail.

Est-ce que tu consultes encore le webzine ?
Bien sûr, assez régulièrement, pour découvrir de nouvelles formations, m'informer, m'inspirer, lire et relire certaines critiques, m'étonner de l'avis de l'équipe sur tel ou tel opus... Après 10 ans d'existence, Albumrock contient énormément de ressources et d'archives qui constituent pour moi une véritable mine d'or !

Pierig : la tentation gonzo


Comment as-tu découvert albumrock ?
De manière complètement anodine via moteur de recherche, j'ai aimé son ton touche-à-tout, sa curiosité musicale et surtout déjà son coté défricheur. Albumrock, que j'ai suivi en tant que lecteur dans un premier temps, m'a permis de découvrir de nombreux groupes et d'en détester pas mal également. De plus, le forum était un vrai lieu de vie où tout le monde échangeait ses points de vues, c'était vraiment génial.

Pourquoi as-tu voulu y participer ?
Pour toutes les raisons que je viens de développer. Et de plus, cela me donnait accès à deux de mes grandes passions combinées, la musique et l'écriture. J'ai toujours écrit de mon côté, je ne l'avais pas encore partagé. Albumrock a été le premier à me mettre le pied à l'étrier et à me lancer dans l'univers du journalisme. Et j'en serai à jamais reconnaissant. 

Quels souvenirs en gardes-tu ?
Mon souvenir le plus fort reste la sélection albumrock. C'était une idée forte que j'avais envie de mettre en place. Après des débuts quelque peu difficiles, nous avons réussi après un an de sélection à monter notre tout premier concert au O'Sullivans. C'était l'aboutissement d'un travail acharné de défrichage, et c'est pour moi le souvenir le plus fort que je garde de mon expérience Albumrock. Et pas peu fier, je suis heureux des groupes que nous avons découverts (Gush, Izia, Baden Baden...). 

Quels sont tes projets actuels ?
Actuellement je suis rédacteur pour le magazine internet Gonzai, m'occupant principalement des report et des interviews. Chaque mois, j'ai une rubrique dans le magazine papier Techinkart sur les nouveaux socio-types d'aujourd'hui. Et enfin, j'écris dans le nouveau semestriel Schnock qui est sorti en librairie depuis mai, revue sur les vieux de 27 à 87 ans avec Jean-Pierre Marielle en couverture.

Est-ce que tu consultes encore le webzine ?
Bien sûr, j'y passe régulièrement. Mais ce qui m'attire le plus reste la sélection Albumrock et les dossiers toujours aussi pointus et détaillés avec un vrai travail de recherche.
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