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Arverne Metal Fest, Noël au balcon, Pâques au Galion !


Christine, le 23/04/2012

Samedi 7 avril

Tess


Allez, c'est parti, avec Tess.
Ce groupe de screamo/post hardcore vient de sortir son dernier album La Confrérie, "Plus agressif et haineux", comme ils le présentent sur leur site.

Le quintette messin fait son entrée sur "Prémices" et passe immédiatement aux choses sérieuses.
C'est assez surprenant : de la violence, notamment à travers les cris de Thibault, au chant, et en même temps les riffs mélodiques nous accrochent bien, on accompagne de la tête la rythmique basse-batterie.
"La Confrérie", le furieux titre éponyme de leur dernier album a d'ailleurs un refrain bien slogan entre des passages chaotiques.
Le chanteur passe à l'harmonica pour un titre qui a déjà retenu notre attention, pour ses roulements de batterie comme un tambour, rejoins par la guitare. Le tempo est plus lent, ça fait western… ça existe le country-core ?
Ça bouge un peu dans la salle, ce sont les filles qui pogotent en premier.
Thibault dédicace la dernière à ceux qui sont victimes de bavures.
Bien, la salle est réveillée. On se quitte sur des applaudissements réciproques.

le site de Tess

Les photos

Kells


Place maintenant à Kells, notre premier coup de coeur de ce week-end.
La bande à Virginie a déjà tourné avec les grands (Apocalyptica, Craddle of Filth, Epica...) et vient de signer en 2011 avec Season of Mist pour un troisième album : Anachromie, sorti en janvier 2012.
Classé Néo-Metal-Symphonique, on les rapproche de Evanescence ou Within Temptation, groupes à chanteuse.

Et justement, la frontwoman entre comme une pile électrique sur scène. En short noir, bottes et Tshirt noir avec tête de mort à paillette (son côté glamour), elle est sexy en diable. Le set démarre avec "Addictions".
Le combo lyonnais balance les premières mesures de "Se Taire" avec son riff ravageur. La voix puissante de Virginie oscille entre hauteur et hurlement clair, les paroles sont audibles, ce qui permet d'apprécier le travail sur les textes :" Se Taire" parle de la violence conjugale. Le chant monte, parfois très haut et descend à volonté sans accroc, sans dérapage.
"Et alors Gerzat, va falloir que tu te réveilles ! vous transpirez même pas, vous faites pas votre boulot de metalleux"
Quelques frappes bien burnées à la batterie, et la belle emmène le public dans des headbang énergiques sur le sombre "Manège Désenchanté", puis saute danse et tourne sur "Bleu".
Elle accompagne de la main et du corps les fills rythmiques et les soli de guitare de Patrick Garcia, son guitariste à dreadlocks, pendant que le public, bras en l'air, mélange cris et applaudissements pour faire part de son contentement.
La sauvage diva rockeuse n'est pas du genre à se laisser impressionnée par le "à poil" qui fuse de la salle. De facto, elle sollicite le jeune mâle quémandeur et lui propose de monter sur la scène et de montrer l'exemple: " Allez, montre ton joli engin", ce qui nous sera fort heureusement épargné.

On est bien là pour des moments chauds, mais musicalement, comme celui où Virginie annonce un titre qu'elle chante d'habitude en duo.... "La Sphère" hurle le public, pendant qu'apparait sur scène Candice de ETHS. Le morceau est puissant, les filles en parfaite symbiose, les musicos déchainés.
Après avoir fait bouger son petit monde, sur scène et dans la fosse, et pour terminer ce show très efficace, la miss, qui n'a pas froid aux yeux, se jette dans la foule.

Sans surprise on observe un mouvement vers le stand de merch. Généreuse jusqu'au bout et à peine descendue du plateau, Virginie est là tout sourire pour les dédicaces et les photos.

Setlist :
Intro + Addictions
Se Taire
L'Heure que le temps va figer
Le Manège désenchanté
Bleu
L'Autre rive
Nuances
Illusion d'une aire
Emmurés
La Sphère feat. Candice (ETHS)
Lueur

le site de Kells

Les photos

Nephren-Ka


Si votre jean se met à vibrer tout seul sur vos mollets, c'est sans doute que vous êtes l’objet des attaques de fréquences sub-basses. Bienvenue dans le brutal death metal des auvergnats de Nephren-Ka, de la famille de Hate Eternal, Incantato, Nile (qui leur a inspiré leur nom) ou Morbid Angel.
Là, on ne rigole plus
Le quatuor nous a concocté une petite ballade au pays des Fremens et autres Harkonnen à travers les titres de leur album Revenge and Supremacy, sorti en 2010, et inspiré du Cycle de Dune, de Franck Herbert.

C'est dur, brutal, lourd, mais des breaks bien placés et des soli de guitare viennent illuminer les titres pendant quelques mesures. Entouré de potes très techniques et concentrés sur leur son, Laurent Chambe(qui a aussi officié avec Dislocation) va tenter d'assurer les échanges avec le public, partagé. Machoires serrées, poings tendus, il nous prend à témoin, les bras se tendent, main ouverte vers le ciel.
Sa voix est particulièrement impressionnante, certains vont tenter dans le public de rivaliser, mais ce sont de petits joueurs.
"Je voudrais voir un peu de bordel !"
"On arrive ! "clament les enragés. Mais apparemment le public est un peu coincé. Et le rythme est déstructuré, difficile de s'y retrouver pour balancer les épaules.
Les rangs s'éclaircissent, direction la buvette. Il faut avouer que ça frappe fort, c’est donc un public averti qui va assurer ….
Les growls profonds et les incitations de Laurent dérident enfin les derniers enroués des cervicales. Avec "Revenge and Supremacy ", les bras se lèvent et les têtes balancent.
On ne peut qu'applaudir l'implication du quatuor qui aura donné tout ce qu'il a pu. Le set se termine, et enfin, on a droit à un pogo .

Setlist :
The Dazzling Revenge
Final Stage to Godhood
The Cymek Revolution
Centerpiece of the Universe
Butlerian Jihad
Mastering The Voice
Revenge and Supremacy

Le site de Nephren-Ka

Les photos

ETHS


Mise en scène et lumières sophistiquée pour l'entrée des marseillais de ETHS. Sur un passage instrumental, Candice s'avance vers le public et pose.

La batterie attaque sur "Sidus", titre de leur sixième et dernier album III, produit par Season of Mist et dont ils vont jouer essentiellement les morceaux ce soir.
La salle se remplit pour le show musical, mené par une chanteuse mi-ange, mi-fauve, au growl profond et bien râpeux. Tout comme sa consœur de Kells, elle va mener le bal, encadrée et mise en valeur par des musiciens enflammés.

Qualifié de groupe Neo-metal-hardcore", ETHS recherche un son plus heavy et vient de récupérer depuis peu son ancien batteur Guillaume.
L' ambiance est sombre, plus cérémonieuse et torturée qu'avec Kells. Difficile de savoir de quoi parle les textes, les titres de III sont ésotériques et les paroles difficilement compréhensibles : "Voragine", "Adonaï", "Sidus"....
Concentrons nous donc sur le son et le spectacle :
Le deuxième titre, "Melena", est hyper rapide, l'intro de "Détruis moi" très rock. La chanteuse se jettera pendant ce morceau aux pieds de son guitariste ...puis, sous une lumière rouge figée, elle susurre, chuchote, avant de se plier en deux dans un hurlement. Guillaume se lève derrière ses fûts pour un solo, entame avec un des guitariste un dialogue speedé, puis enchaine sur des rafales pendant la montée d'une clameur de guitare saturée.

La salle est pleine, mais pas suffisamment remuante pour la bande. "Vous êtes un peu mous...Réveillez-vous!!!"
Candice est comme une boule d'énergie, elle saute et arpente la scène, sa danse est décomposée sous les stroboscopes, pendant que sa voix passe du growl au timbre d'une Vanessa Paradis overdosée au Red Bull.

Le set se termine : Les croix lumineuses s'allument en fond de scène, Candice est debout en silence, attend les arpèges de la lead guitare...cris dans le public, décollage et hurlement. ETHS a le sens du spectacle !
"Moi aussi je t'aime" chuchote la hurleuse.... debout sur caisson de retour, bras écartés comme une grande prêtresse, elle reçoit sur "Crucifère" le salut du public.

Setlist :
Sidus
Melena
Detruis Moi
Ondine
Voragine
Adonaï
Bulimiarexia
Harmaguedon
Gravis Venter
Samantha
?
Hercolubus
Anatemnein
Teratologie
Crucifere

Le site de ETHS

Les photos

Loudblast


"Est-ce que vous avez encore du jus à Gerzat ?"
Ah que c'est bon de retrouver les vétérans de Loudblast et leur trash/death/metal, celui qu'ils ont balancé l'année dernière au Sonisphère d'Amnéville avec les Big 4. Parait-il qu’ils nous prépareraient un nouvel album pour fin 2012, le 19ème dans leur discographie (en comptant les démo, EP, splits et compils.)
La prestation scénique est moins compliquée que leur prédécesseur, mais tout aussi efficace.

Guitares en avant, doigts qui descendent sur les manches, les têtes qui bougent en rythme, chant guttural mais articulé de Stéphane Buriez, les lillois sont sereins, bien campés sur leurs jambes et souriants. Ça respire la force et la puissance.
Alors que nous avions eu jusque là des groupes plus axés sur le chant hurlé, les guitares sont ici mises à l'honneur, pointées vers le ciel.
Loudblast dissémine dans sa setlist des titres de leur dernier Frozen Moment Between Life and Death et des titres plus anciens, avec des morceaux cultes taillés pour la scène comme "Cross the Tresbold" ou "My Last Journey".
Sur un sample très....liturgique et des lumières rouges, Stéphane Buriez nous invite à une puissante introspection avec "Nosce te Ipsum". Le riff prend bien la tête, les stroboscopes fusent sur des murs de guitares énervées et les "Hey hey hey" du public.
" Après 5h de metal dans la gueule, vous avez encore du jus ! Foutez moi un putain de bordel dans la fosse". Petit Wall of Death frileux...il faudra toute la véhémence de Stéphane et de sa clique pour que circle-pits et pogos se succèdent chez les fans, pourtant démonstratifs, mais sans doute un peu tannés, qui vont attendre minuit pour se réveiller !

Fin du set vers 0h45, les horaires sont respectés, première soirée sans faille.

Setlist :
Flesh
Presumption
Wisdom
Emptiness Crushes My Soul
Neverending Blast
No Tears
Intro /Frozen Moment Between Life and Death
Nosce Te Ipsum (sample messe)
Taste Me (Sample track 3)
Horror
Cross the tresbold (sample porn)
My last Journey

Le site de Loudblast

Les photos
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