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FuryFest 2005


Hélène, le 01/07/2005

Vendredi 24 juin

Une arrivée un peu tardive (traversée de la France + courses de circonstances) nous permet d'éviter les queues pour les pass. Il faut mieux voir le bon coté des choses et pas s'attarder sur les groupes loupés.... Ceux-ci (les pass hein) sont forts laids cette année, et autotranchant, mais on s'en fout, t'as raison. On arrive donc rapidement à la Forum où s'achève le set de Sikht qui avait l'air bien... On relativise, et on va voir Amen, un groupe qui m'avait bien plu dans la voiture en venant. Mais le groupe a du oublier un truc, je sais pas trop quoi, mais mon corps refuse de bouger. Au bout de quelques morceaux, je m'ennuie toujours, les guys autour aussi... Bon, il y a un proverbe qui dit que les pires débuts font les meilleures suites. On s'en retourne à la Forum voir Arkangel. Enfin ça bouge, et ça donne envie de suivre ! Un charmant jeune homme me susurre qu'ils font penser à kickback. Aussi charmant qu'il soit, je fais comprendre au type que j'ai un mauvais souvenir de Kickback, et donc il a tort. Suit une grosse pause due à la nonconfirmation d'un groupe. Walls of Jericho... "tu vas voir ce qu'est une fille au micro" me dit-on... et effectivement, je vois. Candace, furie tatouée de partout a une putain de patate, et occupe la scène comme peu savent le faire. L'ambiance dans la salle est top. Ca pogote, ça mouline, ça reste en extase devant la chanteuse... Les mecs (et quelques nanas) se lâchent dans le pit, et c'est trop beau à voir. Je cours, seule, voir Sick Of It All, où je me colle à la barrière devant Pete Koller, le gratteux. Ces mecs, ce sont les papys du hardcore, ils sont trop forts, ils ont trop la patate. Au moment du traditionnel wall of death, moi je me cramponne pour pas y être aspirée (ouh la mauviette)... y'en a qui se pètent la gueule au milieu...aïe. Après ce bon concert bien lourd, on file à Aneroxia Nervosa dont je me souviens pas, puis vient le tour de Fantomas, qui est trop expérimental à mon goût. Je suis toute décontenancée. Puis c'est enfin Eths, un groupe attendu par beaucoup, pour ma part, avec curiosité, en cd j'avais pas accroché. Et là, c'est l'effet inverse d'Amen. Comme quoi, le live (en général) est aussi éloigné des alboums que les rillettes du paté de ragondin. Bref Eths, groupe marseillais de hardcore tendance sombre avec une fille au chant, nous en met plein les yeux et les oreilles. Changement de style avec JelloBiafra and the melvins, leader des Dead Kennedys il y a fort jadis. Bien sympa ! Puis le blackout... On est passés à Lacuna coil, last resort, cult of luna, peut-etre my dying bride. Je ne sais plus. Mais n'interprète pas cette absence comme une médiocrité des groupes s'il te plait. J'en assume l'entière responsabilité. Cette journée s'achève sur une touche rock n' roll avec Anthrax. Let's drive on the road 66... Tranche de vie festivalière : "En fait, Anthrax je connaissais sans savoir, écoute, c'est eux qui jouent Antisocial..." Hin! hin! hin ! P'tit rigolo...
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