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La série d'été d'Albumrock : #46 Interpol


Mathieu, le 25/08/2022

Pour occuper votre été, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux pour leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, le fleuron de la neo cold-wave américaine : Interpol.

 

10 - If You Really Love Nothing, Marauder - 2018. Seul titre de ce top extrait d’un sixième album en demi-teinte, le deuxième après le départ du bassiste Carlos Dengler. Force est de constater que le musicien manque toujours terriblement au désormais trio, qui parvient tout de même à nous guider en terrain connu, armé de quelques partitions solides (Banks tient la 4 cordes), avec moins de nuances certes, mais toujours avec classe et sensibilité.  

 

9 - Lights, Interpol - 2010. Que dire de plus mis à part que "Lights" constitue la parfaite montée d’adrénaline dont la progression vous tient d’un bout à l’autre, débouchant avec brio sur un explosion cold-wave ? Pas grand-chose, mis à part le fait qu’il constitue le pinacle de l’éponyme du groupe paru en 2010. 

 

8 - No I in Threesome, Our Love To Admire - 2007. En quelque sorte le pendant de "Public Pervert" sur l’album précédent (il fallait bien choisir...) avec son break instrumental, sa batterie martiale et son refrain entêtant, "No I in Threesome" se démarque par cette nonchalance ambiante et son instrumentation un brin plus éclectique. 

 

7 - A Time to Be Small, Antics - 2004. Un down tempo dont Interpol détenait le secret avant le départ malheureux de Dengler. Banks en retrait, débitant son texte tragique derrière une guitare grave et pesante, oscillante entre ombre et lumière, accompagnée de timides synthés, accentuant d’autant plus ce côté brumeux, cher à l’identité du groupe.  

 

6 - Take You on a Cruise, Antics - 2004. Un morceau en plusieurs temps, jouant avec ambiances et textures. Se succèdent ainsi atmosphères quasi intimistes et explosions vocales, "Take You on a Cruise" constitue la parfaite démonstration d’une versatilité souvent démentie lorsque l’on vient à évoquer le combo New-Yorkais.  

 

5 - Leif Erikson, Turn On The Bright Lights - 2002. Un titre à vous glacer le sang, une vague givrée qui vous emporte à coups de cold-wave assurés et assumés. Une magie envoutante se dégagent des guitares de Banks et Kessler qui s’entremêlent à a perfection. La grande classe façon Interpol, costume trois pièces sur le dos. 

 

4 - Rest My Chemistry, Our Love To Admire - 2007. Un riff de guitare balancé en toute désinvolture après une intro quasi mystique plaquée au clavier, "Rest my Chemistry" reste et restera l’un des titres les plus catchy du répertoire du groupe. A la mélodie quasi immédiate, la patte Interpol n’en est pas moins reconnaissable.  

 

3 - Untitled, Turn On The Bright Lights - 2002. Un chant tourmenté, une batterie toute en retenue, des guitares glaciales et une tension omniprésente, bienvenu au sein du légendaire premier album des quatre américains. Un pur régal ! 

 

2 - Next Exit, Antics - 2004. Interpol s’éloigne de sa cold-wave originelle pour introduire son (grandiose) second disque, en laissant pénétrer quelques rayons lumineux. "Next Exit", à l’orgue réconfortante, nous enveloppe soigneusement au beau milieu d’une orchestration majestueuse, ornée de chœurs soyeux et d’une 6 cordes solaire. Magique ! 

 

1 - Pioneer To The Fall, Our Love To Admire - 2007. L’un des titres les plus captivant du répertoire Interpol. Une guitare lancinante et un piano sur le fil, tout en délicatesse, "Pioneer To The Fall" constitue la preuve ultime du goût des gaillards pour l’éloquence de leurs ouvertures (la preuve, on en retrouve 4 dans ce top, dont 3 en haut du panier...). Des synthés désabusés, une batterie infléchissable, un final symphonique et une association guitare/basse authentique en parfaite adéquation avec le timbre granuleux de Banks, voilà le parfait aperçu de l’énorme savoir-faire d'un groupe qui a marqué sa génération. 

 

Vous pouvez également écouter la playlist sur votre application préférée (Deezer, You Tube Music, Qobuz et autres) via ce lien : https://www.tunemymusic.com/?share=xe8ibsvtkkrt

En savoir plus sur Interpol,

Commentaires
Mathieu_AR, le 26/10/2022 à 21:46
Hello Ixiil ! Merci pour ton retour :) Je me suis repenché sur El Pinto et effectivement un All The Rage Back Home aurait mérité sa place ici… (Encore une ouverture de disque décidément, il sont forts !). Concernant The Other Side Of Make-Believe, c'est pas faute d'avoir essayé, je suis du plutôt du même avis que Mathilde. Cet album peine à décoller avec bien moins de relief que les précédentes livraisons. Mais peut être qu'en y revenant un peu plus tard, ma perception aura changée... Un peu comme avec El Pintor :)
Ixiil95, le 26/10/2022 à 15:23
Merci pour ce top ! Que des moreaux imparables. Avec le recul je trouve qu'El Pintor reste encore un très bon album. Curieux de savoir ce que vous avez pensé de leur dernière livraison en date !
DiegoAR, le 21/09/2022 à 14:53
J'ai toujours eu un énorme faible pour Slow Hands et le fameux break de basse de Carlos D ! La liste est très bonne, il n'est pas évident de ressortir 10 morceaux !
Mathieu_AR, le 26/08/2022 à 14:53
J'avoue ne pas avoir gardé un souvenir impérissable d'El Pintor, qui effectivement est le grand absent de ce Top... Peut être l'occasion de s'y replonger sérieusement ? :)
Popi, le 26/08/2022 à 12:11
Marrant, j'aurais bien mis My Desire quelque part...