↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.

Le Top 10 des Vacances : # 70 The Kinks


Guillaume , le 22/12/2022

Dans l'esprit de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de Noel poursuivent l’élaboration de ses Top 10. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, on vous parle de The Kinks, certainement l'un des plus grands groupes pop de l’histoire, trop souvent réduits aux tubes garage de leurs débuts.

 

10 - "Little miss queen of darkness", Face to face - 1966 : Le jazz est un style peu abordé par les Kinks des grandes années mais ce style leur sied à merveille. Cette sucrerie jazzy quasi acoustique est délicieuse : Ray déclame son texte d’une voix de crooner contrarié sur un swing imparable.

 

9 - "Get back in the line", Lola versus Powerman and the Moneygoround, Part one - 1970 : Dans cet album rongé par la colère et l’amertume, il n’y a pas grand chose à sauver. A part deux, trois petites merveilles dont ce “Get back in the line”, fragile petite bulle d’émotions à fleur de peau rappelant que Ray Davies est toujours le grand maître de la nostalgie.

 

8 - "You really got me", Kinks - 1964 : Troisième chanson enregistrée par des Kinks presque amateurs, ce morceau a eu sur le rock un impact comparable à Hiroshima et Nagazaki. Imaginée au départ par Ray comme une chanson jazzy, c’est Dave (son frère de 17 ans !) qui trouve ce son monstrueux en lacérant la membrane de son ampli. Rien qu’avec ce morceau, leur place dans le Panthéon du Rock était déjà assurée.  

 

7 - "Autumn almanac", Something else by the Kinks - 1967 : Classique des classiques du groupe à la construction mémorable. Ray Davies y dépeint la vie tranquille d’un grand-père dans son petit village avec son acuité habituelle doublée d’une grande empathie pour les petites gens.

 

6 - "See my friends", Kinda Kinks - 1965 : “ She is gone and now there's no one else to love, 'Cept my friends” (Elle est partie et maintenant, il ne me reste plus personne à aimer, excepté mes amis) Première chanson pop suggérant une homosexualité latente, elle est également la première chanson pop à inclure des sonorités indiennes (d’où cette ambiance envoutante). Les Kinks, toujours en avance sur leur temps.

 

5 - "This is where i belong", Face to face - 1966 : Magnifique pop-song embuée de nostalgie, illuminée par la guitare de Dave Davies. Précurseur en la matière (encore une fois !), Ray Davies évoque l’appartenance à un territoire avec une grande sensibilité.

 

4 - "Big sky", The kinks are the village green preservation society - 1968 : Pour aller vite, on dit souvent des Kinks qu’ils n’ont que deux facettes : l’une brutale et l’autre délicate. Ce titre allie les deux. Démarrant sur un riff menaçant et un solo d’anthologie, la chanson se termine avec une mélodie sublime, magnifiée par les chœurs célestes du groupe.

 

3 - "Wonderboy", Something else by the Kinks - 1967 : Vénéré par Lennon, “Wonderboy” a été écrite par Ray Davies en attendant la naissance de son enfant (il ne savait pas que c’était une fille). Divine berceuse ensorcelée par le clavecin magique de Nicky Hopkins, l’écoute prolongée de ces harmonies sucrées à l'excès peuvent nous plonger dans un état d’abrutissement ô combien jouissif.

 

2 - "Waterloo sunset", Something else by the Kinks - 1967 : Splendeur intemporelle portant au pinacle le talent d’écriture de Ray Davies, l’ambiance suprêmement réconfortante du morceau nous donne envie de nous lover dans cette mélodie dictée par Dieu lui-même… Qui a d’ailleurs réservé pour les Kinks une place à sa droite.

 

 

1 - "Days", The kinks are the village green preservation society - 1968 : Dès l’introduction, on sent que quelque chose de grandiose se prépare et c’est le cas ! Une seule écoute de cette merveille absolue vous fera pleurer de bonheur. Maniant la mélancolie comme personne, Ray Davies encapsule toutes ses émotions dans cet émouvant chant d’adieu à un être aimé, et reprend le concept de nostalgie heureuse (certainement sans le savoir) cher à la culture japonaise. LA chanson qui fait fondre tous les cœurs de pierre.

 

 

Pour écouter la playlist sur toutes les plateformes, copiez-collez ce lien dans votre navigateur : https://www.tunemymusic.com/?share=gmkiy1uihgmv

En savoir plus sur The Kinks,

Commentaires
Daniel, le 22/12/2022 à 17:53
Splendide idée de placer "Days" en numéro 1. Il y a des songwriters qui auraient bricolé deux albums au départ de ces suites d'accords. Ray Davies a tout réuni dans un seul titre de trois minutes qui jongle avec nos émotions. Fascinant. Décalé.