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Le Top 10 des Vacances : #69 Keziah Jones


Maxime L, le 21/12/2022

Dans la suite de la série d’été durant laquelle un rédacteur vous proposait de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres, les vacances de Noël poursuivent l’élaboration des Top 10 pour des artistes injustement oubliés. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, place au Dandy de Lagos au jeu de guitare percussif inimitable : Keziah Jones.

 

10- “Rythm is love”, BluFunk is a Fact - 1992 : Si “Rythm is Love” n’est pas le titre le plus représentatif du BluFunk (mélange de blues et de Funk) créé par Jones et endémique à cet album, il est le morceau signature qui lui a permis la visibilité méritée. La production accuse un peu le poids des années (1992 !), mais cela reste une carte de visite tout à fait respectable.

 

09- “Million Miles frome home”, African Space Craft - 1995 : Si les deuxième et troisième albums de Keziah Jones sont au mieux anodins, on y trouve quelques (rares) pièces de choix, à commencer par ce “Million Miles From Home”, titre qui ouvre “African Space Craft” en 1995. Un titre entre blues et funk (le BluFunk donc si vous suivez) assez conventionnel mais efficace. Dans la droite lignée de BluFunk Is A Fact, l’effet de surprise en moins.

 

08- “Long Distance Love”, Nigerian Wood - 2008 : Issu,à mon sens, du dernier bon album de Jones, “Long Distance Love” propose un groove chaloupé, ni complètement enjoué, ni totalement mélancolique. Un morceau très représentatif de la musique de Keziah Jones à la fin des années 2000.

 

07- “Pleasure Is Kisses Within”, BluFunk is a Fact - 1992 : Véritable respiration presque salutaire après 11 morceaux menés tambour battant, entre guitares percussives et slaps de basses infernaux. Une courte ballade acoustique feutrée, ourlée de quelques notes de pianos délicates, aussi pure que le premier matin du monde et qui conclue de la meilleure des façons le premier disque de l’artiste Nigérian.

 

06- “Pimpin’”, Nigerian Wood - 2008 : Si “Nigerian Wood” (et son joli clin d’oeil à la chanson de qui vous savez) peut se révéler un cran en dessous de “Black Orpheus” (notamment dans sa recherche du “tube” pop un peu facile), il contient son lot de très jolies pépites. C’est le cas de “Pimpin’”, où une fois encore, la guitare de Jones sait s’effacer au profit d’arrangements subtiles, que ce soit sur les bois ou les percussions, donnant au morceau une couleur presque caribéenne assez inhabituelle jusque là.

 

05- “Wet Questions”, Black Orpheus - 2003 : Keziah Jones est un musicien aux influences nombreuses et variées. On a longtemps évoqué Prince, Ben Harper ou Jimi Hendrix (par la flamboyance de son jeu de guitare), il faut y rajouter Gainsbourg sur ce “Wet Questions” aérien et habité, où le “Je suis venu te dire que je m’en vais” prononcé par Jones est sans équivoques. Rappelons à toutes fins utiles que l’artiste s’est fait connaitre en jouant dans le métro et aux abords des terrasses de café Parisiennes au début des années 90.

 

04- “Orin O Lomi”, Black Orpheus - 2003 : Première (et seule ?) chanson chantée en Uruba par Keziah Jones, “Orin O Lomi” dénote par son calme désabusé. Une complainte lancinante et tropicale, habillée de quelques choeurs traditionnels conférant à la chanson une dimension presque mystique. Et qui clôt, une fois encore, un album en tous points parfaits.

 

03- “Femiliarise”, Black Orpheus - 2003 : Au delà de la référence à Femi Kuti, (musicien mais aussi fils de Fela, l’inventeur de l’Afrobeat et mentor de Jones), Femiliarise est le genre de morceau “signature” de sa seconde partie de carrière. Influences soul plus marquées, tempo ralenti, production plus chaude, et surtout un groove glissant, plus suave que sur le BluFunk des débuts.

 

02- “All Praises”, Black Orpheus - 2003 : Point culminant d’un album sauvage et racé, All Praises marque par sa section rythmique impeccable : un groove rond, chaud, qui claque dans tous les sens, et dont l’exotisme se situe quelque part entre la bande originale du Livre de la Jungle et le Funk déjanté de George Clinton.

 

01- Kpafuca, Black Orpheus - 2003 : 2003, après un premier album salué par la critique, et deux disques assez anecdotiques, Keziah Jones revient avec “Black Orpheus”, de très loin son meilleur disque. Exit le BluFunk sec et parfois un peu trop linéaire des débuts, et place à une musique bien plus en phase avec son Afrique Nigériane. À l’image de Kpafuca, aussi détonnant que dansant, et où Jones sait mettre sa guitare en retrait au profit de cuivres déjantés du meilleur effet.

 

Pour écouter la playlist sur les autres plateformes, copiez-collez ce lien dans votre navigateur : https://www.tunemymusic.com/?share=vee38xf2pt7w

En savoir plus sur Keziah Jones,

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