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Mainsquare Festival 2010


Thomas, le 03/09/2010

Jour 2: Mais qui est donc ce mec en survêt' rouge?


La journée de Samedi, plus orientée vers le "rock & roll", devait s'entamer avec un set des australiens de Wolfmother. Dommage, la tournée européenne du groupe ayant été annulée, on ne verra pas le groupe hard rock pointer le bout de ses guitares sur la citadelle cette année. Au moins le temps se montre plus clément que la veille, et Lilly Wood and the Prick (Photo), duo électro pop, assure l'intérim. Un choix étonnant étant donné le grand écart stylistique entre les deux formations, mais les deux parisiens assurent un set sympathique qui efface en partie la déception ressentie par l'annulation du set des australiens…


Le reste de la journée verra la grande scène accueillir une succession de têtes d'affiches poids lourds. Pour commencer, Julian Casablancas, leader des Strokes en vadrouille européenne pour défendre son album solo sorti en novembre dernier, fait son entrée sur la grande scène vers 16h. Vêtu d'un survêtement rouge des plus classieux (si, si), c'est devant une foule clairsemée et visiblement peu enthousiaste (probablement que la tronche de ce pauvre Julian n'évoque pas grand chose au public présent) que Casablancas assure un concert pourtant franchement réussi. En bonne forme vocale le strokes reprend plusieurs titres phares du groupe dont le très bon "Hard To Explain" avec lequel le groupe entame le concert ou "Modern Age", et enchaine quelques titres tirés de son projet solo, qui s'avèrent passer efficacement le cap du live, à l'image du très bon "Out of the Blue", et ce malgré une orientation stylistique nouvelle pour le chanteur et l'ajout de synthés et autres instruments étrangers au groupe New Yorkais dont il est issu. Dommage que l'accueil du public arrageois soit si froid, pour ce qui demeure l'un des meilleurs set du weekend...


Les français de Phoenix (photo) prennent en main la suite des évènements pour un set d'une bonne heure, ponctué de la plupart des hits du groupe, dont le désormais classique "If I Ever Feel Better", acceuilli avec ferveur par la foule en présence. Le groupe met ici son dernier album Wolfgang Amadeus Phoenix, à l'épreuve, puisque l'essentiel de la setlist en est tirée, dont l'introductif "Lisztomania". Les nombreux fans de la formation originaire de Versailles, remplissent peu à peu la place principale de la citadelle pour assister à un show relativement efficace dont l'accueil positif, comme pour les Pony Pony Run Run la veille, témoigne de la bonne forme du rock tendance électro dans l'hexagone...


La place principale est donc déjà bondée quand débarque Matthieu Chedid, alias M (Photo), pour l'une des performances les plus remarquables du festival. L'artiste joue de complicité avec la foule présente sur la grand place, qu'il fait successivement s'asseoir, crier, danser et même, avec un succès relatif, se taire pour l'obtention d'un silence parfait. Pour le reste, M et sa clique distillent avec efficacité leurs classiques, à l'image de "Ma Belle Etoile" ou "Le Complexe du Corn Flakes" durant lequel apparait un certain Captain America. Cerise sur le gâteau, on aura le droit à une sympathique jam session avec les Gush, passés plus tôt sur le green room, sur "Ammssétou". Un show déjanté, Funky, qui témoigne du potentiel scénique énorme de M et son gang.


Le show de Ben Harper et ses relentless 7 (Photo) qui succède à ces derniers, paraît un peu pâle en comparaison. Une intro joué en solo par Harper en lap steel, suivi de "Diamonds on the Inside" et "Lifeline" introduisent un concert agréable et tourné vers l'électrique, quoique des plus classiques. De quoi tout de même se mettre en appétit pour la suite des évènements assurée par Eddie Vedder et ses Pearl jam.

Visiblement LE groupe attendu de la journée (Mais vous n'aurez droit à aucune photo...), à voir la profusion de T-shirts à l'effigie du groupe de Seattle. La formation grunge débarque vers 23h30 devant une foule visiblement conquise, de près de 32000 personnes. Commence alors un show bien huilé, reprenant les moments forts de la carrière du groupe, avec "Even Flow", "Alive" ou "State of Love and Trust" et présentant pas mal d'extraits du dernier album en date ("Got Some", Unthought Known"). Eddie et sa bande s'essaient tout de même (avec une certaine réussite, si on se fie à l'accueil très positif du public) à un tout nouveau morceau, "Off The Earth". Si le concert brille par quelques très bons moments, dont la participation de Ben Harper (en lap-steel, la encore) sur "Red Mosquito" ou la pétaradante reprise de "Baba O' Riley" des Who, et malgré un Mr Vedder trés en voix, on assiste tout de même à un show sans grande inspiration, un peu rouillés les Pearl Jam?


Une journée marquée par de nombreuses têtes d'affiches donc, qui ne doivent cependant pas faire oublier le green room ou se produisent entre autres les Gush, aux harmonies vocales réjouissantes, le duo folk formé par Angus & Julia Stone pour un set qui fait figure d'accalmie dans une journée tournée vers le rock énergique, ou encore Taylor Hawkins (Photo), batteur des Foo Fighters, qui s'époumone ici derrière ses fûts sur quelques morceaux tirés de son album solo, avant d'aller assister lui même au concert des Pearl Jam dont il dit adorer l'énergique batteur Matt Cameron...


Liens Photos:

Grande scène:

Lilly Wood & the Prick

Julian Casablancas

Phoenix

-M-

Ben Harper


Green Room:

Gush

Angus & Julia Stone

Coheed and Cambria

Gomez

Taylor Hawkins




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