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Mainsquare Festival 2014


Mathilde, le 21/07/2014

Vendredi 4 juillet 2014

Aperçu de la journée


Aujourd'hui est une journée de célébration à bien des niveaux.

Aux 10 ans d'anniversaire du festival ajoutez que ce vendredi constitue aussi le moment des résultats du bac, le jour des vacances d'été, et accessoirement la fête de l'indépendance des Etats Unis... Big day et big foule juvénile qui va bien, au vu de l'affiche axée teenager de ce 4 juillet.

Hier c'était les vieux (entendez les post-adulescents) avec des groupes dinosaures tels Alice in Chains, des formations interdites aux moins de 18 ans (Ghost), maintenant place aux juniors venus en masse et aux groupes frais et pimpants!

Ça tombe bien, il fait encore beau, l'occasion de claquer le short et ses plus belles peintures de guerre pour aller applaudir le phénomène Imagine Dragons. Dans le genre sensations on aura aussi droit à l'enfant sylvestre Woodkid et au mutant Skrillex. Et puis la cure de jouvence continuera avec les 21 Pilots fous-ta-cagoule, les londoniens branchés Bombay Bicycle Club, et les petits gagnants béthunois du tremplin, à savoir les Desert Pocket Mouse ...

On râle, on râle, mais finalement pour les plus matures, il y en aura tout autant avec les emblématiques-d'une-génération-et-d'une-époque-pas-si-lointaine Franz Ferdinand (qui fêtent leurs 10 ans de carrière aussi cette année, fou), les bulldozers Triggerfinger, les incontournables Black Keys et les anversois Gesaffelstein. Et la belle Anna Calvi dans cet océan de testostérone.

Bref, bienvenue dans une ambiance spring break estampillée Nord-Pas-de-Calais, assagie par deux-trois chaperons, là, dans le fond.

Compte rendu du concert de Bombay Bicycle Club


Aaaah. Les voilà enfin dans le nord. Bombay Bicycle Club fait partie de ces groupes qui passent rarement par la France, et toujours par Paris. Pour ceux qui les ont ratés là-bas, et partout ailleurs en Europe, l'occasion est aujourd'hui donnée de voir ces brillants jeunes hommes en live. Big up la province (toi même tu sais).

Ces mecs représentent l'intelligence-melting-pot-musical-cool-attitude de l'est londonien (dont ils sont issus) et leur dernier album So Long See You Tomorrow synthétise bien leur bougeotte mélodique et leur quête du sample à chaque coin de rue, ou du monde.
Et pour jouer de tous ces instruments, percussions et claviers superposés, il leur fallait bien deux bonhommes (une garçon et une fille) de plus sur le festival.

L'intro d'"Overdone "permet de situer le festivalier dans l'ambiance cyclique de la pochette de l'album (un genre de mandala en fait), pour une célébration quasi méditative, confirmée plus tard par "Lights Out, Words Gone"et "Home By Now". Sur ces titres tout en douceur, le chanteur Jack Steadman s'accompagne des backing vocals de la chanteuse, derrière. Un peu de légèreté parmi des fréquences graves parfois c'est bien.
Parfois hein car on aime surtout le côté remuant-post punk des petit anglais, surtout en festival, et "Shuffle" et "Always Like This" viennent rassasier les pieds du public.

Et puis on se laisse happer, dans une troisième ambiance différente, par les sonorités world musique - mi Clegg mi Bollywood- de titres comme "Luna" ou "Feel". Sur ce dernier il se met d'ailleurs à pleuvoir à boire debout, comme en Inde . Rien qui ne fasse cependant fuir les festivaliers, cela rajoute même un côté transe mystique (dansons sous la pluie) mais l'ambiance reste agréablement intimiste. Le groupe est ravi, et remercie le public peu frileux.

Le set s'achève avec "Carry" qui synthétise la substantielle moelle du groupe, à grand coup de samples superposés, de batterie à contre temps, et de gros rock indé électro qui se met bien. Les Bombay Bicycle Club, hispsters avant que le terme n'existe. On n'a plus qu'à attendre qu'ils reviennent, et qu'ils nous proposent un prochain album tout aussi sensiblement sophistiqué que les précédents.


Setlist :
- Overdone
- It's Alright Now
- Shuffle
- Lights Out, Words Gone
- Come To
- What If
- Evening/Morning
- How Can You Swallow So Much Sleep
- Home By Now
- Feel
- Luna
- Always Like This
- Carry Me

Compte rendu du concert de Franz Ferdinand


Le temps de quitter les Bombay Bicycle Club et la Green Room et me voici sur la "plaine" du main stage. Impossible de s'avancer beaucoup puisque la fosse constituée devant la scène est gigantesque jusqu'à s'avancer tout près de la porte de la citadelle...

Incroyable ambiance assez caractéristique pour ceux qui ont déjà pu applaudir les Franz Ferdinand une paire de fois. Inchangé et inchangeable le groupe dégage un enthousiasme identique à ses débuts, il y a dix ans, la même retenue enjouée. Parce qu'ils restent des anglais quadragénaires bien élevés et nourris au bon grain de Glasgow, le quartet chez qui on a observé aucun split ou chamaillerie déterminante, joue ses nouveaux comme ses anciens titres avec la même ardeur, la même politesse envers son public fidèle.

Leur nouveau tube "Right Action" remporte le même succès que "The Dark Of The Matinée" ou "Michael", tirés de leur premier album. D'ailleurs sur ce dernier, le chanteur s'emmêle toujours autant les saucisses dans les paroles. Oh cute.
Ce set permet de retracer une carrière sans finalement beaucoup de fausses notes. Les deux albums "du milieu" (le 2ème et le 3ème quoi) qu'on avait un peu oubliés sont justement remis à l'honneur et cela fait plaisir de se replonger dans les mélodies bien troussées de "The Fallen" et "Walk Away".
Les punk-oïdes "Bullet" et "Take Me Out" atomiseront les festivaliers, surtout que l'un d'entre eux est désormais culte et disponible dans tout bon karaoké.

Sinon les mecs ont la forme, certes ils ont pris un coup dans le museau depuis le temps, mais leur style capillaire et vestimentaire est sensiblement resté intact. Le dress code d'aujourd'hui était blanc et noir et décliné par chaque membre du groupe, inconditionnellement arty . McCarthy pulvérise toujours autant son synthé, le bassiste Hardy est inlassablement en retrait... Et mister Kapranos mène la danse tel le mono d'un (sacré) centré aéré. Il y a quelque chose de pédagogique chez ce monsieur et c'est ce qui lui permet de faire accroupir la foule au moment du pont de "This Fire" pour la faire relever d'un coup pour le refrain final. La méthode est identique mais l'effet charmant. Car dans Franz Ferdinand il y a Fédérateur.

Que dire à part que l'on a fait face à une formation d'une rare constance. On ne sait pas si on les reverra dans dix ans - car toute formule, même volontaire, peut s’essouffler- mais à n'en point douter ces écossais en ont dans le cocotier (?). Un groupe peut être pas ouf, mais pas fou non plus.

Setlist :
- Right Action
- The Dark of the Matinée
- No You Girls
- Tell Her Tonight
- Do You Want To
- Evil Eye
- The Fallen
- Walk Away
- Stand on the Horizon
- Can't Stop Feeling
- Auf Achse
- Michael
- Bullet
- Take Me Out
- Love Illumination
- Ulysses
- Goodbye Lovers & Friends
- This Fire
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