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Critique d'album

The Beach Boys


The Smile Sessions


(01/11/2011 - Capitol - surf pop 60's - Genre : Pop Rock)
Produit par

1- Our Prayer / 2- Gee / 3- Heroes and Villains / 4- Do You Like Worms (Roll Plymouth Rock) / 5- I'm In Great Shape / 6- Barnyard / 7- My Only Sunshine (The Old Master Painter/You Are My Sunshine) / 8- Cabin Essence / 9- Wonderful / 10- Look (Song for Children) / 11- Child is Father of the Man / 12- Surf's Up / 13- I Wanna Be Around / Workshop / 14- Vega-Tables / 15- Holidays / 16- Wind Chimes / 17- The Elements: Fire (Mrs. O'Leary's Cow) / 18- Love to Say Dada / 19- Good Vibrations / 20- You're Welcome / 21- Heroes and Villains (Stereo Mix) / 22- Heroes and Villains Sections (Stereo Mix) / 23- Vega-Tables (Demo) / 24- He Gives Speeches / 25- Smile Backing Vocals Montage / 26- Surf's Up 1967 (Solo Version) / 27- Psycodelic Sounds: Brian Falls Into a Piano / 28- Our Prayer (Dialog) / 29- Our Prayer (10/4/66) / 30- Heroes and Villains: Verse (Master Take) / 31- Heroes and Villains: Barnyard (Master Take) / 32- Heroes and Villains: I'm in Great Shape / 33- Heroes and Villains: Intro (Early Version) / 34- Heroes and Villains: Do a Lot / 35- Heroes and Villains: Bag of Tricks / 36- Heroes and Villains: Mission Pak / 37- Heroes and Villains: Bridge to Indians / 38- Heroes and Villains: Part 1 Tag / 39- Heroes and Villains: Pickup to 3rd Verse / 40- Heroes and Villains: Children Were Raised / 41- Heroes and Villains: Part 2 (Cantina track) / 42- Heroes and Villains: Whistling Bridge / 43- Heroes and Villains: Cantina / 44- Heroes and Villains: All Day / 45- Heroes and Villains: Verse Edit Experiment / 46- Heroes and Villains: Prelude to Fade / 47- Heroes and Villains: Piano Theme / 48- Heroes and Villains: Part 2 (Stereo Session) / 49- Heroes and Villains: Part 2 (Gee) [Master Take] / 50- Heroes and Villains: Part 2 Revised / 51- Heroes and Villains: Part 2 (Revised) [Master Take] / 52- Heroes and Villains: Part 3 Animals (Master Take) / 53- Heroes and Villains: Part 4 / 54- Heroes and Villains: Part Two (Master Take) / 55- Heroes and Villains: Fade / 56- Heroes and Villains: Verse Remake / 57- Heroes and Villains: Organ Waltz / Intro / 58- Heroes and Villains: Chorus Vocals / 59- Heroes and Villains: Barbershop / 60- Heroes and Villains: Children Were Raised (Remake) / 61- Heroes and Villains: Children Were Raised (Master Take Overdubs Mix) / 62- Heroes and Villains: Children Were Raised (Master Take A Capella) / 63- Heroes and Villains (Piano Demo) [KHJ Radio] / 64- Psycodelic Sounds: Brian Falls Into a Microphone / 65- Psycodelic Sounds: Moaning Laughing / 66- Do You Like Worms (Part 1) / 67- Do You Like Worms (Part 2) [Bicycle Rider] / 68- Do You Like Worms (Part 3) / 69- Do You Like Worms (Part 4) [Bicycle Rider] / 70- Do You Like Worms: Bicycle Rider Overdubs / 71- My Only Sunshine (Parts 1 & 2) / 72- My Only Sunshine (Part 2: Master Take With Vocal Overdubs) / 73- Cabin Essence: Verse / 74- Cabin Essence: Chorus / 75- Cabin Essence: Tag / 76- Wonderful (Version 1) / 77- Wonderful (Version 2) / 78- Wonderful (Version 2 Tag) / 79- Wonderful (Version 3) / 80- Look / 81- Child is Father of the Man (Version 1) / 82- Child is Father of the Man (Version 2) / 83- Surf's Up (1st Movement) / 84- Surf's Up (Talking Horns) / 85- Surf's Up: Piano Demo (Master Take) / 86- I Wanna be Around / 87- Vegetables: Verse (Master Take Track) / 88- Vegetables: Sleep a Lot (Chorus) / 89- Vegetables: Chorus 1 (Master Take) / 90- Vegetables: 2nd Chorus (Master Take Track and Backing Vocals) / 91- Vegetables: Insert (Part 4 Master Take) / 92- Vegetables: Fade / 93- Vegetables: Ballad Insert / 94- Holidays (9/8/66) / 95- Wind Chimes (Version 1) / 96- Wind Chimes (Version 2) / 97- Wind Chimes (Version 2 Tag) / 98- The Elements: Fire / 99- Da Da (Taped Piano Strings) / 100- Da Da (Fender Rhodes) / 101- Love to Say Dada (Part 1) / 102- Love to Say Dada (Part 2) / 103- Love to Say Dada: Part 2 (Master Take) / 104- Love to Say Dada: Part 2 (Second Day) / 105- Cool, Cool Water (Version 1) / 106- Cool, Cool Water (Version 2) / 107- You're Welcome (Session) / 108- You're With Me Tonight / 109- Tune X / 110- I Don't Know / 111- Three Blind Mice / 112- Teeter Totter Love (feat. Jasper Dailey) / 113- Psycodelic Sounds: Underwater Chant / 114- Hal Blaine Vega-Tables Promo Session / 115- Heroes and Villains (Early Version Outtake Sections) / 116- Good Vibrations: Gold Star (The "Pet Sounds" Session) / 117- Good Vibrations: Gold Star / 118- Good Vibrations: Western (First Chorus) / 119- Good Vibrations: Western (Second Chorus & Fade) / 120- Good Vibrations: Sunset Sound (Part 1) / 121- Good Vibrations: Sunset Sound (Parts 2 & 3) / 122- Good Vibrations: Sunset Sound (Part 4) / 123- Good Vibrations: Western (Part C) / 124- Good Vibrations: Western (Chorus) / 125- Good Vibrations: Western (Fade Sequence) / 126- Good Vibrations (Inspiration): Western (Part 1) / 127- Good Vibrations (Inspiration): Western (Part 3) / 128- Good Vibrations (Inspiration): Western (Part 4) / 129- Good Vibrations: Western (Part 1) / 130- Good Vibrations: Western (Part 2 & Verse) / 131- Good Vibrations: Western (Part 2 Continued) / 132- Good Vibrations: Western (Part 1, 1:10) / 133- Good Vibrations: Western (Part 2) / 134- Good Vibrations (Persuasion): Western / 135- Good Vibrations: Western (New Bridge) / 136- Good Vibrations: Session Masters / 137- Good Vibrations: Single Version Stereo Track / 138- Good Good Good Vibrations (First Version With Overdubs) / 139- Good Vibrations (Alternate Edit)
Note de 4/5
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Note de 4.5/5 pour cet album
"Le Saint Graal des garçons de plage, entre mythe et réalité"
Nicolas, le 04/04/2012
( mots)

Critiquer Smile est un exercice à la fois simple et terriblement compliqué. Simple, parce que cette musique perdue du fin fond des sixties garde un allant et une musicalité qui restent assez universels et finalement encore très actuels. Compliqué parce que Smile ne ressemble à rien de connu en 1967 ni après, et à rien de composé ou d'interprété par les Beach Boys jusqu'alors, Pet Sounds y compris. C'est un réel OVNI musical pour l'époque, une oeuvre à la fois légère et réellement réfléchie dans ses moindres aspects, un récit tout autant drôle que mélancolique. Mais c'est avant toute chose un recueil qui laisse éclater de la plus belle des manières les talents d'écriture et d'arrangement de Brian Wilson, l'un des songwriters les plus doués que la terre ait jamais porté, et un disque qui a tout de même entraîné son géniteur dans la folie. Autant dire qu'il mérite un large détour, et ceci quel que soit le style de musique pop moderne que vous aimez écouter.

Cet article est consacré aux Smile Sessions révélées fin 2011, mais il peut tout aussi bien s'appliquer au Brian Wilson Presents Smile paru en 2004 compte tenu des innombrables similarités de construction et d'arrangements entre les deux versions. Libre à vous de choisir votre camp : préférez-vous une oeuvre d'époque inachevée mais authentique et porteuse des vocaux typiques des garçons de plage, ou une réinterprétation finalisée a posteriori, bénéficiant d'une production solide et de quelques fantaisies d'interprétation modernes iconoclastes ? La réponse dépendra de vous et de vos propres attentes, mais sachez que quelle que soit la copie que vous choisirez d'écouter en priorité, vous n'aurez pas à le regretter.

En ce qui concerne le périple mouvementé de Smile, de sa conception tumultueuse en 1966-1967 à son abandon puis à son arrivée officielle en deux temps en 2004 et 2011, on vous renverra à une section du dossier spécialement consacrée à l'historique de l'album, un tel débalage d'anecdotes n'ayant pas vraiment sa place au sein d'une critique. Car oui, Smile possède une longue, très longue histoire, et cette histoire rocambolesque participe tout autant à son culte que son simple contenu. Allez donc faire un tour de ce côté-là si vous êtes intéressés, et revenez ensuite par ici pour le côté exégèse musicale.

Le premier élément à bien avoir en tête quand on s'attaque à ce chef-d’œuvre inachevé, c'est qu'avant d'être un album des Beach Boys, Smile est un projet de Brian Wilson concocté en solo ou presque, tout comme l'a d'ailleurs été Pet Sounds avant lui. Les autres membres du groupe ont été très peu impliqués dans l'élaboration de l'album, seul Carl Wilson ayant donné un peu du sien dans le montage de "Vega-Tables" alors que Brian avait déjà lâché l'affaire. Quant aux quatre restants, ils ont bien chanté quelques voix par-ci par-là, mais seuls "Our Prayer", "Look (Song For The Children)" et "Child Is The Father Of The Men" impliquent le chœur de la fine équipe au grand complet. Cet aspect solo a son importance, car tout autant que Pet Sounds, Smile n'a pas grand chose à voir avec le reste de la discographie des Boys. Ici, pas de recherche absolue du tube, pas d'alternance basique couplets-refrains, pas de textes californiens fleurant bon le soleil, les filles et les grosses voitures (et le surf, bien sûr). Brian Wilson a conçu ce disque comme un concept-album retraçant le périple d'un individu qui se met en tête de traverser les Etats-Unis d'Est en Ouest, plus exactement de Plymouth Rock à Hawaii, et qui se heurte ainsi à différents individus constituant le grand brassage ethno-culturel du peuple américain.

Et c'est là que surgit le deuxième élément : Smile peut quasiment être considéré comme l'exact opposé de Pet Sounds tant en terme d'intention que de rendu final. Les sons animaliers offraient un album plutôt calme, sentimental et intériorisé, très riche sur le plan sonore mais dont les trouvailles de production visaient avant tout à l'élévation de l'esprit et à l'introspection, comme si les drogues hallucinogènes prises par Wilson pour élaborer le disque l'avaient à l'époque conduit à une exploration interne de sa propre psyché. A l'inverse, Smile se pose délibérément dans une optique extérieure, voire universelle, offant à l'auditeur la vision d'un monde fantasque et gentiment loufoque. Cet aspect transparaît notablement dans les textes très travaillés de Van Dyke Parks, successeur de Tony Asher qui avait officié sur Pet Sounds, textes sur lesquels de nombreux amateurs se sont arrachés les cheveux afin d'en saisir toutes les nuances et les contresens. Parks a en effet suivi à la lettre les consignes de Wilson : créer une trame explicitement américaine d'un point de vue culturel, réaction viscérale à la British Invasion qui sévissait alors via les Beatles et les Rolling Stones, tout en y incluant une foultitude de sens cachés et de calembours. Mais ce côté délirant vécu en communauté transparaît également dans les choix musicaux de Wilson qui se fend de compositions alertes, gaies et bigarées, truffées d'effets sonores rigolos sensés apporter... eh oui, le Sourire chez l'auditeur.

Le cheminement de Smile s'articule autour d'une principale fondation : "Heroes and Vilains", sorte de pièce à tiroir précurseur d'un genre popularisé quelques années plus tard avec Queen et sa "Bohemian Rhapsody". Cette allégorie azimutée à la conquète de l'Ouest par les gentils cow-boys qui pacifient et civilisent les méchants indiens (pour caricaturer) serait en fait semi-autobiographique, mais bien malin qui peut réellement en décrypter les arcanes. En l'état, la version du morceau proposée dans les Smile Sessions se cale au mieux sur le moule que Brian Wilson lui a donné dans sa version solo de 2004, mais il faut savoir qu'il ne s'agit que d'une proposition parmi les presque soixantes ébauches réalisées par le bassiste-producteur en 1967 ! Et effectivement, si le thème principal de "Heroes and Vilains" sonne parfaitement comme du Beach Boys léger et allumé, il n'en est rien des nombreuses circonvolutions prises par le morceau durant près de cinq minutes : fausses routes, pauses, accélérations, virages serrés, on parcourt le morceau comme sur des montagnes russes, balloté entre joie béate et sourde mélancolie, solarité et obscurité, légèreté et solennité. "Heroes and Vilains" pose ainsi les bases de Smile, album particulièrement fragmenté, scindé en 19 morceaux dans la version finale retenue par le groupe mais constitué en fait d'une myriade de petites ritournelles et interludes qui s'entrecroisent au sein de chaque morceau et dont beaucoup puisent leur origine dans cette grande pièce faisant office de porte-étendard introductif. On retrouve d'ailleurs dans cette construction alambiquée les penchants très clairs de Brian Wilson à l'égard de la musique classique : pas étonnant, à ce propos, que le riff majeur de "Heroes and Vilains" soit calqué (à ce qu'il paraît) sur une inversion du thème principal de la "Rhapsody In Blue" de George Gershwin, l'un des compositeurs favoris de Wilson à qui il a d'ailleurs consacré un album solo entier en 2010. On touche là encore à une certaine idée utopique de la musique pop telle que voulue par le Beach Boy princeps en 1967 : réaliser une espèce de synthèse entre toutes sortes de styles, instruments et influences afin d'aboutir à la quintessence faite album, une "symphonie adolescente à Dieu" telle que décrite par son géniteur. Cette utopie tuée dans l’œuf fut d'ailleurs le cheval de bataille de tout le courant progressif parti d'Angleterre à compter de 1969, mais c'est encore une toute autre histoire.

Smile constitue donc un tout unique segmenté en de nombreuses petites parcelles disparates et pourtant étonnamment cohérentes. Le ciment de tout ce capharnaüm doux-amer tient principalement dans la grande variété d'instruments employés et réutilisés quasi-systématiquement d'un morceau à l'autre, harmonicas, violons, trompettes et clavecin en étant les principaux piliers en plus des sempiternels guitare-basse-batterie. Les beaux refrains harmonisés en chœur sont également remis à l'honneur, en tout cas de façon plus prononcés que sur Pet Sounds qui délaissait un peu ce côté chorale chatoyante propre aux Beach Boys. D'ailleurs, les morceaux les plus réussis de Smile reposent en grande partie sur les splendides polyphonies tressées par Wilson : tantôt solennelles et émouvantes ("Our Prayer", presque un psaume d'église), tantôt inquiétantes et bougonnes ("Do You Like Worms" et sa reprise morose du thème de "Heroes and Vilains"), tantôt barées et rigolotes ("Gee"), tantôt simplement sublimes ("Surf's Up", LE meilleur morceau de Brian Wilson sans aucune contestation possible). Tous ces artifices cosmétiques, couplés à une production obsessionnelle et délirante pour l'époque (cf l'historique), se mettent au service de compositions fantasques dont la folie douce se laisse immédiatement appréhender. Pas la peine de tout détailler, mais on pourra évoquer sans détours la bizarrerie kitch de "Vega-Tables" (morceau qui a vu Brian Wilson inviter Paul McCartney à mâcher des légumes crus dans un studio de Los Angeles pour enregistrer ses mastications, véridique), l'ambiance siphonnée et glauque de "Mrs O'Leary's Cow", le fameux "Fire" qui devait inaugurer la suite des quatre éléments, la candeur de "Wonderful", la bipolarité far-west de "Cabine Essence", le côté enjoué et presque instrumental de "Look" et son pendant contemplatif "Child Is The Father Of The Men" ou encore le barouf rentre-dedans et presque martial de "Wind Chimes". Reste le cas particulier de "Good Vibrations", le méga-hit des Beach Boys qui n'a historiquement pas sa place au sein de Smile et que Brian Wilson n'a jamais envisagé d'intégrer à son œuvre. Alors pourquoi le trouve-t-on ici dans son habillage single et bardé des textes de Tony Asher ? Bonne question... disons que Wilson a fini par s'habituer à ce que l'on associe le single-source du projet Smile à l'album qui a suivi, particularité reprise historiquement par Smiley Smile en 1967 et finalement entérinée par Wilson himself dans sa version du sourire 2004. Ceci dit, le morceau demeure toujours aussi colossal, alors pourquoi s'en priver ?

A partir de ce point précis, l'écoute passive s'interrompt et le grand jeu du puzzle audio peut commencer. Les Smile Sessions en version complète (5 CD) fournissent en effet quantité de matériel additionnel qui passera néanmoins largement au dessus des oreilles de la plupart des auditeurs. Quelle version de "Heroes and Vilains" et de "Good Vibrations" préférez-vous ? Sachez que chacun de ces monstres a droit à un CD entier, soit deux CD en tout, rempli de bribes, de chutes de studio et de versions alternatives ! Ce caractère très complet des documents audio se révèlera intéressant pour les fanatiques mais de peu d'utilité pour les simples amateurs. A ceux-là, on recommandera de se rabattre sur la version double CD des Sessions qui vous livrera simplement un ou deux aperçus alternatifs de la plupart des morceaux ainsi que quelques ébauches de titres peu avancés à l'époque mais qui auraient dû intégrer l'album ("He Gives Speeches", "You're Welcome"). Quant à ceux qui ne goutent pas du tout à l'antique mono des 60's, qu'ils essayent de se frotter au Brian Wilson presents Smile de 2004. Trois versions alternatives pour trois façons différentes de se rapprocher au plus près du mythe Smile entre fantasme et réalité. Et si la réalité ne dépasse pas la fiction, elle nous livre néanmoins une matière sacrément impressionnante à ranger sans trop se poser de questions entre Pet Sounds et Sgt Pepper. Pour vous situer le niveau.

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