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Les Eurockéennes de Belfort 2009


Elise, le 24/07/2009

Ce qu'on a appris en backstage...

Les conférences de presse, ce sont ces trucs prévus à l'avance avec les managers, que les artistes s'empressent généralement d'annuler à peine arrivés sur le site. On les comprend un peu, tant il 'y a généralement peu à apprendre pendant l'exercice. La moitié du public n'est pas journaliste, mais a réussi à entrer pour avoir un p'tit autographe, et les journalistes eux-mêmes n'ont généralement pas beaucoup de questions, n'ayant pas forcément eu le temps de potasser leur dossier. Moralité, pendant les conférences de presse, l'interviewer made in Eurocks fait l'essentiel du boulot, les autres en profitent, et parfois, on apprend deux-trois petites choses. Pas forcément intéressantes, mais quand même...

Les Ghinzu sont de faux-modestes


La conférence de presse de Ghinzu s'est faite avec la moitié du groupe, soit la voix John stargasm et la guitare Greg Remy. Le blond et le brun ont ainsi appris au public qu'ils sont " de très mauvais musiciens" (ben voyons), mais qu'ils ne font "pas de la soupe" car quand ils font quelque chose c'est "toujours à fond". Sinon il ne sont pas très inquiets de la disparition du disque et John a une règle concernant le téléchargement illégal, c'est "uniquement quand l'article a dépassé les 300 000 disques vendus". Il a de l'éthique ce John...

Olivia Ruiz est gentille


Bon, allez, on va quand même le reconnaître. Autant quand elle chante, on lui lancerait des tomates, autant quand elle parle, on sourti malgré soi. Olivia Ruiz, elle est gentille. Et si aujourd'hui elle va mieux (oui, elle a été " très mal entourée") car elle a "appris à dire non", elle a toujours autant le tract avant de monter sur scène. L'aveu du jour a été sur la Star Ac. "Elle a autant été une aide qu'un poids. Je sais où j'en serais si je n'y étais pas passé. J'avais déjà joué dix ans dans des bar et des orchestres, et sans ces trois mois difficiles dans un monde que je détestais, j'y serais encore."
Sinon, Olivia s'engage avec son frère pour aider les enfants du Burkina Faso, à travers un documentaire tourné avec cinq jeunes rappeurs sur place, et ça, ça la rend fière.

Little Mike est un marrant


Parmis les conférences de presse, c'est de la "génération 2.0", comprenez Yuksek et Birdy Nam Nam en mode groupé. Heureusement pour l'interviewer, l'humoru du binôme Little Mike de Birdy Nam Nam venait compenser le mode" j'me cache derrière ma mèche et j'dis rien" de Yuksek. Résultat, on a eu le droit au traditionnel mais néanmoins efficace "on est les meilleurs et notre but quand on joue, c'est d'éclater les autres groupes en montrant qu'on fait plus bouger les gens qu'eux. Et donc ce soir, on va éclater Pierre (doux prénom de Yuksek)". Sinon, pour ceux qui se demande d'où viennent ces noms bizarres justement, les Birdy Nam Nam c'est à cause d'un film, et yuksek... ben, il "a vu ça écrit quelque part" et trouvé "que ça rendait bien graphiquement". Quant à la mort de Michael Jackson, ils en avaient rien à faire, pour être poli. Voilà.

Charlie Winston aime son chapeau


Il est 19 h ce dimanche, et le chapiteau presse est plein à craquer, on attend Charlie Winston. Bizarrement, y'a beaucoup de jeunes filles censées être journalistes aujourd'hui, Charlie est en retard, "il mange un burritos et il arrive" nous confie-t-on au micro. Merci pour l'info. Enfin, Charlie arrive chapeau sur la tête et sourire aux lèvres, comme toujours. Et quand on lui demande s'il n'en a pas marre d'être associé à son chapeau, même s'il ne comprend pas bien la question, il répondra que de toute façon, "I love my hat". Pis c'est tout.
Ensuite, Charlie a poussé la chansonette sur un titre inédit, et expliqué à son auditoire comment était née la chanson "Like a Hobo". On a appris qu'il considérait chaque chanson comme un de ses enfants, et que lorsque quelqu'un l'apprécie, c'était comme si cet enfant trouvait une maison. Heinhein.
Sinon, on a appris que face au succès et aux salles de plus en plus grandes remplies en un tour de main, Charlie et ses musiciens ont du s'adapter. "On doit être plus physique, plus présent, et envoyer plus de sons." On a cru remarquer.

Les Slipknots font peur, ou presque.


D'abord, on a sincèrement cru qu'ils ne viendraient pas. Ensuite, on s'est surtout demandé si ce serait sans ou avec masque. Et c'est finalement en tenue de scène, masques et maquillage au grand complet que quatre des neufs numéros se sont installés sur les fauteuils de l'espace interview. On a donc eu n°8, le chanteur Corey, le très flippant n°0, Syd, le clown et Shaw "le monsieur avec un grand nez". Le fait étant que le seul véritablement capable de parler derrière son masque était le chanteur Corey, les autres n'ayant pas véritablement d'ouverture côté lèvres. Et si le masque aux sourcils télécommandés de Syd a fait son petit effet sur le public, les explications de n°8 sur la philosophie du groupe et ses parties-pris scéniques venaient contrebalancer les apparences. Les "fucking" fusaient mais le discours tenait la route, entre conscience d'une image qui protège et conviction d'incarner finalement quelque chose de positif pour les ados. Finalement, ces grands guignols américains étaient les plus intéressants du jour.
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