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Les Eurockéennes de Belfort 2009


Elise, le 24/07/2009

Samedi 4 juillet

Sophie Hunger


Pour débuter l'après-midi, on pouvait opter pour le rock français de Lauter ou la petite sensation You and You, mais c'est sous le chapiteau qu'une bonne surprise attendait les festivaliers.
La suissesse Sophie Hunger, carré sage et petite robe noire mal ajustée, proposait avec ses musiciens classiques un concert d'une qualité musicale rare, réalisé avec une précision de chef d'orchestre.
Entre des titres plus rocks et de vrais moments d'émotion, notamment avec la reprise de Le vent l'emportera de Noir Désir, une belle révélation.

The Asteroids Galaxy Tour


Et une blonde à franges une. Celle-ci joue l'accessoire à fond tendance « je mets n'importe quoi ensemble Kate Moss et Agyness Deyn le font alors moi aussi », et accessoirement chante dans LE groupe de la pub Iphone.
Le tube est bien sûr dans la programmation, mais la mutine blonde entourée d'une bande de mecs qui assurent côté musique s'en tire pas mal.
La prestation est pétillante, parfaitement adaptée au temps ensoleillé, mais pas sûr que The Asteroids Galaxy Tour reste dans les annales.

Tricky


Quelques minutes avant son entrée sur scène, on est encore dans le doute côté backstage. Montera, montera pas ? Car mister Tricky a un caractère bien connu, et se serait engueulé avec son manager.
Malgré tout, il est là à l'heure prévue pour entamer un show percutant, plus rock que trip-hop.
Complètement habité, à la limite de la transe, Tricky balance ces tresses au rythme d'un tempo lancinant, embarquant le chapiteau dans un délire électrique. Enfievrée, envoûtante, une performance qu'on n'oubliera pas.

Peter Doherty


L'année dernière, il était là (incroyable à l'époque) avec les Babyshambles. C'était l'euphorie totale du côté de la midinette rock, et personne à part elles ne pouvaient tenir 30 secondes dans les premiers rangs du chapiteau.
Rebelote cette année, où Pete devenu Peter revient en solo, accompagné de sa guitare et de deux danseuses classiques, histoire de combler le vide sur la scène. La pop acoustique du chanteur est séduisante, réussie, mais l'incompréhensible hystérie des fans agace. Paraît que c'est ainsi qu'on reconnaît les vrais artistes, ils n'ont pas les supporters qu'ils méritent.

Kanye West


C'était le gros contrepied de l'année. S'appeler Eurockéennes et proposer comme principal tête d'affiche un rappeur américain « so famous ». Et le mieux (ou le pire, question de point de vue), c'est que ça marche. La journée affichait complet, et tout le monde était devant la grande scène à l'heure dite pour accueillir ce fleuron de l'industrie du disque Outre-Atlantique. Mais rejeter pour cause de statut de rappeur le talentueux Kanye West était une erreur. Avec son dernier album, Kanye est en effet passé du côté de l'électro-pop et les deux chansons d'ouverture suffisaient à convaincre les plus septiques. Reste que si l'on avait pas réussi à atteindre les 100 premiers rangs, le son était un peu chétif, et la voix de Kanye bien lointaine. Le lendemain, tout le monde aura à la bouche le mot « énorme », et on regrettera presque de n'avoir pas plus joué des coudes.

Passion Pit


Outre-Atlantique, c'est l'épiphénomène du moment, et une nouvelle preuve du flair imparable des programmateurs des Eurocks.
Les cinq garçons de Passion Pit étaient chargés d'occuper tout les réfractaires à Kanye West, et se sont acquittés de la tâche avec talent.
Leur son a pris sur scène une dimension plus rock, même si l'expérience électronique n'était jamais loin, formant une symbiose subtile et efficace.
Une découverte marquante.

Yuksek


Ahlala, que les filles ont pu être déçue. Après tout, Yuksek est LE beau gosse de l'électro, Le Claude François des temps modernes.
Mais caché derrière son matos, projecteurs braqués dans le dos, on ne discernait du nouveau DJ hype qu'une ombre évanescente passant d'un poste à l'autre, du micro au platine.
Côté son, ça envoyait sévère, un vrai moment de pure électro déchaîné, un bon moyen d'introduire la future performance des amis de Birdy Nam Nam, une heure plus tard sur la grande scène.

Friendly Fires


Pénalisés par une programmation très tardive, les Friendly Fires n'ont pas eu droit au succès qu'il méritait.
Même si leur prestation live ne se détachait pas véritablement du son studio de leur premier album, les quatre anglais avaient une indéniable envie de faire danser la Plage.
Dommage, en face de Yuksek, leur rythmique paraissait légèrement faiblarde, et la prestation sonore du français venait parfois pirater le show sur le sable. En après-midi, l'ambiance aurait été tout autre.
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