Schizophrenic Rock
Warning: Use of undefined constant - assumed ' ' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/clients/0f8bcf4e9ea7de3ac6519c0679a4fb84/web/dossier.php on line 76
Introduction
Warning: Use of undefined constant - assumed ' ' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/clients/0f8bcf4e9ea7de3ac6519c0679a4fb84/web/dossier.php on line 76
- Brian Wilson, la tête pensante des Beach Boys
- Syd Barrett, l'âme tourmentée de Pink Floyd
- Peter Green, l'esprit créateur de Fleetwood Mac
- Alexander « Skip » Spence et Bob Mosley, le souffle paranoïaque de Moby Grape
- Roky Erickson, le cœur hanté du 13th Floor Elevators
- Arthur Lee, le génie déchiré de Love
- Jim Gordon, l'esprit-frappeur de Derek & The Dominos
- Sky Saxon, la déroutante conscience des Seeds
- Arthur Brown, le dieu infernal du Crazy World
Arthur Brown, le dieu infernal du Crazy World
Auteur du trop souvent oublié « Fire », Arthur Brown est à l'origine d'un rock psychédélique théâtral largement inspiré de Screamin' Jay Hawkins, auquel il emprunte également « I Put A Spell On You ». Chanteur anglais né en juin 1942 dans le comté de York, Arthur Brown s'illustre en 1968 avec l'album The Crazy World Of Arthur Brown, produit par Kit Lambert, d'ordinaire associé aux disques de The Who, et réalisé avec la complicité du claviériste Vincent Crane et du batteur Carl Palmer, plus tard membres du groupe Atomic Rooster. Sur scène, Arthur Brown apparaît en combinaison surréaliste, un casque en flamme sur la tête (parfois toute la tenue) et le visage couvert d’un maquillage ténébreux, se présentant sous les traits du « dieu des Enfers » (« I am the god of hellfire » sont les premiers mots de « Fire »). Flirtant toujours avec une schizophrénie non avérée, il crée des univers oppressifs complexes et tourmentés, habités par des visions dérangeantes. Artiste complet, il préfigure des personnages comme Alice Cooper et beaucoup des héros du hard rock et du glam comme Kiss. Connu et redouté pour ses élans destructeurs et incendiaires sur scène, il est interdit de tournée en Amérique et doit se contenter du succès qu'il rencontre en Europe, particulièrement en Angleterre et en France. Son groupe séparé, Arthur Brown poursuivra dans les voies progressive et expérimentale, on l'aperçoit notamment au côté de Frank Zappa, The Alan Parsons Project, Klaus Schulze et Hawkwind.